Sentier botanique de Tao Commune de Hyehen (Hienghène) 5 7 4 3 1 2 6 8 10 16 14 9 15 13 11 12 18 19 17 21 20 23 22 24 25 Les espèces du sentier botanique Remerciements Les auteurs, Dayu Biik (Selvyna Levy) et Noé Conservation (Magali Rossi), tiennent à remercier la classe 6ème 2 promotion 2013 du collège de Hienghène ainsi que leur professeur de SVT pour leur implication dans la réalisation de ce projet ; les personnes ayant contribué à l’identification des plantes et de leurs usages (les anciens des tribus de la commune de Hienghène, Maria Ouillatte, Jean Jacques Folger, Jonas Tein, Wanguene Maurice, Hervé Vandrot, Julien Barrault CIE et Jean-Pierre Butin) ; les relecteurs (Bernard Suprin, Julien Barrault et Jean-Marie Veillon) ainsi que les photographes (Julien Barrault, Selvyna Levy, Magali Rossi et Pierre Bachy) ayant gracieusement mis à disposition les photographies de ce livret. UICN CITES Légendes Feuille 2 Espèce en danger Fleur Fruit Endémique Annexe II Les mots en gras sont définis dans le lexique en page 19 Présentation du sentier botanique et de la réserve du Mont Panié L es chemins, les sentiers, les roches et les voies d’eau sont autant d’éléments naturels qui peuvent faciliter la communication entre les Hommes et leurs cultures. Situé à 45 min au nord du village de Hienghène, le sentier de Tao est un chemin de randonnée remarquable mais pas seulement. En effet, c’est aussi la voix de la transmission d’un patrimoine exceptionnel, à l’image de celui de la réserve du Mont Panié. Cette réserve protège 5 400 hectares de forêt dense humide, abritant une faune et une flore remarquable, endémique, rare et souvent menacée (254 espèces considérées comme menacées par l’IUCN). Espèces pionnières, de savane, de sous-bois, de lisière, ou de forêt de basse altitude… autant de richesses botaniques et culturelles, qui constituent l’essence du théâtre vivant et perpétuel que vous découvrirez en arpentant ce sentier. Les espèces ont été choisies en premier lieu pour leur valeur culturelle, les usages et noms en langue (némi) ont été répertoriés auprès des anciens des tribus par les élèves de la classe de sixième du collège de Hienghène. 3 1 Angiopteris evecta Marattiacea Fougère royale à tiges vertes - Dova Usages traditionnels Son rhizome contenant de la fécule était consommé dans les temps de disette. Les pinnules macérées dans l’huile de coco seraient un remède contre les rhumatismes. Biologie, écologie Forêts humides de Madagascar au Japon. A la différence de la fougère royale noire, ses frondes sont ramifiées une seule fois. Elle est menacée par les cerfs qui la broutent et empêchent sa régénération. 2 < Sores Ficus habrophylla Moraceae Figuier, pommier à roussetttes - Maâdjing Usages traditionnels L’écorce de l’arbre est utilisée pour la confection du bwanjep (instrument de musique). Dans les tribus de la vallée de Hienghène, il est interdit de brûler son bois car il représente la femme. Biologie, écologie Egalement présent à Tanna au Vanuatu. Commun dans les forêts dégradées de basse altitude. Les figues, de grande taille sont très appréciées des roussettes… et des humains qui le consomment en tartes, confitures ou gelées. 4 3 Cerbera manghas var. manghas Apocynaceae Faux manguier - Thoogec Usages traditionnels Consommer la sève empoisonnée du faux manguier entraine les vivants dans le monde des morts. Il est installé près de la grande case, qui est elle aussi un espace de relation entre les deux mondes. L’eau filtrée par ses feuilles constitue un remède pour les maladies provoquées par la transgression des interdits. Les feuilles servent à envelopper la viande cuite au four. L’amande de son fruit, très toxique, est utilisée pour empoisonner les poissons. Biologie, écologie De l’océan Indien au Pacifique. 4 Crossostylis grandiflora Rhizophoraceae Palétuvier de montagne - Doaréne Usages traditionnels Il est traditionnellement utilisé pour construire les charpentes de case. Biologie, écologie Arbuste, parfois petit arbre (rarement plus de 5 m), au bois proche de celui du hêtre, et pourvu de courtes racines échasses. Il se reconnait aisément par ses boutons floraux tétragones à l’aisselle des feuilles (rouge-rosé à la base, blancs vers le haut). 5 5 Sphaeropteris intermedia Cyatheaceae Fougère arborescente à coeur blond - Awa Usages traditionnels Autrefois, les ballons étaient rares, les enfants s’amusaient à récupérer la mousse à l’intérieur de la fougère pour concevoir leur ballon ou leur balle pour le cricket. La membrane intérieure était utilisée pour fabriquer les pointes de sagaie ainsi que les flèches pour chasser la roussette à l’arc. Biologie, écologie Répandue sur toute la Grande Terre, elle colonise rapidement les zones dégradées. C’est la plus grande fougère du genre, elle peut atteindre 30 m de hauteur. Elle se distingue par son coeur blond et de grandes écailles blanchâtres à la base des pétioles. CITES Annexe 6 II < cœur de 6 Usages traditionnels Son bois dur et lourd est intéressant pour la construction, et agréable à travailler en sculpture. Les feuilles jaunes qui viennent de tomber au sol sont ramollies à la flamme et appliquées comme des compresses sur les contusions ou les furoncles. L’écorce est utilisée comme purgatif et tonifiant. On fait des colliers avec ses fleurs parfumées. Biologie, écologie Petit arbre parfois épiphyte et étrangleur, aux fleurs odorantes. la fougère 8 Fragraea berteroana Gentianaceae Bois pétrole, Bois tabou - Gûéc Joinvillea plicata Joinvilleaceae Roseau plissé - Fala Usages traditionnels Cette plante était utilisée pour faire les berceaux des bébés. Les feuilles servent d’enveloppe pour les mwatas (préparation à base de banane et de coco). Biologie, écologie Présent dans tout le SudOuest du Pacifique, c’est une plante pionnière et cicatricielle, appropriée par exemple pour fixer les déblais. Elle est toutefois broutée par les cerfs. 7 7 Ficus prolixa Moraceae Banian caoutchouc, banian du Pacifique, figuier à rideaux - Thûk Usages traditionnels C’est un arbre sacré en Inde et dans le Pacifique. Il tient une place particulière dans la culture Kanak : habitat des esprits et des ancêtres, il peut être un lieu de sépulture. Il est aussi le symbole de la permanence et de l’union des clans de la Grande Terre et des îles Loyauté. Son abattage est prohibé, son écorce n’est jamais gravée et il convient, à proximité d’un banian, de se conduire avec respect, comme lors de la visite d’une église. Il a également de multiples usages : le latex séché sert pour faire des balles de cricket ; les racines aériennes, fines et souples, font office de liens ; l’écorce battue peut être tissée, les bandes des étoffes ainsi faites étant utilisées pour les coutumes. Biologie, écologie Le banian est originaire d’une région comprise entre la Nouvelle-Calédonie, l’Australie, les îles Ryuku, l’Inde et la Chine. Cet arbre peut être épiphyte, il s’installe plus souvent sur les rochers et les falaises, que sur les arbres qu’il étrangle : ses racines s’entrelacent et se soudent en un filet serré autour du tronc, qui étouffe l’arbre porteur, par ailleurs privé de lumière par les feuilles du banian. Ses figues sont consommées par les roussettes. Le banian est lié à l’histoire de Téâ Kanaké, le premier homme : « Afin de tout savoir sur la vie des hommes, Téâ Kanaké décide de connaître la mort ; il entre dans le banian qui est le corps des esprits. Par ses racines qui pénètrent aux pays souterrains, il visite le pays des morts, et en ce ventre maternel, il se transforme. » 8 Gymnostoma webbianum Casuarinaceae Bois de fer de rivière - Yomwéen 9 Usages traditionnels Les branches de cet arbre sont toujours tortueuses, ce qui laisse à penser qu’il est l’habitat préféré des lutins. Biologie, écologie Arbre poussant sur les bords des creeks, ses branches sont retombantes (port pleureur). 10 Sannantha virgata Myrtaceae Fausse bruyère - Hoony o duet Usages traditionnels Les feuilles séchées sont utilisées pour les tisanes (diurétique, sudorifique, calmante, son parfum rappelle celui du romarin), ou répulsif contre les mites. On confectionne des balais avec les rameaux. Biologie, écologie Petit arbuste buissonnant des forêts sèches, maquis et savanes. Plante utile en revégétalisation, car elle réagit très bien après les feux, en rejetant vigoureusement. 9 11 Drynaria rigidula Polypodiaceae Diadik ou Diadit Usages traditionnels Ramassées par paire et frottées l’une contre l’autre, les feuilles marron sont utilisées pour faire de la musique. Lorsqu’un enfant en âge de parler ne parle toujours pas, la maman tape sa bouche avec une feuille afin qu’il puisse parler. Biologie, écologie Fougère présente de la Malaisie à la Polynésie. Le plus souvent épiphyte, elle a 2 sortes de feuilles : celles de la base, stériles, comme de la dentelle, piègent l’humus ; les feuilles vertes, qui émergent du pied mère, et portent les sores et/ou font la photosynthèse. Les rhizomes sont recouverts d’une sorte de fourrure fauve. 12 Acronychia laevis Rutaceae Guéxit Usages traditionnels Les Maréens disent que les roussettes mangent les feuilles pour se purger, ce qui donne un goût amer à leur chair. C’est une plante médicinale très importante et fréquemment utilisée (feuilles et écorce tonifiante, traitement des douleurs articulaires, etc.) Biologie, écologie Arbuste plutôt inféodé à la forêt sèche et au maquis minier. 10 13 UICN Espèce a faible risque Alstonia costata Apocynaceae Arbre à haricots - Thigic Usages traditionnels La sève est utilisée pour faire du chewing-gum. Biologie, écologie Présent sur toute la Grande Terre, des forêts humides aux maquis para-forestiers. Ses longs fruits pendants (environ 30 cm) sont un bon critère d’identification, d’autant qu’ils restent longtemps sur l’arbre. 14 Codia incrassata Cunoniaceae Him o duet Usages traditionnels Espèce considérée dans la culture kanak comme la main de la forêt, qui fait avancer la forêt, en raison de sa capacité à recoloniser les espaces dégradés, notamment après le passage du feu (bonne espèce cicatricielle). Biologie, écologie Espèce présente uniquement dans le Nord Est. Elle peut former des peuplements monospécifiques par endroit (chablis, lisière). 11 15 Nepenthes viellardii Nepenthaceae Gourde du mineur, gobe-mouche Usages traditionnels La tige souple et résistante est utilisée en vannerie. Biologie, écologie Cette liane a une prédilection pour les lisières, de forêt ou de maquis. Elle est carnivore : les insectes piégés dans les urnes (feuilles modifiées) constituent un apport complémentaire à la photosynthèse, vital pour la plante lorsqu’elle se développe sur des sols pauvres. La taille et la couleur des urnes sont très variables selon les conditions du milieu.. UICN Espèce a faible risque CITES Annexe II PR 12 en PN e é G é OT et PS 16 Melaleuca quinquenervia Myrtaceae Niaouli - Yhoonik Usages traditionnels Le niaouli est un arbre à usages multiples : l’écorce (la peau) sert de couverture pour le toit de case ; le bois pour la construction ; lors des épidémies de grippe les feuilles, portées à ébullition, dégagent une odeur permettant de déboucher les narines, soulager les maux de tête. Les feuilles sont également utilisées pour la production d’essence de niaouli (antiseptique, pectorale, cicatrisante, antalgique et calmante). Le nectar des fleurs fournit un excellent miel, et le bois un bon charbon. Biologie, écologie Arbre originaire du Queensland (Australie), répandu en Nouvelle Guinée, Indonésie, Madagascar, Malaisie, pouvant être très envahissant. Ses feuilles froissées dégagent une odeur balsamique (goménol). 17 Dicksonia thyrsopteroides Dicksoniaceae Fougère arborescente - Ka CITE Ann exe I I S Usages traditionnels Le tronc est utilisé pour la sculpture. Biologie, écologie Ses feuilles fertiles sont pratiquement réduites aux nervures. C’est une espèce commune dans les forêts humides du Centre et du Nord de la Grande Terre. PR en PN e é G é OT et PS < sporanges contenus dans les sores 13 18 Barringtonia longifolia Lecythidaceae Douko - Whiip Usages traditionnels C’est un bon bois de construction et une plante ornementale d’entretien facile. Biologie, écologie Les feuilles rougissent avant de tomber. Les infrutescences ressemblent à de petits régimes de banane. Les fleurs sont fréquentées par les abeilles et très appréciées des roussettes. 19 Basselinia gracilis Arecaceae Thep lé kùc PROTé Gée en Biologie, écologie Petit palmier poussant souvent en touffes, aux gaines formant un manchon bien défini. Il fait partie des 38 espèces de palmiers endémiques que l’on compte en Nouvelle-Calédonie. 35% de ces espèces sont menacées, par la réduction, la fragmentation et la dégradation de leur habitat, la forêt humide. 14 PN 20 Pandanus spp. Pandanaceae Pandanus - Fimayuk Usages traditionnels Ses feuilles sont utilisées, une fois les épines enlevées, pour la vannerie, dans la confection de nattes, paniers. Les nattes ainsi tressées font partie des offrandes coutumières, et étaient réputées à Houaïlou, où on les échangeait contre les parures de coquillages de Canala. Le corbeau utilise le bord de la feuille pour concevoir un outil lui permettant d’attraper des larves d’insecte dans les trous de bois pourri. Biologie, écologie La famille des Pandanus est très répandue en zone tropicale. Il en existe 21 espèces en Nouvelle-Calédonie, dont 19 endémiques. Les fruits volumineux sont un apport de nourriture important pour le notou qui en est friand. Ils ont souvent des racines échasses à la base de leur tronc. P éeS e ROTéG n PN 15 21 Phyllanthus valeriae Phyllanthaceae Biologie, écologie Arbuste de sous-bois commun dans le Nord-Est, de Ouaïème à l’Ignambi, entre 100 et 900 m. Stipules à l’aisselle > des feuilles 22 Sphaeropteris novaecaledoniae Cyatheaceae Fougère arborescente à cœur marron Biologie, écologie Elle peut atteindre 20 m de haut. Le cœur marron, d’aspect velouté, permet de la distinguer des autres fougères arborescentes. Les pétioles sont également couverts de petites écailles brunes. 16 23 Alsophila stelligera Cyatheaceae Fougère poils de roussette CITES Annexe II Biologie, écologie Cette fougère arborescente, peu commune, se distingue des autres par sa base conique, ainsi qu’un manchon très épais ressemblant à la toison de la roussette (feutrage roux-noirâtre), dans lequel le doigt peut s’enfoncer. < Aspect du manchon 24 Calophyllum caledonicum Calophyllaceae Tamanou de montagne - Pio Usages traditionnels Le bois du tamanou de montagne est utilisé en menuiserie, il est dur lourd, rosé. Il doit être scié sur quartier pour ne pas vriller. Ses graines sont riches en huile, et son écorce est utilisée pour la confection de teintures rouge-brun. Biologie, écologie C’est un des arbres les plus communs de la chaine centrale. Il peut atteindre 20 m, produit un latex jaune, et des fleurs à odeur de tilleul. Ses fruits à pulpe mince contiennent une partie ligneuse avec une grosse amande. écorce > 17 25 Agathis moorei Araucariaceae Kaori blanc - Dayu Usages traditionnels Son bois était traditionnellement utilisé pour la fabrication des pirogues. Ses graines servaient à se nourrir en cas de disette lors des grandes sécheresses. La résine est un antiseptique. Son écorce et ses feuilles entrent dans la préparation des décoctions qui soignent les maladies provoquées par la violation des interdits. Dans certaines régions de la Grande Terre, il est planté à côté du pin colonnaire et symbolise le lignage de haut rang et la belle ordonnance des hiérarchies. Dans l’aire Païci et à Koumac, ses cônes symbolisent les clans unis autour de la chefferie. Lors des évènements de 1985, Edgard Pisani Espèce v ulnérab le et Jean-Marie Tjibaou ont discuté des moyens de réconciliation au pied du kaori blanc dit «de Pisani», à Hienghène. UICN Biologie, écologie Cette espèce est de grande taille (peut atteindre 30 m) avec de gros cônes à graines, contenant 100 à 150 graines fertiles. Cette espèce d’Agathis, bien que répandue sur la Grande Terre, est menacée. 18 e PROTéGé en PN Elle fait partie des 42 espèces de conifères endémiques que l’on trouve en Nouvelle-Calédonie. La diversité de conifères présente sur le territoire est exceptionnelle (7 % de toutes les espèces de conifères de la planète), mais la moitié d’entre eux sont menacés (selon les critères de l’UICN). Glossaire Chablis Arbre renversé naturellement (vent, vieillesse) CITESConvention on International Trade of Endangered Species (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) EndémiqueQualifie une espèce dont l’aire de répartition est limitée à une aire donnée (ici le territoire calédonien) EpiphyteSe dit de plantes poussant sur les arbres, sans y puiser leur nourriture (à la différence des parasites) Fronde Feuille de la fougère GainePoint d’ancrage entre le tronc du palmier (stipe) et la base de la feuille (pétiole) Infrutescence Fruits organisés en un ensemble Ligneux Se dit d’un végétal qui a la consistance du bois (contient de la lignine) Pétiole «queue» de la feuille PionnierDésigne le premier type des stades de colonisation d’un milieu fraichement perturbé Pinnule Chacune des divisions d’une feuille de fougère RhizomeTige souterraine vivace, très souvent horizontale, émettant chaque année des racines et des tiges aériennes SorePaquet de spores réunies sous la fronde de la fougère (tache marron en forme de point) UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature Bibliographie Barrault J., Le Sentier du Pont Tamanou, CIE, 42 pages. Hersen A., Barrault J., 2012, La forêt humide, Collection CIE-milieux naturels, 33 pages. Kasarhérou E., Wedoye B., 1998, Guide des plantes du chemin Kanak. Agence de développement de la culture Kanak. 78 pages. Lormée N., Cabalion P., Saikulé Hnawia E., 2011, Hommes et plantes de Maré, IRD Editions, 358 pages. Suprin B., 2011, Florilège des plantes en Nouvelle-Calédonie, Tome 1, Editions Photosynthèse, 519 pages. Suprin B., 2011, Florilège des plantes en Nouvelle-Calédonie, Tome 2, Editions Photosynthèse, 495 pages. Suprin B., 2013, Mille et une plantes en Nouvelle-Calédonie, Editions Photosynthèse, 382 pages. 19 Créée en 2004, avec le soutien de Conservation International et de la Province nord, l’association Dayu Biik est gérée par des membres des communautés locales riveraines du Mont Panié. Elle met en œuvre le plan de gestion de la réserve de nature sauvage du Mont Panié et d’autres activités à l’échelle locale, visant à préserver la biodiversité de la région et à promouvoir le développement d’activités économiques en lien avec la conservation de la nature, l’éducation à l’environnement et l’écotourisme. Pour plus d’informations, contactez-nous : Tél. : (687) 42 87 77 - Mail : [email protected] Association Noé Conservation Noé Conservation est une association française créée en 2001. Depuis 2010, un programme de conservation des Palmiers et Conifères est développé de façon partenariale en Nouvelle-Calédonie. Le partenariat avec Dayu Biik permet d’œuvrer à la conservation d’une espèce de palmier menacé, micro-endémique du Mont Panié : le Clinosperma macrocarpa. Pour plus d’informations sur le programme et le projet de terrain : www.noeconservation.org 20 Imprimé sur du papier FSC Ce livret a été réalisé avec le soutien des «Nickels de l’Initiative SLN» Poindimié - Tél. 42.46.57 Association Dayu Biik