FACEBOOK et LE MARKETING 2.0
rédigé par : Anthony Babkine
La Nation Facebook
Si nous devions comparer Facebook à un pays, il serait le troisième plus grand
état au monde, juste derrière l’Inde. Comptant à présent plus de 500 millions
d’utilisateurs (Juillet 2010), la nation virtuelle Facebook compte autant d’adeptes
actifs que d’habitants de la communauté européenne. « The Social Network » (cf :
« The social network », prochain film sur l’aventure de Mark Zuckerberg (1) ) est
passé de réseau social à plateforme sociale d’envergure, grâce à l’intégration de
toujours plus de fonctionnalités. Une suprématie qui ne peut indifférer les
entreprises et leur marketing. Le pouvoir mondial de cette hyper-puissance virtuelle
pousse la curiosité de chacun et nous amène à nous poser un certain nombre de
questions. Notre réflexion sera essentiellement axée autour de l’utilité de Facebook
en tant qu’outil e-marketing. Quelles sont les forces et ambitions du leader des
réseaux sociaux, mais aussi ses faiblesses et limites ?
Facebook
un nouveau géant de la e-publicité ?
Grâce à ses 665 millions de dollars de recettes publicitaires en 2009, Facebook est
parvenu à son seuil de la rentabilité. Selon eMarketers, les annonceurs vont investir
1,28 milliard de dollars dans le monde pour placer leurs publicités sur Facebook en
2010. Un chiffre qui double par rapport à l'année 2009 s'il se confirme. Pour l’année
2011, les ventes d'espaces publicitaires devraient atteindre 1,8 milliard de dollars.
Toujours selon eMarketern, les dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux aux
Etats-Unis vont passer la barre des 2 milliards de dollars en 2011 selon. C’est au total,
4,3 milliards de dollars qui pourraient être dépensés sur ces sites en publicité dans le
monde en 2011, soit une hausse de 29 % par rapport aux 3,3 milliards de dollars
estimés pour 2010. Une solide ascension qui confère à Facebook une place de leader
sur le marché des investissements publicitaires sur les réseaux sociaux.
Des avantages forts pour le e-marketing (et la e-publicité)
Voici une liste non exhaustives des nombreux points forts de Facebook au cœur du
E-marketing.
- Les Facebook Ads (Forme de publicité Pages, Insight, Social Ads et Beacon):
permettent un placement publicitaire, en ciblant des membres de Facebook, avec
des critères de segmentation forts.
- Créer du buzz sans payer l’affichage via un paiement au CPC. Exemple de Buzz :
utilisation du News Feed (le fil d’informations continu sur la page d’accueil
principale).
- Communication évènementielle grâce à la création d’ « événement ».
- L’énorme base de donnée d’utilisateurs : Toucher les 14 millions d’inscrits en
France en 2010. C’est plus de 80% des 15-24 ans Français qui sont inscrits.
- Donner une image tendance de ses produits et son entreprise
- Utiliser un média avec un ROI intéressant.
- Meilleure approche client face à la perte de confiance de l’utilisateur devant la
publicité traditionnelle. ( cf : modèle , ci-dessous, Marketing de l’intrusion VS
marketing de la permission)
- Mieux connaître ses clients, leurs attentes, les faire participer < Utilisation de
nouveaux médias pour toucher la cible. Interagir avec le public (sondages,
opinions, enquêtes<)
- Veille de son secteur d’activité
- Recherche de partenaires et de clients
- Recruter un nouvel employé (Ernst&Young a été un des premiers à utiliser
Facebook pour recruter)
- Récentes fonctionnalités de collaboration pour les entreprises
- Nouvelles fonctions de géolocalisation qui permettront très certainement dans un
futur proche de géolocaliser un utilisateur.
La permission a radicalement modifié la façon de communiquer des entreprises .
Désormais elles doivent obtenir le consentement des internautes pour leur adresser
un message. (une publicité radio va quant à elle interrompre le programme de
l’auditeur).
« The Social network run » Le début d’une course effrénée
Facebook impose un nouveau standard tant sur la façon de communiquer que de
partager. Son pouvoir fédérateur et le temps moyen d’utilisation par jour sont ses
principales forces. Une plateforme sociale unique que son concepteur compte bien
compléter pour devenir mondialement le « Média social » le plus influent et le plus
fort de sa génération.
Facebook phone ne semble d’ailleurs pas être une légende, me si la firme 2.0
dément totalement l’information. En effet, Facebook est devenu l’une des
applications les plus populaires sur les Smartphones et les utilisateurs mettent à jour
leurs statuts en permanence depuis ces outils. Si l’on ajoute que les systèmes de
géolocalisation deviennent de plus en plus populaires (dernière application lancée
sur Facebook), en particulier en matière de commerce électronique, la création d’un
téléphone labellisé Facebook a beaucoup de sens.
Selon les premières informations l’un des modèles serait équipé d’un clavier, à la
Blackberry, alors que l’autre se contenterait d’un écran tactile à la iPhone. (2)
Facebook veut s’imposer comme un leader de la télécommunication tant sur la toile
que sur les mobiles. Aussi, le groupe de réseau social a décidé de s’allier à Skype et
devrait rapidement proposer une solution de communication qui n’a pas d’égal sur
le web. (3)
Une course sans obstacles ?
Malgré sa folle ascension et l’enrichissement technique de la plateforme Facebook, le
leader des réseaux sociaux a encore quelques ajustements à opérer. En exemple, voici
un panel des inconvénients de la publicité sur Facebook : (5)
- Facebook touche peu de seniors et aucunement les réfractaires aux nouvelles
technologies.
- Il faut payer pour de nombreux « faux clics » : entre les nombre de clics sur
Facebook et les visites il y a une forte différence qui n’est pas exclusivement
expliquée par un temps de chargement trop long.
- Facebook vs Google Adwords :Sur Facebook on ne peut pas cibler aussi
efficacement que sur Google Adwords: il n’est pas possible de choisir
d’apparaître pour des mots clés très ciblés (ex : pas « achat logiciel »).
- Des changements de design de la page Facebook qui nuisent à la visibilité de
l’annonce, ce qui peut fortement influencer la visibilité de vos annonces.
- Les visiteurs issus de Facebook ne sont pas aussi « efficaces» que les visiteurs
apportés par Google Adwords :
Moins de pages vues / visites (1,58 / 2 ,19)
Moins de temps passé sur la page : 0,37 contre 1,36
Un taux de rebond plus important (75% contre 50%)
- Des utilisateurs de moins en moins satisfaits<
1 / 8 100%
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