Définition
La Galaxie est le système stellaire dont font partie le Soleil et son cortège planétaire.
On estime à 100 milliards le nombre d'étoiles qui la composent.
On évalue sa masse totale à 2.1011 masses solaires.
Si l'on se réfère à l'étymologie, la Galaxie, c'est d'abord la Voie lactée, immense écharpe parsemée de dizaines de milliards de
soleils, qui barre le ciel nocturne. Confirmant des intuitions plus anciennes, les astronomes du XXe siècle ont repéré dans le ciel
des milliards d'autres galaxies, de toutes formes et de toutes couleurs, dont l'observation renseigne peu à peu sur l'origine et
l'évolution de l'Univers.
C'est un système d'étoiles groupées en très grand nombre et liées entre elles par la gravitation, à l'image de notre Galaxie, ou la
Galaxie (nom propre), qui est le système dont fait partie le Soleil (avec ses planètes) et dont l'aspect dans le ciel est la Voie lactée.
Les étoiles, dans lesquelles se trouve concentrée la plus grande partie de la matière présente dans l'Univers observé, ne sont
réparties ni uniformément ni au hasard dans l'espace considéré à la plus grande échelle possible, celle de l'Univers pris dans son
ensemble ; elles y apparaissent, au contraire, surtout regroupées en une multitude de systèmes stellaires bien distincts, plus ou
moins épars, occupant chacun un espace relativement restreint (à l'échelle de l'Univers) ; ces systèmes, les galaxies, présentent
une unité, une cohésion et une stabilité telles qu'ils doivent être considérés à leur tour comme des objets entrant dans la structure
hiérarchisée de la matière.
Les résultats de l'astrophysique font apparaître les galaxies comme d'immenses îlots de matière, de taille et de forme variables,
animés de mouvements complexes, au sein desquels semblent se former et évoluer la quasi-totalité des étoiles. On estime leur
nombre dans l'Univers observable (jusqu'à la magnitude 23) à un milliard environ. Une galaxie telle que la nébuleuse d'Andromède
peut comporter jusqu'à plusieurs centaines de milliards d'étoiles évoluant dans un milieu interstellaire où on observe la présence
de gaz, de poussières et de rayonnements de haute énergie. Leur plus grande dimension peut atteindre 50 000 parsecs (1 parsec
[pc] = 3,26 années-lumière, ou 30 000 milliards de km), avec une masse égale à quelques centaines de milliards de masses
solaires.
Les galaxies les plus proches de notre système, les nuages de Magellan, sont situées à une distance de l'ordre de 50 000 pc.
Notre système solaire fait lui-même partie d'une galaxie, la Galaxie, ou " Voie lactée ", qui pendant longtemps a constitué le seul
univers concevable. Les premières hypothèses relatives à l'existence de systèmes stellaires distincts du nôtre ont été formulées au
XVIIIe siècle, après que l'observation (par William Herschel, notamment) d'astres ayant l'apparence de taches brillantes diffuses
(les nébuleuses), qu'on ne pouvait identifier à des étoiles, permit de concevoir l'existence d'objets célestes jusqu'alors inconnus.
Emmanuel Kant propose dès cette époque de considérer que certaines de ces nébuleuses sont des objets très lointains, des
systèmes stellaires semblables au nôtre, les univers-îles. La confirmation définitive de cette intuition géniale n'est acquise qu'au
début du XXe siècle, lorsque Edwin Hubble, en 1924, grâce au télescope de 2,50 m de diamètre du mont Wilson, identifie, dans
certaines nébuleuses, différentes étoiles de types connus dans notre Galaxie, et dont la magnitude permet de les situer bien
au-delà des limites de cette dernière.
La démonstration de l'existence de nombreuses galaxies distinctes de la nôtre a constitué un apport important à la description de
l'Univers, qui apparaît, aussi loin qu'on puisse l'observer, comme un ensemble de galaxies. Simultanément, l'étude de l'Univers est
devenue plus complexe, car l'observation des galaxies a révélé de nombreux phénomènes (concernant leur structure et leur
évolution) qui échappent encore à toute explication sûre.
Structure de la Galaxie
La détermination de sa structure spatiale a été rendue difficile du seul fait que les observateurs terrestres sont placés à l'intérieur
du système et sont gênés par les constituants mêmes de la Galaxie (opacité de la matière stellaire ou interstellaire). Toutefois, par
de nombreuses mesures portant sur la distance et la répartition des étoiles et de la matière diffuse (en particulier, celle de
l'hydrogène, obtenue grâce aux observations radioastronomiques), ainsi que par comparaison avec les galaxies extérieures, on a
pu mettre en évidence sa structure spiralée.
Le " corps " de la Galaxie, regroupant la plus grande partie des étoiles qui la composent, peut être inscrit dans un disque plat - le
disque galactique, d'un diamètre de 30 kpc (1 kiloparsec = 1 000 pc) et d'une épaisseur de 1 kpc - présentant un renflement central
(le bulbe, ou condensation centrale, dont l'épaisseur est de l'ordre de 3 kpc) et admettant un plan de symétrie (le plan galactique).
La partie aplatie du disque s'amincit vers la périphérie en se divisant en bras qui s'enroulent en spirale autour du bulbe, lequel a la
forme d'un ellipsoïde dont le grand diamètre est de l'ordre de 5 kpc. Au centre du bulbe se trouve le noyau de la Galaxie, situé
dans la direction du Sagittaire sur la sphère céleste ; on y détecte une radiosource inaccessible à l'observation optique, où
l'émission d'un rayonnement synchrotron indique la présence d'un flux d'électrons relativistes. En outre, l'extrême luminosité
infrarouge, la présence d'intenses sources X et ? (gamma) laissent supposer l'existence d'un trou noir massif (1 million de masses
solaires).
Autour du disque galactique, on observe des étoiles dispersées dans une sorte de halo quasi sphérique d'un diamètre de 50 kpc.
L'existence d'une couronne de matière interstellaire et de particules partiellement confondues avec le halo, suggérée par la
détection de rayonnements radioélectriques provenant de cette région, n'a pu encore être établie.
La Galaxie
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