Régions Brabant wallon Toute la raison d’être de “La Jambette” L orsque l’on est motivé, lorsque l’on croit en ses rêves, ceux­ci de­ viennent réalité. “Comme tous pa­ rents, nous pensons souvent au futur de nos enfants, perspective assez inquiétante pour des enfants extraordinaires, compte tenu du grand manque de places et du peu de centres chaleureux. Le manque de subsides n’y aide pas. D’où la naissance de notre projet “La Jambette” : fonder un centre de jour familial et un centre d’acti­ vités intergénérationnel pour garder une dynamique de partage avec l’extérieur.” Delphine Rolin Wallef et Anne Car­ tuyvels Denonville ont installé leur centre dénommé “La Jambette”, rue de Bonlez au numéro 16, à Grez­Doiceau. Ce lieu est un écrin de verdure re­ marquable autour d’une ferme aux multiples bâtiments qui trouvent, l’un après l’autre, des projets d’occupation liés à des synergies avec l’hippothéra­ pie. “Les sept chevaux de notre centre sont vraiment dans des conditions idéa­ les, explique Anne. Outre la piste, nous disposons d’un cheminement à travers les cinq hectares de prairie, afin de proposer des promenades les plus variées possibles, en veillant à nous insérer au mieux dans l’environnement existant. Mais d’autres projets existent avec un potager et aussi l’arrivée prochaine d’un âne.” Les divers projets qui sont menés sont d’ailleurs tous soigneusement ré­ fléchis et veillent chacun à un intérêt majeur, la solidarité et le respect de l’autre. Il faut se rendre sur les lieux pour se rendre compte comment, avec un cœur gros comme ça, ces deux femmes œuvrent bénévolement à la réussite d’un projet de vie, qui les occupe sept jours sur sept et pour lequel elles ont décidé de tout miser. Pour tenir le coup, elles puisent leur énergie chez les patients qui viennent participer à ces cours d’hippothérapie, et qui démontrent le courage face à leur situation. Il suffit de voir leur visage s’illuminer à chaque leçon pour comprendre que “La Jambette” a toute sa raison d’être. Après avoir obtenu une aide apprécia­ ble de la Province du Brabant wallon, et une assistance administrative de la commune de Grez­Doiceau, c’est le ministre Antoine qui vient leur appor­ ter une garantie d’avenir en subsidiant les projets d’extension et de confort pour les utilisateurs. Saul Énumératif Un projet humain ‣ La Jambette, c’est l’intégration SAUL Copie destinée à [email protected] Grez-Doiceau L’inlassable travail de deux bénévoles porte ses fruits dans ce centre de jour. Anne et Delphine s’activent, bénévolement, dans leur centre avec ces cours d’hippothérapie qui plaisent énormément. Un subside providentiel de 229 570€ Lors des deux visites du ministre Antoine, hasard du calen­ drier, les conditions climatiques étaient, à chaque fois, désastreuses. Si André Antoine a pu constater que cela n’empêchait pas Fabrice, patient de la Jambette, à braver les averses, pour terminer dégoulinant, le Ministre ne pouvait qu’être un peu plus convaincu encore du bien­fondé de l’intervention de ses services dans la subsidiation des tra­ vaux à venir ! En dégageant un subside de 229570€ sur un montant total 245768,80€ hors TVA, cela permet de concrétiser les ambitions d’extension de la Jambette qui prévoit la cons­ truction d’une couverture partielle de la piste existante mais aussi trois nouveaux boxes qui répondront précisément aux besoins de confort pour l’animal mais aussi à une approche thérapeutique et pratique par les patients. Un bâtiment de stockage sera en outre réalisé tout comme des emplacements de parking avec trois places pour les 12 personnes à mobilité réduite ainsi que cinq autres places pour les visiteurs. Delphine Rolin Wallef et Anne Cartuyvels Denonville sont ravies de ce geste. Si elles espéraient une aide, si elles ont pris leur bâton de pèlerin pour aller frapper à toutes les portes, elles n’étaient pas résignées mais ne croyaient pas à une fin aussi heureuse. “Ces deux jeunes et dynamiques mamans touchées par la question du handicap dans leur vie familiale, recourent à l’hip­ pothérapie comme complément aux soins médicaux de person­ nes valides ou porteuses de handicap, a rappelé le Ministre. L’Asbl développe principalement son pôle équestre avec de l’hippothérapie, de l’équitation adaptée, de la voltige, de l’atte­ lage et une découverte du monde du cheval. Je suis convaincu que le sport contribue, à l’instar de Joachim Gerard, à une pleine intégration de la personne moins valide dans notre société.” Saul et l’épanouissement des personnes valides et moins valides, tant au niveau individuel que collectif, par l’accomplissement d’activités au niveau de la ferme mais aussi artistiques, culinaires… C’est aussi privilégier des moments d’échanges avec la famille afin de mettre en place un projet personnalisé en veillant à continuer à évoluer et à apprendre. Il s’agit aussi d’établir une ambiance familiale, axée sur l’interaction entre les différents intervenants afin que chacun se sente concerné par l’ASBL, en responsabilisant et valorisant chaque personne. Chaque séance ou activité proposée a pour objectif d’offrir un moment de plaisir, de découverte, d’apprentissage et incitera la personne à se dépasser, à repousser ses propres limites. Saul La Libre Belgique - lundi 12 mai 2014 © S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.