PARVUS LIBER Sous SyLLa (-80) numéro d’Avril
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L’HISTOIRE DES GUERRES
Ces dernières années (entre -88 et -81), nous avons essuyé deux guerres civiles à Rome
comme dans toute la péninsule italienne. Suite à ces guerres, une terrible tragédie s'est abattue
sur la ville. Je veux bien entendu parler de la prise de pouvoir du terrible Sylla, du parti des Op-
timates. Je suis, bien sûr, partisan, comme vous avez pu le remarquer, du parti des Populares.
J'aimerais revenir sur cette dernière période qui a fait chaviré la république vers cette terrible
dictature.
La première guerre civile commença en -88, il y a 8 ans. Elle a opposé deux généraux
Marius et Sylla, chefs de deux factions politiques, les Populares et les Optimates. Ils voulaient
tous les eux le contrôle de la république romaine. Ils se sont déchainés sur toute la péninsule
et Rome car ils ont des partis politiques différents et Sylla a été chargé de la guerre contre le
roi Mithridate IV, en Orient, à la place de notre cher Marius.
Il y a donc 8 ans, Sylla se fait élire au consulat à cause de sa victoire peu méritée en Numidie et
de ses autres victoire pareillement méritées durant la guerre soutenu par les aristocrates. Ma-
rius avait tout "miser" sur la guerre contre le roi Mithridate IV qui devait lui être dévolue espé-
rant ainsi obtenir un coup d'éclat qui lui permettrait de reprendre les rênes du pouvoir. Suite
aux émeutes qu'il a dirigées, Marius s'exila quelques temps mais il revint avec ses troupes. Il
déclencha alors la première guerre civile. Mais, le soutien sans faille des Caecilii Metelli
(personne qui soutienne la femme de Sylla) à Sylla fit penser quelques temps à la victoire de
Sylla sur Marius. Grâce au commandement de la guerre en tant que consul donné à Sylla, Ma-
rius obtint gain de cause grâce à un plébiscite peu encadré. Mais Sylla fit semblant d'accepter le
commandement de la guerre et rejoignit ses troupes en Campanie. Il marcha avec ces derniè-
res sur Rome. L'acte, d'une illégalité sans précédent, mit la ville à feu et à sang. Par la suite, il
prétendit dans un discours : « Je veux rétablir la sérénité et la légalité dans cette ville où l'illé-
galité, la violence et le crime grandissent de jour en jour ».
Après que le tyran Sylla ait éliminé la majorité de nos forces (les Populares), il fit voter par des
sénateurs épouvantés un senatus-consulte mettant tous ces adversaires hors-la-loi. Grâce à
son talent de réflexion, Marius, réussit à fuir avec une poignée de partisans sur l'île d'Ischia.
Pendant ce temps, le stupide Sylla partit, satisfait, avec ses troupes en direction de Pont-Euxin.
Marius revint, pendant cette absence, et fit une alliance avec Lucius Cornelius Cinna. Ils dirige-
ront, ensemble, le parti des Populares laissant leur collègue Gnaeus Octavius "sur le tapis" (si
je puis m'exprimer ainsi). En -86, pour se venger du massacre de son ennemi, Marius exila ou
tua la plupart des amis et des partisans de Sylla. Nous sommes encore en deuil de notre cher
Marius qui mourut subitement, de façon très douteuse, pour des raisons que nous ignorons
encore, suite à ces actes.
Le début de la seconde guerre civile, il y a 2 ans, en -82 fut marqué par le retour du ter-
rible Sylla qui massacra une majorité de ses opposants (Notre parti évidement, les Populares)
dirigé à la mort de Marius par Cinna. La seconde guerre civile a elle aussi opposé les deux par-
tis (Populares et Optimates) mais différentes personnalité se sont affrontées. Le fils adoptif de
Marius, Caius Marius "le jeune", a pris la relève de son père au côté de Cinna. Dans le parti
des Optimates, deux personnalité ont rejoint Sylla : Crassus et Pompée.
Cinna va en Campanie pour rallier les troupes laissé par Sylla à sa cause. Il lève, alors une nou-
velle armée et va jusqu'à recruter des esclaves. Il a l'intelligence avec Marius, Gnaeus Papirius
Carbo et Sempronius de marcher sur Rome et l'assiéger sans qu'ait lieu AUCUNE effusion de
sang. Suite à cette attaque les Populares sont les maîtres de Rome. Le Sénat capitule et prend
part à l'élimination des partisans de Sylla par des interdictions en se souciant bien sûr de leur
donner un caractère légal
censuré
Censuré
censuré