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VA
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MD
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LM
lmi
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R
Organisation nucléaire du thalamus
La masse du thalamus est divisée en groupes
nucléaires par la présence des lames médul-
laires, faites de fibres myélinisées. Les classifi-
cations nucléaires du thalamus sont multiples.
Une version synthétique est présentée ici.
La lame médullaire interne (lmi) se divise
en Y à la partie antérieure pour délimiter le
groupe nucléaire antérieur (NA). Le groupe
nucléaire médial se place en dedans de la
lame médullaire interne. Il est représenté
par le volumineux noyau médio-dorsal (MD)
et par les noyaux de la ligne médiane (LM).
En dehors de la lame médullaire interne, se
placent les groupes nucléaires ventral, latéral
et postérieur. Le groupe ventral associe les
noyaux ventral antérieur (VA), ventral latéral
(VL), dont la partie postérieure est individua-
lisée sous le terme de noyau ventral inter-
médiaire (Vi), et ventral postérieur subdivisé
en ventro-postéro-latéral (VPL) et ventro-
postéro-médial (VPM). Le groupe latéral est
essentiellement représenté par les noyaux
latéro-dorsal (LD) et latéro-postérieur (LP).
Les noyaux postérieurs du thalamus consti-
tuent le pulvinar (P) auquel sont rattachés
les corps géniculés médial (M) et latéral (L).
Le noyau réticulaire (R), supposé transparent
sur le schéma, vient recouvrir la face latérale
du thalamus. À l’intérieur de la lame médul-
laire interne se placent les noyaux intralami-
naires (i), dont le plus volumineux correspond
au centre médian (CM).
286 | La Lettre du Neurologue • Vol. XVII - no 9 - novembre 2013
Le thalamus en coupe horizontale
Sur une coupe d’IRM horizontale réalisée dans le plan de coupe centro-bicommissural, la
face latérale du thalamus est en rapport, par l’intermédiaire du bras postérieur de la capsule
interne (ip), avec le globus pallidus (gp) et le putamen (p). Le pôle postérieur du thalamus,
appelé pulvinar (pu), est au contact de la queue du noyau caudé (q). Le pôle antérieur est
en rapport avec le genou (g) et le bras antérieur de la capsule interne (ia). La face médiale
du thalamus appartient à la paroi latérale du troisième ventricule cérébral (V). La strie
médullaire (S) se plaque sur cette face médiale. Il est possible de situer globalement les
groupes nucléaires thalamiques antérieur (a), médial (m), latéral (l) et postérieur (pu).
1. corps calleux ; 2. fornix ; 3. corne frontale du ventricule latéral ; 4. corne occipitale du
ventricule latéral ; 5. claustrum ; 6. tête du noyau caudé.
L
e thalamus est le plus volumineux des noyaux
de la substance grise des hémisphères céré-
braux. Il tire son nom de la terminologie latine
thalamus opticus (“lit des voies optiques”), qui a
également donné le terme de “couche optique”
dans l’ancienne terminologie française. Il correspond,
chez l’adulte, à un ovoïde pair de 4 cm de grand axe
situé dans le diencéphale, où il est en rapport étroit
avec l’hypothalamus et l’épithalamus, essentielle-
ment représenté par la glande pinéale. Le thalamus
participe à la constitution de la paroi latérale de la
cavité du troisième ventricule cérébral. Le thalamus
surplombe la région subthalamique, zone de jonction
avec le mésencéphale, qui comprend en particulier
le noyau sub thalamique et la zona incerta. La région
sub thalamique est parfois appelée thalamus ventral
par opposition au thalamus dorsal désignant le
thalamus proprement dit.
Noyau gris à la vascularisation complexe, le thalamus
occupe une place clé dans le système nerveux central et
représente un relais obligatoire de toutes les fonctions
sensitives et sensorielles. Il est richement connecté au
cortex cérébral, aux voies cérébelleuses, au système
limbique et aux ganglions de la base. ■
Le thalamus : aspects morphologiques
L. Tatu*
* Service d’explorations et
de pathologies neuro-
musculaires, CHU de
Besançon, et laboratoire
d’anatomie, université de
Franche-Comté.
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