1916 25 février
Pétain prend la direction des opérations à Verdun
Le général Pétain est nommé à la tête des opérations à Verdun et s’apprête à mettre en place la stratégie qui
fera sa réputation. Optant pour la mise en place d’une « voie sacrée » qui relie le front à Bar-le-Duc, il aide
par là l’armée à maintenir ses positions et à repousser l’ennemi. Il sera aussi l’auteur du « tourniquet » qui
consiste en un roulement des troupes présentes sur le front, ce qui permet de ménager les soldats.
1916 10 avril
"On les aura", ordre du jour mythique de Pétain
Alors que les troupes françaises subissent les attaques continues des Allemands, Pétain envoie son
désormais célèbre ordre du jour se terminant par « Courage ! On les aura ! » L’ordre est en fait une
félicitation et un encouragement à destination des soldats qui ont repoussé une attaque la veille. C’est aussi
le début de revirement de la stratégie allemande dirigée par von Falkenhayn.
1916 1 mai
Nivelle remplace Pétain
Le grand quartier général français (GQG) décide de changer de tactique à Verdun et pour cela, de
commandement. Il a en effet trouvé en Pétain un excellent défenseur mais souhaite désormais quelqu’un de
plus offensif pour mener la contre-attaque. C’est ainsi que ce dernier est remplacé par le général Nivelle.
1916 31 mai
La bataille navale de Jutland
Une bataille navale oppose dans le Jutland, au large du Danemark, 37 navires britanniques à 21 navires
allemands. Les Britanniques tentent d'encercler la flotte allemande grâce à leur supériorité numérique.
Mais cette dernière réussit par une habile retraite à l'éviter et finit par obliger l'ennemi à rompre le combat
au prix de lourdes pertes. 6 800 marins britanniques et 3 000 marins allemands perdront la vie. La Royal
Navy est humiliée, mais la flotte allemande qui n'a pu lever le blocus anglais, a perdu son pari de contrôler
la Mer du Nord.
1916 23 juin
Les Allemands aux portes de Verdun
Après une attaque au phosgène, gaz toxique, les Allemands, qui sont alors très proches de Verdun, lancent
une attaque que von Falkenhayn souhaite décisive. Mais faute d’avoir pu attaquer avant, les gaz devant se
dissiper, ils font face à des ennemis qui ont su se réorganiser. Mangin lancera d’ailleurs des contre-attaques
dès le lendemain. Mais celles-ci se révèleront aussi infructueuses.
1916 1 juillet
Début de la bataille de la Somme
Après une semaine de bombardement des lignes allemandes, les soldats britanniques partent à l’attaque de
l’ennemi. C'est le premier jour d’une bataille qui durera jusqu'au 18 novembre et symbolisera l’horreur et
l’apparente vanité de la guerre : près de 20 000 soldats britanniques sont tués dans la journée, pour une
avancée des alliés d’au maximum dix kilomètres en dix jours. En cinq mois, le terrain de bataille totalisera
plus d'un million de victimes, tous camps confondus, pour un résultat insignifiant.
1916 11 juillet
Ultime offensive allemande à Verdun
Le général von Falkenhayn lance une ultime offensive pour s’emparer de Verdun. Face à l’attaque
britannique menée dans la Somme et qui met à mal les troupes allemandes, le temps est pour lui compté.
Fort d’une position favorable, il doit maintenant la concrétiser en victoire effective. Mais face à la
résistance du fort de Souville, il devra faire machine arrière. Dès lors, privé de soldats par la bataille de la
Somme, il doit se cantonner à une stratégie de défense.
1916 15 septembre
L'arrivée des chars d'assaut
Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée britannique utilise pour la première fois des blindés à Flers
(dans la Somme). La première véritable bataille entre blindés aura lieu que le 26 avril 1918 à Villers-