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ottoman et le début de la constitution de la première armée ottomane. En 1347 L'Empire ottoman pénètre le territoire
européen, puis s'étend à travers les Balkans. En 1389 il conquiert les royaumes serbes. En 1453, les armées
ottomanes prennent Constantinople et mettent fin à l'Empire byzantin, établissant ainsi la domination de l'empire sur la
partie à majorité chrétienne de la Méditerranée orientale. Plusieurs croisades européennes sont écrasées. L'Empire
établit ensuite progressivement sa souveraineté sur toute la partie à majorité musulmane du monde méditerranéen. Les
sultans ottomans deviennent au XVe siècle des « Khans » puis le siècle suivant « califes » c'est-à-dire successeur de
Mahomet. Certains États à majorité chrétienne, payent au sultan un tribut aux XVe siècle-XVIe siècle, mais ne deviennent
pas pour autant provinces ottomanes. Pragmatiques et non dogmatiques, les sultans ottomans n’ont pas fait
table rase de la civilisation byzantine mais l’ont au contraire adaptée et développée, comme en témoignent la
mosquée bleue qui sublime L’Empire. Ils ont su hériter de l’éducation, des sciences, des techniques et
des universités byzantines, devenues ottomanes et admirées dans toute l’Europe à la fin du Moyen Âge. Entre
1529 et 1532, sous le règne de Soliman le Magnifique, les armées ottomanes parviennent jusqu’à Vienne, dont
elles font le siège en vain. Cette avancée marque la limite de l’expansion de l'Empire en Occident.
L’Empire ajoute l’est de l’Anatolie, l’Azerbaïdjan et le Yémen. Les villes de Tunis, Kairouan
sont conquises. Avec une flotte militaire, il tente de s’imposer en Méditerranée au détriment des cités italiennes
mais la défaite navale de Lépante en 1571, devant les flottes espagnole et vénitienne, met fin à sa suprématie. L'Empire
trouve sa place dans le jeu diplomatique européen où il est un allié traditionnel de la France, dans une alliance de
revers contre les Habsbourg autrichiens. La mort de Soliman le Magnifique en 1566 marque la fin de l'âge d'or ottoman.
L'Empire ottoman a encore les moyens de grandes expéditions sur mer et sur terre. Dans l'Europe du Sud, une coalition
d'États compte alors vaincre l'Empire ottoman sur les mers, puisqu'elle ne le peut sur les terres. Sur les champs de
bataille, l'armée ottomane, reste une puissance impressionnante mais le retard économique et technique face à
l'Occident commence à se faire sentir. Le début du déclin De (1595 à1617), l’empire est en proie à des révoltes
internes et à des soulèvements militaires. Des peuples soumis, pressurés par les fonctionnaires, se soulèvent contre les
Turcs. Entre 1648 et 1656, il y a eu un sultanat des femmes du harem impérial, il devient le théâtre d'un conflit
généralisé entre certaines concubines et la mère du sultan. Finalement, cette période voit la naissance d'un contre
pouvoir, celui des Grands Vizirs qui au XVIIe siècle entament une restructuration de l'Empire et de sa grandeur en
commençant par réformer l'armée. La Crète est complètement conquise en 1669, la Podolie est prise aux Polonais en
1676.Une nouvelle guerre est déclenchée contre les Autrichiens, les turcs assiègent Vienne en 1683. Finalement,
c’est un roi polonais qui bat les Turcs, l'alliance chrétienne finit par les vaincre et leur impose un traité de paix en
1699. Pour la première fois, l'Empire ottoman perd des territoires dont la Hongrie. Économiquement ruiné, militairement
asphyxié par ses ennemis, l’empire turc s'enfonce dans une période de stagnation. A partir de cette époque
c’est l’effondrement progressif de l’empire, autant en occident sur le Danube qu’au moyen
et proche – orient. Au XIXe siècle, l'Empire est surnommé « l'homme malade de l'Europe » par l'empereur russe.
L'Empire Ottoman ne fait face à l'expansion de la Russie que parce que le Royaume-Uni et la France le protègent,
notamment au cours de la guerre de Crimée, mais rien n’ai gratuit. Il est incapable d'empêcher l'indépendance
de plusieurs pays des Balkans, perdant de plus en plus de territoires en Europe. L’Empire ottoman s'étendait au
faîte de sa puissance sur trois continents. Pour résumer : Né en Arabie, l'islam s'est étendu par la guerre à la Perse dès
636, puis vers l'Irak, l'Iran, la haute Mésopotamie ; et à l'ouest vers la Syrie, la Palestine et l'Égypte (provinces les plus
riches de l'Empire byzantin, qui démarrent son enrichissement matériel). L'islam pénètre le monde chrétien et gréco-
romain peu après la mort du prophète de l'islam Mahomet. Sous les Omeyyades, l'expansion continue, les conquêtes
territoriales se faisant par voie terrestre jusqu'en Afrique de Nord à la fin du VIIe siècle et jusqu'aux côtes espagnoles au
début du VIIIe siècle. En 712, certains de leurs conquis berbères franchissent le détroit de Gibraltar et conquièrent
l'Espagne. Ils sont arrêtés à Poitiers en 732 par les troupes de Charles Martel, grand-père du futur Charlemagne.
L’Islam réalise une Expansion vers l'Asie centrale mais les sécessions politico-religieuses n'en continuent pas
moins. Aux IXe et Xe siècles, l'Empire arabo-musulman ne s'étend plus. L'expansion de l'islam passe par la conquête,
mais également par le commerce et des missions jusqu'aux Philippines Le sommet de la civilisation musulmane (sur le
plan du développement scientifique et technique) se situe aux VIIIe et IXe siècles En 2010, le nombre de musulmans
dans le monde est estimé à 1,6 milliard, soit 23,4 % de la population mondiale Principaux courants dans l’Islam
C’est seulement 25 ans après la mort de Mahomet, que l’islam se divisa. La source du conflit était
politique: la désignation du calife ou imam, successeur du Prophète à la tête de la communauté était problématique. Or
Mahomet a eu des filles mais pas de fils. Qui donc allait diriger la communauté après sa mort? Il n’avait pas
donné d’instruction à cet égard. Les musulmans furent confrontés à des cas de figure non abordés directement
dans le Coran, de la gestion du monde et du partage du pouvoir. La jeune communauté musulmane apportera plusieurs
réponses aux questions d'organisation étatique et sociale, de législation posée : ces diverses réponses forment des
écoles ou rites et les premiers courants de l'islam. En 2005, les musulmans reconnaissaient quatre courants : Le
sunnisme 85% des musulmans dans le monde Le chiisme duodécimain (Iran), 10% de la communauté musulmane Le
Zaïdisme, 8 millions de croyants exclusivement au Yémen L’Ibadisme, 5 millions de croyants Les Sunnites Le
sunnisme est dérivé du mot « sunna » qui représente la ligne de conduite de Mahomet. Ils prônent un monothéisme
épuré dont la base demeure le Coran, livre sacré sur lequel doit reposer l’organisation sociale et la vie spirituelle
de tout musulman. Contrairement aux Chiites, les Sunnites combattent l’idée selon laquelle le successeur de
Mahomet doit obligatoirement appartenir à sa famille. Le sunnisme se divise à son tour en plusieurs écoles dont les
principales sont : ü Le hanafisme, est la plus ancienne des quatre écoles. Elle est la principale école de l'islam. ü Le
malikisme, Il est fondé sur l'enseignement d’un théologien et législateur qui vécut à Médine. Elle diffère
essentiellement des trois autres écoles par les sources qu'elle utilise pour déterminer la jurisprudence. Elle utilise en
plus du Coran et de la sunna, les pratiques des premiers habitants musulmans de Médine ü Le chaféisme école
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