22 octobre 2012
Nous considérons le projet de loi comme acceptable, en raison des
éléments ci-après :
- Il définit de façon correcte la profession de psychologue
clinicien en même temps que le niveau de formation
nécessaire préalable.
- Il décrit l’exercice de la psychologie clinique dans le cadre
d’une pratique autonome.
- Il reconnaît la responsabilité du psychologue clinicien en
tant qu’il exerce sa pratique dans une optique et dans le
respect des limites de ses compétences.
- Il ouvre des perspectives avec l’instauration de conseils
adéquatement constitués et de procédures nécessaires à la
reconnaissance de l’exercice de la psychologie clinique et
pour le contrôle y afférant.
- Il décrit les responsabilités des praticiens professionnels de
la psychologie clinique
De façon telle qu’il s’avère possible d’intégrer la profession
dans le système de santé publique.
La Fédération belge des psychologues a également pris
connaissance des propositions alternatives déposées par Monsieur
Yvan Mayeur et Madame Colette Burgeon relatives à un « exercice
de la santé mentale » conçu dans un esprit plus large.
Un distingo entre santé mentale et santé physique, tel qu’avancé
dans le projet précité, ne nous paraît pas défendable compte tenu
des développements actuels dans le domaine de la science
psychologique et de ses applications en matière d’aide à la santé,
d’une part, et des évolutions récentes de la législation au sein des
pays limitrophes du nôtre, d’autre part.
Le projet de loi concernant l’exercice de la psychologie clinique
incarne, de plus, une étape favorable pour l’élaboration dans le futur
d’un texte de loi visant les psychothérapeutes.
En accord avec les intentions de ses statuts, la Fédération Belge
des Psychologues souhaite actuellement focaliser son attention sur
l’obtention d’un statut adapté pour les psychologues cliniciens. La