Résultats sur la Conjugaison
Differentiable 813
abstraite à la version de Nash. Ceci a suscité de nombreux travaux, par exemple
Sergereart [Se], Hamilton [Ha], Hörmander
[Hor
J et
[Hör
J. Plus proche des travaux
d'Arnold [AJ, [AJ, [AJ, [AA] et de Moser [MoJ,
[Mo3]
sur les tores invariants
(voir aussi [J]), on trouvera une très belle simplification due à Rüssmann [RJ.
L'idée de Rüssmann [RJ a été reprise dans Zehnder [ZJ, [ZJ et [RJ. On trouvera
une démonstration de 2.2 en suivant [RJ dans [H,
annexe].
La difficulté de la démonstration est la suivante: Soit l'application
$RK:
(X9
g)eT-XDffirCn
-ÄAOg-ioJ^oggEHffrCr).
la
«dérivée» de
$R
pour
X=0
et
g=ïd
est l'application linéaire
(X9
cp)6RnXC00(T\
Rn)-+X
+
cp-cpoRa£C°°(Tn9
Rn).
Si on donne
*l(x)
= 2
f\(k)e^^x)C.C°°(Tn9Rn)9
k£Zn
on peut résoudre l'équation
cp-cpoRa+X
=
rj
formellement par
X
=
fj(0)
et
<p(x)
~
2,^(fc)(1"ßW<*,">)"1«w(*,x>.
(Ra
est une translation ergodique de
J"oVA:^0,1—e27t/^,aM0).
On montre
que si
Rx
satisfait à une condition diophantienne, alors
(p£C°°(Tn9Rn)
et si
rj€C(Tn9Rn)9
r>/?,
alors
cp
est «en général» seulement
Cr~ß~8
pour tout
e>0.
Si
Ra
est une translation ergodique de
Tn
ne satisfaisant pas à une condition
diophantienne «en général», (pour la catégorie de Baire) pour
fi€C00(Tn9Rn)
il
n'existe pas de cp dans
^(m)
ni même
/w-mesurable
(voir
[HJ).
La perte de
dérivabilité en
C
(r fini) est une des sources principales des difficultés de 2.2. Il
est aussi indispensable pour un Théorème des Fonctions implicites dans les Fréchet
que les applications satisfassent des conditions restrictives (cf. [LZ]) mais dans
le cas considéré, l'action venant du groupe des difféomorphismes, une suite d'in-
égalités se trouve automatiquement vérifiée pour
$R
(voir [Se], [ZJ).
2.4 Problème 2 (suite). Si
0£v
est localement fermé et de codimension finie
pour un
C00-ouvert
V9
est-ce-que
M est dijféomorphe à
Tn?
Une question analogue
se pose pour
Véquation
linéarisée de la conjugaison.
2.5.
En utilisant 2.2 on peut montrer (voir [H], [HJ et l'unicité locale de
[Mo2]):
PROPOSITION. Si
Ra
est une translation de
Tn
satisfaisant à une condition
dio-
phantienne,
alors il existe un
ra€R*
tel que si
/6DifFj°(Tw)
est
C«-conjugué
à
Ra9
f est
C°°-conjugué
à
Ra.
2.6 Problème 3. Déterminer le plus petit réel
ra>*0
tel que 2.5 soit vraie.
Nous nous proposons dans ce qui suit d'aborder ces problèmes dans le cas parti-
culier du cercle
T1;
c'est-à-dire le seul cas que l'on sache étudier à l'heure actuelle.