La thermographie médicale : historique, indications et interprétations
L’imagerie digitale par infrarouge représente un outil de premier choix pour la santé préventive, et en particulier pour la détection
précoce des pathologies des seins, aussi bien chez la femme que chez l’homme d’ailleurs, dont la fréquence des tumeurs mammaires,
tout comme les taux d’oestrogènes avec lesquels elles sont en étroite corrélation, ne cessent d’augmenter.
Les raisons de ces déséquilibres hormonaux sont multiples : pilule contraceptive, stress, manque de repos, pollutions, tabagisme,
sédentarité, alimentation. Les mutations anarchiques (cancer) sont provoquées principalement par le manque d’oxygène, la
déshydratation et le stress oxydatif (excès de radicaux libres), l’accumulation de toxines et l’acidité du terrain qui favorise la
croissance de germes pathogènes, sans oublier le stress émotionnel, mais si ce ne sont pas les oestrogènes qui déclenchent le cancer,
en revanche la plupart des cancers sont alimentés par ces hormones, et le corps ne fait pas la distinction entre les hormones
synthétiques et les formes naturelles végétales (phytoestrogènes). Les mutations anarchiques représentent donc la graine, et les
déséquilibres hormonaux se comportent comme des fertilisants.
Contrairement aux examens structurels tels que la mammographie aux rayons X, la résonance magnétique nucléaire, ou
l’ultrasonographie, dont la fonction est de détecter une formation telle qu’un kyste ou une tumeur cancéreuse lorsque la croissance
de celle-ci est déjà suffisamment avancée (généralement un à deux ans) pour être visualisée au moyens de ces techniques, la
thermographie des seins est un examen fonctionnel qui permet de définir précisément les facteurs de risque en s’intéressant aux
changements au niveau de la vascularisation. L’utilisation clinique de la thermographie mammaire rend possible une approche
préventive de la santé et permet de vérifier l’efficacité des mesures prises pour éviter le cancer, alors que les examens structurels
sont correctifs et ne servent qu’à localiser l’endroit précis du problème lorsque celui-ci est bien développé. Le tableau ci-dessous
donne une idée de l’avantage conféré par la détection précoce.
En raison des facteurs causals évoqués ci-dessus, capable d’interférer avec la réplication de l’ADN, chaque division cellulaire comporte
la possibilité d’une mutation pouvant aboutir à la genèse du cancer. A travers la mitose, chaque cellule se dédouble en 90 jours, et il
faut compter entre 6 et 8 ans, en fonction de l’âge et de la densité des seins, avant qu’on puisse détecter une masse, généralement
de la taille d’un petit pois. A ce stade, hélas, le cancer est plus difficile à traiter, en particulier avec des moyens naturels, en raison de
la progression de plus en plus rapide. 3 à 5 ans plus tôt, à la période pendant laquelle le thermogramme peut détecter une anomalie
fonctionnelle, l’organisme jouit d’une meilleure vitalité et a de plus grandes chances de pouvoir inverser le processus par des moyens
simples et naturels, en modifiant certaines habitudes.
3 mois 2 cellules
1 an 16 cellules
2 ans 256 cellules
3 ans 4,096 cellules Premiers signes thermologiques observables
4 ans 65,536 cellules
5 ans 1,048,576 cellules Toujours indétectable par la panoplie d’examens structurels
6 ans 16,777,216 cellules
7 ans 268,453,456 cellules Masse observable, de la taille d’un petit pois
8 ans 4,294,967,296 cellules
L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » n’est pas nouveau, mais les mesures correctives ont peu à peu remplacé le bon sens et la
prévention des risques à tous les échelons de notre modèle sociétal occidental, à tel point que même nos gens d’armes, par exemple,
submergés de demandes, ne se déplacent plus pour le signalement d’un individu au comportement menaçant, tant que celui-ci n’est
pas passé aux actes, trucidant sa victime ou blessant son épouse. S’il n’est pas facile de bousculer un modèle dont l’inertie a pris des
proportions d’ordre mondial, il est toutefois possible d’opérer quelques réformes et d’adopter peu à peu des comportements plus
responsables, en particulier en ce qui concerne son Être, son corps et sa santé.
Encore peu connue sur le vieux continent, la thermologie clinique a pourtant été utilisée bien avant l’apparition de notre technologie
d’avant-garde. 400 ans avant JC, Hippocrate, le père de la médecine moderne enduisait d’argile les corps de ses patients afin
d’identifier les régions malades en observant les zones où elle séchait en premier. Les premières caméras infrarouges ont été créées
en 1950, et les premières observations cliniques en découlent dès 1956. Le couplage informatique date du début des années 1980 et
prend véritablement son envol 10 ans plus tard, mais les spécialistes sont rares, et les médecins radiologues formés en deux jours
seulement font un travail peu cohésif, disparate et peu concluant, si bien que cette approche d’une grande valeur aurait sombré dans
le discrédit, entraînant aux oubliettes le travail des pionniers s’il n’y avait eu une réaction des principales concernées, nos
mammifères femelles ! Le réveil vient des militantes du nouveau monde, avec des personnalités actives comme Wendy Sellens,
Janique Cook, Angelique Scibetta, et bien d’autres, les femmes se réapproprient leurs corps, prennent en charge leur santé et font un
travail médiatique considérable. Les Etats-Unis d’Amérique abritent aujourd’hui de nombreux praticiens chevronnés, cliniques
spécialisées, collèges et associations de thermologie, firmes de constructeurs et développeurs, ainsi que des services d’interprétations
ouverts aux praticiens du monde entier, avec une uniformisation des protocoles d’examens, ainsi qu’un système d’évaluation du
risque de développer un cancer basé sur l’étude de plus de 300.000 cas cliniques, et restitué sous la forme d’un indice
thermobiologique qui représente la norme internationalement reconnue et adoptée par toutes les institutions soucieuses d’offrir à
leurs patients une médecine intégrative et préventive de qualité.