Printemps 1
Le cycle des saisons et la migration
Chaque espèce vivante s'est adap-
tée au fil des millions d'années
d'évolution au climat des différentes
régions du globe. Les végétaux, ne
pouvant se déplacer n'ont eu d'autre
choix que de trouver un moyen de
patienter vers des jours meilleurs en
se mettant au ralenti, comme certai-
nes espèces animales qui hibernent.
Les autres animaux quant à eux se
déplacent périodiquement vers des
lieux permettant leur développement.
Les arbres. L'observation, dans
nos régions tempérées, d'une
photo de forêt permet à tous d'i-
dentifier en un clin d'œil la saison
où elle a été prise. En effet, les
végétaux ont adapté leur cycle
de développement au climat
avec la période de reproduc-
tion au moment où les condi-
tions d'ensoleillement et de
température sont les plus
clémentes. Nous avons
donc en Europe pour
les feuillus : Au
printemps les
mais aussi les bisons et les cari-
bous…) et insectes sont amenés à
migrer vers des conditions favorables.
En général, les migrations vont de la
zone de reproduction vers les régions
où les animaux passent la majeure
partie de l'année. En Europe, les
migrateurs partent à l'automne pour
passer l'hiver sous les tropiques et
reviennent au début du printemps.
Les mammifères migrateurs :
parmi les mammifères migrateurs
nous pouvons citer le gnou en Afrique
orientale qui, par colonnes entières
part à la recherche de points d'eau et
de pâturages et les caribous
d'Amérique arctique qui partent l'hiver
vers le sud pour gagner les forêts où
ils seront mieux protégés du froid.
Les oiseaux migrateurs : il faut dif-
férencier les espèces dites erra-
tiques qui vagabondent plus ou moins
l'automne et l'hiver des réels migra-
teurs qui, après s'être en général
reproduit en europe parcourent plu-
sieurs centaines de kilomètres à la fin
de l'été pour aller passer l'hiver en
Afrique. Nous pouvons citer les hiron-
delles (les " messagères du printemps
"), les martinets, les cigognes, les
coucous, les rouges-gorges…Les vols
migratoires peuvent être très variés
quant à leur forme :l'altitude de vol
peut aller de 50m à
bourgeons débourrent, les feuilles
grandissent et permettent d'accomplir
la photosynthèse. La floraison apparaît
également à cette période (moment où
les insectes pollinisateurs éclosent).
En été les fleurs ont été visitées par
les insectes et sont donc fécondées.
L'embryon se développe avec le fruit
qu'en général nous consommons (poi-
res, prunes, cerises…). La partie char-
nue que nous consommons s'avère
être la réserve d'énergie pour le déve-
loppement de la graine. En automne
les retardataires en sont encore aux
fruits alors que d'autres ont déjà
cessé d'alimenter leurs feuilles en pré-
vision de la période moins favorable
qui leur est annoncé par baisse de
température et de durée d'ensoleille-
ment : les feuilles roussissent et tom-
bent. En hiver l'arbre paraît mort : il
n'a plus une seule feuille, les condi-
tions sont trop rudes pour une bonne
croissance, il est en période de dor-
mance et attend les signes du prin-
temps pour redémarrer son cycle de
développement.Les graines également,
enfouies dans l'humus patientent.
Le phénomène de migration.
Lorsque les conditions clima-
tiques ne sont plus favorable à la sur-
vie de l'espère, certains animaux
(oiseaux comme les hiron-
delles, les cigo-
gnes,