ÉDITION SPÉCIALE N° 1
AVRIL/MAI 2008
LÉONARD
l as
Ce 14 avril, mes collègues conseillers
communautaires m’ont élu président de la
Communauté de Communes du Pays Léonard,
et je veux profiter de cette tribune pour remercier
mes prédécesseurs à ce poste ainsi que tous les élus
communautaires qui ont depuis tant d’années œuvré
pour offrir au Pays Léonard cet outil de valorisation de
notre territoire. Dès aujourd’hui, je veillerai à ce que la
Communauté de Communes poursuive son action au service
de toutes les communes du canton, au service de chacun de ses
habitants.
Cette élection coïncide avec l’édition de ce 1er dossier spécial
consacré à l’Economie.
Il faut rappeler que l’histoire de notre territoire est marqué par
de grands entrepreneurs locaux, déterminés et tournés vers l’avenir
qui, par leur action, ont façonné l’économie locale et ont contribué
au renforcement et à l’attractivité du Pays Léonard.
Celui-ci s’appuie sur des secteurs traditionnels comme
l’Agriculture, la Pêche et le Commerce, se renforce par des
secteurs performants tels que le Tourisme et les Services
à la population et enfin innove notamment dans les
domaines de la Recherche et de la Santé.
Ce dossier spécial, qui présente, de
façon non exhaustive, les grands pôles
économiques, comprend également un
«Mémento du Pays Léonard» qui reprend
les indicateurs économiques les
plus significatifs.
Le Président
Nicolas Floch
ét
DOSSIER SPÉCIAL
« ÉCONOMIE »
SECTEURS D’ACTIVITÉS
PERFORMANTS
SECTEURS D’ACTIVITÉS
INNOVANTS
SECTEURS D’ACTIVITÉS
EN CROISSANCE
Une AGRICULTURE
encore en devenir
Terre à forte tradition agricole, situé en plein coeur de la
Ceinture dorée, le Pays Léonard a, depuis toujours, concen-
tré une importante activité économique autour de la
production légumière et horticole.
Le développement des capacités productives
Comme la tendance générale, la Communauté de Commu-
nes a perdu 65 % de ses exploitations au cours de ces deux
dernières décennies. Mais ceci ne représente qu’une dimi-
nution de 12 % de la Surface Agricole Utilisée. Leort de
diversication et la capacité dinnovation des agriculteurs
ont contribué à maintenir une activité dynamique de la
profession. Centrés sur les cultures traditionnelles du chou-
eur, de l’artichaut, de l’échalote ou de la pomme de terre de
primeur dans les années 60, les producteurs se sont orien-
tés vers de nouvelles cultures comme l’endive, la tomate, les
plantes dornement et pépinières, le tourisme à la ferme...
Ces eorts de diversication économique placent encore le
territoire à la tête de la production légumière et horticole au
niveau national.
Une organisation qui gagne en compétitivité
En aval de la production, c’est toute une lière qui s’est
organisée et qui s’investit notamment dans la commercia-
lisation des produits, la logistique et la recherche. Ainsi,
très tôt, la production sest structurée autour de la S.I.C.A.
(Société d’Initiative et de Coopération Agricole) qui consti-
tue le centre d’une organisation collective performante en
matière de gestion des marchés, de marketing, de techni-
que et de recherche. L’agriculture a également favorisé le
développement du secteur «Transport», désormais princi-
pal employeur sur le territoire avec, tout particulièrement,
la Brittany Ferries, 1ère compagnie de navigation marchande
de France, et de nombreux transporteurs routiers.
Une priorité à la matière grise
La Communauté de Communes se distingue aussi par une
très forte densité de structures en matière de savoir-faire
horticole et légumier : le Phytopôle Bretagne. Cette orga-
nisation a pour vocation d’assurer la traçabilité, la sécurité
alimentaire, la préservation de l’environnement et l’adap-
tation des produits. Elle associe divers partenaires qui
s’investissent dans la recherche depuis la production
jusqu’au transport et la mise en marché. La Communauté de
Communes soutient la recherche et apporte une aide nan-
cière au C.A.T.E. (Comité d’Action Technique et Economique)
dans le cadre du Pôle d’Excellence Rurale ainsi qu’à B.B.V.
(Bretagne Biotechnologie Végétale).
Des secteurs d’activités performants
’Agrcr, l P, l Cmrc
Agriculture
• 382 exploitations agricoles
• 3,4 % des exploitations nistériennes
• 1.877 emplois
• 7.494 ha de Surface Agricole Utilisée
(S.A.U.)
Pêche
• 62 navires
• 169 marins
• 13.500 tonnes débarquées (2005)
Commerce
• 355 commerces de détail
• 1.440 emplois salariés dans les activités
commerciales de détail
La terre et la mer constituent les fondements
d’une dynamique économique en Pays Léonard.
A l’instar de l’économie bretonne, c’est au
début des années 50 que le territoire connaît
un développement important et de profondes
mutations sur le plan économique. Ce dynamisme
s’explique, notamment, par l’évolution des
secteurs agricole, halieutique et de services qui
deviennent alors une composante forte de la vie
locale.
EDITION SPÉCIALE N° 1 - AVRIL/MAI 2008
1
 cffr
EDITION SPÉCIALE N° 1 - AVRIL/MAI 2008
La PÊCHE,
un secteur toujours en mouvement
Le Pays Léonard est, historiquement, tourné vers la mer,
une vocation maritime dont témoignent les traces de saint-
politains datant de 1528 retrouvées en Amérique. La pêche
constitue ainsi traditionnellement une activité importante
dans le tissu économique local. Le territoire dispose de trois
principaux ports : le Vieux port à marée et le port en eau
profonde de Bloscon à Rosco ainsi que le port traditionnel de
Moguériec en Sibiril. Depuis 1996, les tonnages
débarqués sur ces ports ont été multipliés
par trois, donnant ainsi au Pays Léonard
une place majeure dans l’activité halieu-
tique à l’échelle du quartier maritime de
Morlaix. Cette évolution sexplique, no-
tamment, par la création d’une nouvelle
criée au port de Bloscon en 2003, unique
criée du quartier maritime qui connaît
une croissance rapide et importante.
Gérée par la C.C.I. de Morlaix, elle s’est dotée
d’équipements et d’infrastructures performants
et modernes comme le système d’enchères électroniques.
Le développement de la pêche s’est aussi accompagné d’une
diversication de la production puisqu’à la pêche tradition-
nelle du poisson et des crustacés s’ajoute aujourd’hui l’exploi-
tation du goémon, la récolte et la transformation des algues
à vocation alimentaire et cosmétique. Ces activités ouvrent
la voie à de nouveaux métiers et fait émerger de nouvelles
entreprises sur des marchés de niche. La vocation maritime
du territoire s’arme également par la production ostréicole
puisque la Baie de Morlaix se place en tête des centres ostréi-
coles nistériens.
Le COMMERCE
une réelle dynamique
Avec 355 commerces de détail
en activité, le Pays Léonard attes-
te de sa dimension commerciale
de proximité. Ce secteur repré-
sente 1.440 emplois, soit près de
30 % des emplois salariés sur le
territoire. Les surfaces commer-
ciales de vente sétendent sur
plus de 20.000 m², prédominées
par le commerce alimentaire.
Le développement commercial
concerne principalement le pôle
urbain de la Communauté de
Communes : Saint-Pol de Léon,
qui rassemble la moitié de l’ore et
73 % de la surface commerciale
du territoire, ceci s’explique,
notamment, par le développe-
ment de la grande distribution.
Des secteurs d’activités performants
’Agrcr, l P, l Cmrc
2
Le témoignage
d’Olivier Sinquin,
Directeur de la S.i.c.a.
de St-Pol de Léon
Comment se porte la SICA aujourd’hui ?
La SICA est une structure aujourd’hui bien an-
crée au sein du Pays Léonard. Elle est le 1
er
Groupement de produc-
teurs légumiers et horticoles de France. Elle est aussi n°1 sur certains
produits comme le chou-eur, l’artichaut, le brocolis, l’échalote et
l’endive. 1
er
exportateur de légumes en France, elle représente
12 % du marché national et 3 % du marché européen avec un
Chire d’Aaires global de 240 millions d’euros.
2007 a été une année plutôt atypique pour la SICA. En eet, même si
l’ensemble de la production a été commercialisée, des facteurs exté-
rieurs comme l’évolution du coût de la main d’oeuvre ou l’évolution
des coûts de l’énergie ont quelque peu perturbé notre activité.
Quelles sont les ambitions de la SICA ?
D’ici 2015, cinq actions majeures sont à mettre en place au sein de
l’organisation :
- il nous faut professionnaliser les stations de conditionnement de
la SICA pour disposer d’outils performants et répondre aux évolu-
tions du marché,
- les métiers de l’agriculture vont se diversier et s’enrichir de pro-
fessions nouvelles. Nous devons accompagner activement ce
phénomène au travers de la formation, l’information, la détection
de nouveaux besoins. Il nous faudra savoir proter de l’émergen-
ce de ces nouveaux métiers (logistique, planication, station de
conditionnement...) pour les mettre rapidement au service de nos
exploitants ;
- nous développerons l’outil informatique qui peut représenter une
source d’économie importante pour l’entreprise et un facteur de
sécurité et de traçabilité alimentaire pour le consommateur,
- nous allons investir dans la recherche et l’innovation pour répon-
dre aux nouvelles demandes du consommateur : produits «prêt à
l’emploi» ou le bio qui connaîtront une évolution de près de 50 %
dans les prochaines années,
- enn, nous allons développer nos outils de veille technique,
commerciale et économique pour anticiper et suivre les évolutions
politiques, nancières et sociétales d’une économie mondialisée.
Comment appréhendez-vous l’avenir ?
La variété des productions, la solidarité entre les producteurs, la
compétence du réseau agricole conjuguées au caractère très vision-
naire du léonard représentent une force pour l’agriculture locale.
Nous constituons donc un ensemble très soudé qui nous amène
aujourd’hui à appréhender l’avenir de façon très positive.
GÎTE DE RANDONNÉE
3EDITION SPÉCIALE N° 1 - AVRIL/MAI 2008
Le TOURISME,
un secteur en développement
Par ses 60 kilomètres de façade maritime préservée, son
patrimoine naturel et architectural remarquable, le Pays
Léonard dispose d’atouts indéniables pour s’armer
comme l’une des destinations touristiques incontournables
de Bretagne Nord.
Un défi gagnant
Par son ore touristique complète en matière
d’accueil, d’équipements et de curiosités
(hébergement, gastronomie, équipements
nautiques et sportifs, centre de thalasso-
thérapie...), la fréquentation touristique
ne cesse de croître. Le Pays Léonard a
relevé le dé du tourisme. Un dé qui a
incontestablement contribué à la crois-
sance de l’économie locale.
La valorisation des potentialités
touristiques
L’industrie touristique ne cesse de se développer. La
Communauté de Communes veut ouvrir le territoire à
une nouvelle activité à forte valeur ajoutée : le tourisme
d’aaires et de séminaires. En eet, la création du port de
plaisance et le développement des biotechnologies
amènent à s’interroger sur l’opportunité d’un projet de
Centre de séminaire. Véritable manne économique, le
développement du tourisme d’aaires pourrait s’avérer
très porteur en terme d’image et de notoriété pour le Pays
Léonard. Une étude sur la faisabilité du projet est actuelle-
ment en cours.
Le Pays Léonard tourné vers l’Europe avec la compagnie
«Brittany Ferries»
En nous plaçant à 6 heures de la Grande Bretagne, la compa-
gnie maritime «Brittany Ferries» a permis de désenclaver le
territoire et de favoriser l’industrie touristique. Si à l’origine
de sa création, la compagnie se spécialisa exclusivement
dans le transport de fret, le trac s’est ouvert aux passagers
dès 1974. Après quelques 35 années de fonctionnement, la
compagnie transporte, aujourd’hui, annuellement 507.000
passagers, 155.000 voitures et 9.000 camions depuis
Rosco. Avec plus de 2.500 salariés permanents, la compa-
gnie est le 1er employeur du territoire et le 1er employeur de
marins à l’échelon national sous pavillon français.
Des secteurs d’activités en croissance
l Trm, l Svc  l li
Tourisme
14.575 lits touristiques soit
3,4 % de la capacité d’accueil du Finistère :
• 22 structures hôtelières
pour une capacité d’accueil de 1.156 personnes/jour
• 8 campings
pour une capacité d’accueil de 2.361 personnes/jour
•1.947 résidences secondaires
pour une capacité d’accueil de 9.735 personnes
• 77 structures de restauration
pour une capacité de 4.550 couverts
La spécicité de la Communauté de Communes
du Pays Léonard réside dans l’alliance d’un
tissu économique dynamique, d’un cadre de vie
naturel favorable et d’une notoriété touristique.
Elle est riche de eurons économiques dans les
domaines de la technologie, de l’agriculture, du
commerce, de la santé ou encore du tourisme
auxquels s’ajoute l’esprit entreprenant et
visionnaire des acteurs locaux.
Le Pays Léonard, le
berceau de la thalassothérapie
C’est à Rosco que le docteur Bagot
créa, il y a un siècle, le premier centre de
Thalassothérapie français. Aujourd’hui,
l’établissement bénécie d’une solide
expérience dans les domaines de la santé et
de la remise en forme par le recours à l’eau
de mer, les boues marines, les algues,
les sables et autres substances
extraites de la mer.
C’est toute
une équipe de
bénévoles qui, sous l’égide
du Pays Touristique du Léon,
s’investit dans la valorisation
du patrimoine local en
proposant des visites-
découverte.
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GÎTE DE RANDONNÉE
EDITION SPÉCIALE N° 1 - AVRIL/MAI 2008 4
Le
SERVICE À LA POPULATION
un défi relevé
La Communauté de Communes du Pays Léonard a développé
une importante ore de services de proximité pour la popu-
lation notamment dans les domaines de l’enseignement, la
formation, de l’emploi ou de l’action sociale.
Un pôle d’enseignement développé
Dans le département le plus scolarisé de France, le Pays
Léonard conrme sa vocation de pôle de formation
performant grâce à un réseau d’établissements diversié et
de qualité, du second degré jusqu’aux études supérieures.
Aujourd’hui, le territoire compte 12 établissements «Lycées,
Universités et/ou organismes de formation professionnelle
continue», liés à léconomie locale. Cest notamment sous
l’égide des professionnels du territoire que sest créé l’ISFFEL à
Saint-Pol de Léon, spécialisé dans
la commercialisation des fruits
et légumes et des produits
de la mer ainsi que de la
sécurité alimentaire.
Dans le domaine de la
recherche, la Station
Biologique de Ros-
co accueille, chaque
année, avec le
C.N.R.S. et l’université
de Paris VI, plusieurs
centaines d’étudiants
dont une forte propor-
tion d’étrangers ainsi
que des doctorants en
biologie marine.
Une offre de services publics
renforcée
La Maison des Services, construite par la Communauté de
Communes du Pays Léonard, est aussi une initiative originale
qui, au-delà de faciliter les démarches administratives de la
population, permet de pérenniser, de développer et d’amé-
liorer les services publics à la population. Elle rassemble une
quarantaine d’organismes dans les domaines de lemploi/
formation, du logement et de l’accompagnement social.
Cette structure dispose, par ailleurs, d’un cyber espace en libre
service, de bornes multimédias permettant d’accéder aux télé-
services et loue des salles de réunions équipées ainsi que des
bureaux.
Un niveau de service élevé
Lévolution des modes de vie, le développement du travail
féminin, la exibilité du temps de travail et le nombre croissant
de cellules familiales éclatées rendaient la construction d’une
Maison de l’Enfance indispensable sur le territoire. La crèche/
halte garderie «Moutig» a donc été aménagée pour répondre
à l’attente des jeunes familles. La structure communautaire,
située à Saint-Pol de Léon, compte, aujourd’hui, 48 places
(120 enfants environ concernés) et accueille des enfants de
2 mois ½ à 4 ans. Parallèlement, la Maison de l’Enfance
héberge le Relais Accueil Parents Assistantes Maternelles
(RAPAM) communautaire qui a pour vocation de développer
les modes d’accueil des enfants sur le territoire.
Des secteurs d’activités en croissance
l Trm, l Svc  l li
Le témoignage
de Jean Michel Giguet,
Directeur Général de
Brittany Ferries
Comment se porte la compagnie Brittany
Ferries aujourd’hui ?
En 2007, nous avons assisté à un ralentisse-
ment de l’activité qui nous a conduit à mener une politique tarifaire
plus oensive. Cette stratégie a permis d’acher une activité sta-
ble par rapport à l’année précédente. Brittany Ferries demeure le
premier Tour Opérateur français en Grande Bretagne et génère 10
millions de nuitées chaque année.
Le développement des lignes aériennes à bas prix «Low Cost»
crée-t-il une concurrence à Brittany Ferries ?
Le phénomène de ces compagnies aériennes constitue eective-
ment une forme de concurrence à laquelle s’ajoute aujourd’hui une
nouvelle forme de concurrence entre les destinations européen-
nes, notamment avec les Pays de l’Est et des Balkans. L’activité de
Brittany Ferries est, en eet, très tributaire de la popularité de la
destination «France» auprès des Britanniques.
Quelle place tient aujourd’hui la compagnie dans le développe-
ment économique local ?
Les retombées économiques de la compagnie sur l’économie
locale et régionale sont très importantes en terme de ux nanciers
générés par les dépenses des touristes, en terme d’emplois et de
sous traitance avec les entreprises locales pour la réalisation de
certaines prestations et enn en terme de Taxe Professionnelle
versée par la société.
Comment appréhendez-vous l’avenir de Brittany Ferries ?
Nous regardons l’avenir avec beaucoup de sérénité. Nous sommes
très optimistes sur le devenir de la société et plus généralement
sur l’avenir de la région. Nous vivons actuellement une mutation
douce des activités économiques du secteur (tourisme, loisirs,
plaisance...). Cette région a des atouts incontestables pour devenir
une destination très prisée.
« 1
er
établissement
d’enseignement français dans
le secteur des fruits et légumes et 3
ème
établissement dans le secteur des produits de la
mer, l’ISFFEL est aujourd’hui reconnu au niveau local et
national. Son originalité :
- c’est un centre de formation professionnel préparant
directement un métier,
- ce sont les producteurs qui forment des distributeurs,
- il diversie les formations (sécurité alimentaire, logistique,
management des services...) dans le but de
valoriser les produits bretons,
- il développe une double approche de l’enseignement par
la technicité et la capacité d’analyse, ce qui permet de
former des personnes au potentiel
évolutif important.
»
Patrice Priser,
Directeur de l’ISFFEL
C’est toute
une équipe de
bénévoles qui, sous l’égide
du Pays Touristique du Léon,
s’investit dans la valorisation
du patrimoine local en
proposant des visites-
découverte.
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