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Chapitre 1.4: Croissance
La longévité maximale d'une essence varie en fonction de la station et d'autres facteurs.
Les informations sur ce sujet sont rarement fiables. Les valeurs données ne le sont donc
qu'à titre purement indicatif.
Chapitre 2.1: Aire de répartition
Les cartes de répartition n'indiquent que les limites des secteurs où une essence est
présente et non la fréquence avec laquelle cette essence apparaît. Les données
concernant les limites exactes de l'aire de répartition sont d'ailleurs souvent
contradictoires, et ce pour diverses raisons (erreurs de détermination, par exemple). La
caractérisation de l'aire de répartition (p. ex.: "plante d'Europe et d'Asie de l'ouest" pour
l'Acer platanoides) est en général tirée de Hess et al. (1976).
Les données concernant la proportion du matériel sur pied d'une essence en Suisse
proviennent de l'Inventaire forestier national suisse (IFN, IFRF, 1988).
Chapitre 2.2: Répartition altitudinale
Dans ce chapitre sont mentionnés aussi bien l'altitude maximale de la répartition d'une
essence (en Suisse) que son étage altitudinal principal (collinéen, submontagnard,
montagnard, subalpin). Les étages altitudinaux correspondent à ceux définis dans l'IFN
(IFRF, 1988, p. 361 version française, p. 364 version allemande). L'altitude maximale
atteinte par une espèce varie en fonction de la région et de l'exposition. C'est souvent
dans les zones abritées (effet d'espalier) des Alpes centrales que la répartition altitudinale
est la plus vaste.
La limite supérieure pour une sylviculture de qualité -c.-à-d. une sylviculture visant à
obtenir le plus possible de bois d'œuvre de haute valeur- est également indiquée. La
mention de l'altitude pour une sylviculture de qualité a été donnée en fonction de
l'expérience sylvicole générale et n'est pas à considérer comme une limite absolue. Elle
se situe en général quelques centaines de mètres plus bas que l'altitude maximale
qu'atteint une essence. Cette donnée altitudinale n'est pas indiquée pour les essences qui
n'ont pas d'importance du point de vue d'une sylviculture de qualité.
Chapitre 3: Exigences stationnelles
Les exigences stationnelles indiquées sont valables, sauf mentions spéciales, pour des
arbres adultes (à l'exclusion des états de développement de semis et de recrû) et vivant
en collectif (peuplement).
Chapitre 3.1: Amplitudes physiologique et écologique, limites
a) Ecogramme physiologique
L'écogramme physiologique indique la zone, dans l'écogramme, que peut occuper une
essence en fonction de ses propriétés physiologiques. Cet écogramme a été établi
d'après ELLENBERG 1984 et d'après le critère d'abondance, allant des mentions
"dominant" à "autres arbres", d'une essence dans une association végétale selon
ELLENBERG & KLÖTZLI 1972. Les remarques des spécialistes lors de la procédure de
consultation y ont été intégrées. Toutes les limites représentées par une ligne sont à
considérer comme des zones limites.
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b) Ecogramme socio-écologique et appartenance à une association végétale
L'écogramme socio-écologique indique la zone, dans l'écogramme, qu'occupe
naturellement une essence soumise à la concurrence d'autres essences natives. Cet
écogramme est également conçu d'après ELLENBERG 1984 et d'après l'indication de la
présence d'une essence dans une association végétale d’ELLENBERG & KLÖTZLI 1972.
L'optimum du hêtre sert de point de comparaison; il est tiré d'une représentation de la
thèse de LEUTHOLD 1980. Jusqu'à l'étage montagnard, on entend par concurrence
principalement celle du hêtre.
Comme beaucoup d'arbres ne peuvent s'implanter que dans des niches écologiques ne
se caractérisant pas seulement par leur humidité et leur trophie, un complément
d'informations a souvent été nécessaire. La "niche écologique", représentée dans
l'écogramme par une surface hachurée de vaguelettes, indique donc des stations
particulières. Toute essence caractéristique d'une unité phytosociologique ou possédant
une valeur indicatrice est indiquée comme telle. Les valeurs indicatrices mentionnées se
rapportent aux stades juvéniles (semis)!
L'appartenance à une association végétale est tirée de la partie B ("Atlas und Übersicht
der Waldgesellschaften", p. 622-763) de l'ouvrage d'ELLENBERG & KLÖTZLI 1972; de
fréquentes modifications y ont toutefois été apportées lors de la procédure de
consultation. Les tabelles en annexe C IV dans ELLENBERG & KLÖTZLI 1972 ne
correspondent pas toujours avec les données en annexe C IV. Les désignations
d'essence "généralement dominante" et "dominante par endroits" sont tirées des
données en annexe C VII (p. 929). La dénomination "mixte" s'entend quand l'espèce en
question est mentionnée sans la combinaison caractéristique d'espèces (excepté le cas
"dominant") ou bien apparaît à la rubrique "autres arbres" dans la partie B.
La présence d'une essence en sous-étage est désignée par la lettre "u", celle
déterminée par le mode d'exploitation par un "w"; si l'apparition d'une essence au sein
d'une association végétale est rare, cette dernière est indiquée entre parenthèses.
c) Facteurs limitants, limites
Les données sur les facteurs qui déterminent l'habitat et la répartition d'une essence
proviennent d'une interprétation des limites de l'aire de répartition et des limites de la
répartition altitudinale. Elles se rapportent donc à l'aire de répartition d'une essence dans
sa totalité. Il n'est pas fait mention de tous les facteurs limitants, mais seulement des plus
importants.
Le gibier -tout comme l'homme- peut être un facteur limitant au même titre que la faible
compétitivité d'une essence.
Les facteurs limitants les aptitudes sylvicoles d'une essence se rapportent par contre
essentiellement aux conditions helvétiques. La plupart du temps, il n'est plus possible de
pratiquer une sylviculture de qualité à la limite écologique d'une essence. Des
considérations économiques et d'éventuelles difficultés lors de la régénération naturelle
sont prises en compte.
d) Portrait écologique
Les caractéristiques écologiques principales d'une essence sont brièvement présentées
dans ce paragraphe.