728 ODE meux en mythologie, la Colocase ou Lotos des anciens

728
ODE
meux
en mythologie, la
Colocase
ou Lotos des anciens, qu'il
ne faut point confondre avec un
autre
Lotos (V.
LOTOS),
es-
pèce
de Jujubier. Sa fleur, qui
sort
et
rentre
dans l'eau au
lever
et au coucher du soleil, passait pour
être
la favorite du
dieu
du jour. Les peuples du Nil en couronnaient leur Osiris
et
représentaient
ce Nymphaea dans leurs hiéroglyphes et sur
leurs monnaies. On mangeait autrefois ses racines sous le
nom
de
Colocase.
Elles
sont encore usitées, ainsi que ses se-
mences nommées
Fèves
d'Egypte ou politiques.
Elles
donnent
une bonne farine pour le pain. Le N.
BLEU
vient des mêmes
régions.
11
est fort beau, mais encore assez
rare.
Tous
les voyageurs ont pu admirer au jardin américain de
Londres
le célèbre
Victoria
regia,
qui
appartient
aussi à la
famille
des Nymphœacées. Les fleurs de cette plante vrai-
ment royale ont de 4 à 5 décimètres de diamètre, et ses
feuilles
ne mesurent pas moins de
G
mètres de circonférence.
Celles-ci
sont munies sur leur page inférieure d'agrégations
de cellules pleines
d'air,
et, quand elles sont chargées égale-
ment, elles peuvent
supporter
un poids de 50 à 60
Kilo-
grammes.
0
OBËAU.
V.
PEUPLIER
BLANC.
ODEURS.
Exhalation de molécules extrêmement ténues,
s'imprimant sur la membrane olfactive et l'affectant diverse-
ment.
Dans
le règne végétal, qui de tous en est le plus agréa-
blement et le plus abondamment pourvu, elles sont une-
crétion invisible mais réelle des parties odoriférantes, fleurs,
feuilles,
racines, etc. Les odeurs sont parfumées, aromatiques
ou
fétides, et agissent de différentes manières sur le système
nerveux. Les unes enivrent, empoisonnent,
rendent
stupide ;
d'autres
sont
sternutatoires
et spasmodiques; très-peu sont
repoussantes, la plupart agréables et délicieuses. L'odeur
bonne ou mauvaise des plantes est souvent une indication de
leurs qualités salubres ou dangereuses. C'est ainsi que la
puanteur de la Jusquiame, de la Belladone, de la
Ciguë
et
d'autres
plantes vénéneuses
porte
à les fuir, tandis que
tout,
dans nos fleurs odoriférantes et nos fruits parfumés, nous in-
vite
à les cueillir.
Les
odeurs peuvent
être
affectées à différentes parties de la
plante; elles émanent de la racine dans les
Valérianées,
de
l'étui ligneux dans le Laurier et les bois de
senteur,
de l'écorce
dans le Myrte, des feuilles dans les Labiées, des fleurs dans
laRose,
l'ÔEillet,
la Jonquille, etc.; ce sont elles
surtout
qui
1 / 1 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !