où I0=Iν(1) est la brillance au centre et µ= cos θ, avec θl’angle entre la normale à la surface et la
direction de l’observateur, supposé à l’infini, comme sur la figure 2.1. Pour comprendre cet effet, on va
faire trois modèles successifs de complexité croissante.
Figure 2.1 – Géométrie du problème de l’assombrissement centre-bord. La couche supérieure mentionnée
dans les deux premiers modèles est représentée en gris.
1. Dans le premier modèle, on suppose que la surface du Soleil émet comme un corps noir à la tempéra-
ture T, avec une couche supérieure absorbante mais non émissive. On note τνl’épaisseur optique de cette
couche à la fréquence ν(on se place dans la convention modélisateur). Exprimer Iν(µ)et tracer Iν(µ)/I0
en fonction de µpour τν= 0.5.
2. Dans le deuxième modèle, on suppose qu’en plus d’absorber, la couche supérieure émet comme un
corps noir de température T2plus faible que la surface de l’étoile (dont on note ici la température T1).
Exprimer Iν(µ)/I0en fonction de µ, de τνet du rapport B1/B2, où l’on a posé, pour simplifier les no-
tations, B1=Bν(T1)et B2=Bν(T2). Représenter Iν(µ)/I0en fonction de µpour τν= 0.5et B1/B2= 2.
3. On suppose maintenant que la fonction source varie continûment avec la profondeur optique, en
adoptant un développement en série
Sν(τν) = I0X
n>0
anτn
ν.
Montrer que l’intensité spécifique émergente s’écrit alors
Iν(µ) = I0X
n>0
(n!)anµn.
On pourra utiliser la famille d’intégrales
Z∞
0
xne−xdx=n!
Donner l’expression de a0,a1et a2en fonction des paramètres empiriques u0et v0.