Résumé
Notre étude s‘est axée sur l‘évaluation de la prévalence et de l‘intensité des hémoparasites
chez les lézards appartenant à quatre espèces (Lacerta pater, Podarcis hispanica vaucheri,
Psammodromus algirus et Acanthodactylus erythrurus belli), et collectés sur 3 sites répartis
dans différents milieux d‘El Kala : Brabtia, Boumalek et El Ghorra.
Ces espèces des lézards se sont révélées porteurs d‘au moins un hémoparasite avec par ordre
de fréquence Plasmodium (60%), les Microfilaires (43,33%). Hepatozoon (20%) Rickettsia
(16,66%). Haemoproteus et Trypanosoma réunissent chacune (6,66%), Fallisia, Karyolysus et
Hemolivia avec une valeur de (3.33%).
Ces différents genres se répartissent en 23 espèces de la façon suivante : Plasmodium
vaughani, Plasmodium lepidaptiformis, Plasmodium gologoloense, Plasmodium tomodoni,
Plasmodium matutinum, Plasmodium marginatum , Plasmodium leucocytico sp, Plasmodium
giovannolai, Haemoproteus fallissi, Fallisia dominicensis, Fallisia thecadactyli, Rickettsis
sp, Plasmodium scelopori, Plasmodium cordyli, Haemoproteus balli, Karyolysus sp, Fallisia
simplex, Plasmodium falciparum. Hemolivia mariae, Free gamont of Hepatozoon,
Trypanosome thecadactyli, Trypanosome poinsetti et les Microfilaires.
Pour analyser ces observations, nous avons envisagé l‘interaction de deux variables :
environnementale (site de capture) et propres à l‘espèce de lézard (capacité de défense
immunitaire).
Il est évident que certains parasites infectent préférentiellement certaines espèces.
Psammodromus algirus présentent des prévalences et d‘intensités d‘hemoparasites
significativement plus élevées, En revanche, Acanthodactylus erythrurus belli sont moins
porteurs de parasites, ainsi que, le site d‘El Ghorra compte l‘habitat le plus riche en espèces
d‘hémoparasites.
Les dénombrements de cellules du système immunitaire qui servent ainsi d‘indicateurs de la
réponse immunitaire montrent la prédominance des lymphocytes (52%) viendront par la suite
les basophiles (23%), les éosinophiles (18%), les azurophiles (3%), les hétérophiles (2%), les
neutrophiles, les monocytes et les amas de thrombocytes qui réunissent chacune (1%).
Ces résultats indiquent une relation entre un niveau élevé de lymphocytes et l‘infection, par
Plasmodium.