Défi scientifique sur l’alimentation
Constat de départ en début d’année : trop d’élèves ne prennent qu’un trop mince petit déjeuner ou
même aucun avant d’aller à l’école. Ce qui entraîne dès 9h30 du matin une inaptitude au travail et à la
vie en collectivité, deux activités mangeuses d’énergie.
Cela a été le point de départ d’un projet scientifique sur l’année permettant aux élèves d’aborder le
corps humain, ses besoins alimentaires, et donc la classification des aliments.
Septembre/octobre
= enquête auprès des élèves sur leurs habitudes alimentaires et plus particulièrement au petit-
déjeuner.
= mise en commun de tous les aliments cités. On les retrouve tous dans le jeu de loto « le petit-
déjeuner » participant au défi.
= classification de tous ces aliments en 5 familles : les liquides (eau et eau aromatisée) ; les féculents
(à base de farine de blé, et le riz) ; le lait et les laitages ; les fruits et les confitures ; les œufs et les
viandes.
= recherches documentaires à la bibliothèque sur la constitution de ces aliments, plus les dossiers
pédagogiques de la SOGERES (fournisseur des repas à la cantine)
= recherches documentaires sur les besoins alimentaires en relation avec les apports nutritifs des
aliments cités plus haut.
= expérimentation : un petit-déjeuner en classe avec tous ces aliments cités : pantagruélique … Mais
les élèves ne pouvaient choisir qu’un seul aliment de chacune des 5 familles.
= constitution d’un « petit cahier de vocabulaire » sur le petit- déjeuner.
= enquêtes régulières auprès des enfants, rappels réguliers auprès des parents sur le fait que la
collation du matin vers 10h est un en-cas pour attendre le 2e service (les GS mangent vers 12h30/45),
mais en aucun cas un petit-déjeuner. A la charge des parents volontaires, elle doit être la plus variée
possible, ne pas être des céréales sucrées, ni des biscuits. Mais des fruits frais, secs, du pain avec de la
confiture, ou du fromage (pas à tartiner…) ou du chocolat noir, ou des produits fabriqués à la maison
avec l’enfant. La collation participe à l’éducation à l’alimentation. Les progrès sont évidents : les
enfants goutent maintenant à tout et leur gout s’enrichit, parallèlement à leur vocabulaire
« alimentaire ».
= le défi scientifique et la création d’un jeu permet de clore le projet en réinvestissant les
connaissances acquises au cours de l’année.
Olivier Hérault, enseignant de Grande Section
école Emilie et Germaine Tillion de Saint Mandé avril 2016