→ L’EVOLUTION DE L’ATMOSPHERE Les gaz à effet de serre Le programme Initiative sur le Changement Climatique de l’ESA (ICC) utilise les données des satellites européens Envisat et japonais Gosat pour établir les premières cartes à haute précision des légères variations de concentration de dioxyde de carbone et de méthane dans l’atmosphère proche de la surface de la terre. En analysant ces variations subtiles, il sera possible pour les modélisateurs du cycle carbone d’examiner la localisation ainsi que l’importance des sources et des puits de ces gaz à effet de serre, de valider les flux de surface connus ainsi que d’améliorer notre compréhension du cycle du carbone. L’ozone L’ICC fournit les mesures européennes les plus complètes et les plus précises à ce jour relatives à la distribution globale de l’ozone. Ceci est rendu possible par le traitement simultané des données fournies par trois satellites européens. Des techniques sont en train d’être développées pour harmoniser les données provenant de six satellites différents afin d’observer la distribution atmosphérique de l’ozone en 3-D. Cette information est cruciale pour pouvoir valider des modèles climatiques, calculer l’équilibre énergétique, et mieux comprendre les liens entre la chimie atmosphérique et le climat. Les aérosols En regroupant l’expertise européenne, le programme ICC a permis une avancée significative de la précision de l’information aérosol récupérée à partir des instruments ATSR de l’ESA. Cet outil a généré la Variable Climatique Essentielle de la plus haute qualité jamais produite à ce jour sur une période de 17 ans. Des avancées ont été faites également au niveau de la précision de la cartographie en 3-D de la distribution des aérosols dans les éruptions volcaniques stratosphériques. Elles permettent de surcroît de maîtriser de nouvelles techniques pour distinguer les différents types d’aérosols: les poussières et les cendres. Les nuages Couverture nuageuse en août 2009 produit par le projet Nuage de l’ICC. © ESA 2015 Le programme ICC a permis d’intégrer pour la première fois les 17 années de données satellitaires de l’ESA sur les nuages avec celles recueillies depuis les années 1970 par les satellites de la NASA et de la NOAA. Cet ensemble de données, le plus homogène à ce jour, servira à étudier les changements de propriétés des nuages sur les trois dernières décennies.