CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire L’ORIGINE DARWINIENNE DU BIEN ET DU MAL DANS L’HOMME CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-005 L’ORIGINE DARWINIENNE DU BIEN ET DU MAL DANS L’ÊTRE HUMAIN L’origine évolutionniste de la problématique éthique conférence d’Éric Lowen donnée le 11/04/2009 à la Maison de la philosophie à Toulouse Depuis longtemps, les êtres humains s’interrogent sur les raisons de l’ambiguïté morale de la nature humaine, où cohabitent tendances au mal et au bien. Quelles sont les raisons de ce paradoxe ? L’être humain est-il naturellement bon ou mauvais ? Les religions ont apporté diverses réponses qui, au lieu d’avoir éclairci cette interrogation, l’ont surtout obscurcie. Les progrès de l’anthropologie et de l’éthologie permettent de comprendre que cette situation est un effet de l’évolution darwinienne, aussi bien pour le “mal” que pour le “bien”. Une façon d’aller au-delà des clichés superficiels sur le bien et le mal, et de mettre en évidence l'origine évolutionniste de l’altruisme et de l’éthique. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 2 L’ORIGINE DARWINIENNE DU BIEN ET DU MAL DANS L’HOMME L'origine évolutionniste de la problématique éthique PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN En chaque homme, il y a un tyran sanguinaire et un ange de bonté [...], chaque homme, pris individuellement ou en groupe, est un mélange indissociable de Bien et de Mal [...] ; quoi que l’on fasse, chacun a son versant lumineux et son ombre. Jean Baechler I UN CONSTAT SUR LA RÉALITÉ DE L’HOMME 1 - La présence de comportements humains que l’on qualifie de bien et de mal 2 - Un fait universel dans les sociétés humaines, car généré par le fait sociétal 3 - Et une interrogation immémoriale sur les raisons de cette situation II LES RÉPONSES CLASSIQUES POUR EXPLIQUER CETTE SITUATION 1 - La nécessité pour l’homme de donner sens à cette situation 2 - Les tentatives d’explications des religions sur l’origine du bien et du mal A - Le mal est un facteur cosmologique primordial, il est consubstantiel au monde B - Le mal est amené dans le monde par des forces surnaturelles secondaires perturbatrices C - Le mal est provoqué par le non respect par l’homme de l’ordre divin D - Le mal est une punition de nos fautes passées E - Le mal est un apprentissage voulu par un “ordre supérieur” 3 - Les tentatives d’explication non religieuses A - Les causes cognitives : le mal est ignorance (réponse platonicienne) B - Les causes sociétales : c’est la société qui pervertit l’homme C - Les causes sociales : la réforme de l’ordre social résorbera le mal D - Les causes économiques : l’interprétation marxiste E - Les causes anthropologiques : la nature double de l’homme III LES DIFFICULTÉS À SURMONTER POUR PENSER CORRECTEMENT CES NOTIONS 1 - Des notions difficiles à comprendre correctement, les principaux obstacles A - Pas de codifications naturelles ou instinctives B - La confusion entre la douleur et la souffrance avec la notion du mal C - Le problème de la codification culturelle des notions de bien et de mal D - Les confusions avec la question de la légalité et de la norme sociale 2 - Le très récent développement de moyens objectifs pour comprendre de cette situation 3 - Une proposition d’objectivisation anthropologique de ces notions par la définition du mal 4 - La notion de mal : des comportements au profit de soi sciemment destructeurs pour autrui 5 - La notion de bien : des comportements sciemment bénéfiques au profit de “nous” IV LA CONDITION HUMAINE, LE BIEN ET LE MAL 1 - La conséquence de notre sociétalité, créatrice de règles comportementales 2 - L’homme est libre de ses actes et doté d’une conscience morale, sur la portée de ses actes 3 - Une spécificité de la condition humaine : la conscience du bien et du mal 4 - Une capacité comportementale apparemment unique à ce jour dans l’arbre du vivant terrestre 5 - La nécessité de l’expérience consciente du mal dans la condition humaine pour devenir humain 6 - Une particularité à l’origine de l’émergence des interrogations éthiques de l’homme Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 3 V LA NATURE ANTHROPOLOGIQUE DU BIEN ET DU MAL 1 - La base ontologique et éthologique de l’humanité est l’animalité 2 - L’émergence des comportements sapiens n’annule pas les comportements de primates 3 - Le mal désigne des comportements normaux et biens dans et pour l’animalité 4 - Le mal a pour lui la vision à court terme, la non réflexion et la défense égoïste de ses intérêts 5 - Le bien correspond à des comportements liés à notre novation spéciste, intégrants les autres 6 - Rien n’oblige en soi à considérer les autres comme des “Autres” 7 - Une situation complétée par la liberté d’action et la présence du libre arbitre 8 - L’orientation sera fonction d’un processus décisionnel individuel constamment renouvelé VI LES CONSÉQUENCES 1 - La fin des illusions sur les origines du bien et du mal 2 - L’origine naturelle, matérielle et évolutionniste du mal et du bien ! 3 - Les progrès techniques, culturels ou sociaux ne modifient pas ces éléments de notre nature 4 - La capacité de l’homme à faire le mal et le bien est une conséquence secondaire de notre nature 5 - Il n’existe pas d’hommes mauvais ou bons, mais uniquement des comportements comme tels 6 - Un éventail de comportements potentiels qui résident dans chaque individu : de Gandhi à Hitler 7 - Le bien et le mal n’existent pas en soi : ils sont relatifs au contexte, au pourquoi de l’action 8 - De ces tendances divergentes naissent des conflits individuels et collectifs, privés et sociaux 9 - L’homme est la seule source du bien et du mal dans le monde, il en est seul responsable 10 - Le mal n’est ni fatalité, ni finalité : l’émancipation du mal est possible 11 - Le dépassement du mal, un combat permanent d’abord contre soi-même (mythe de Thésée) VII CONCLUSION 1 - L’obligation de repenser toutes les analyses sur l’homme en fonction de ces notions 2 - La prévalence du bien sur le mal, sens du développement évolutif de l’homme ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 4 Document 1 : Comprendre la notion de mal dans notre espèce exige de la replacer dans l’histoire générale de l’humanité. L’arbre phylogénétique de notre espèce (représenté ici dans les 5 derniers millions d’années) montre qu’avant d’être “humain”, l’homo sapiens est d’abord un mammifère primate avec tout ce que cela sous-entend d’un point de vue biologique, morphologique et éthologique. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 5 Document 2 : La dualité de la condition humaine peut être illustrée par les comportements extrêmes vers le bien et vers le mal que des représentants de notre espèce sont capables de faire. Ici, le Mahatma Gandhi (Mohandas Karamchand 1869-1948), héros de l’indépendance indienne et de la non-violence, lors de la marche du sel. Document 3 : Même le plus malfaisant des hommes reste toujours humain. Les tendances et les pulsions qui l’animent sont les mêmes que celles qui sont dans les profondeurs du psychisme du commun des êtres humains, il va seulement jusqu’au bout de ses tendances de haine et de violence. C’est ce qui explique qu’un peuple entier puisse se laisser galvaniser par le délire d’un homme et aboutir à l’aberration collective du IIIème Reich, mais aussi de l’ex-Yougoslavie, du Rwanda, du Cambodge, etc. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 6 Document 4 : Quand l’évolution fonde l’éthique, une révolution anthropologique et philosophique issue de la révolution darwinienne. Publiée en 1871, La Filiation de l'Homme, de Darwin, établit qu'un renversement s'est opéré, chez l'homme, à mesure que progressait le processus de civilisation. La marche conjointe du progrès (sélectionné) de la rationalité et du développement (également sélectionné) des instincts sociaux, l'accroissement corrélatif du sentiment de sympathie, l'essor des sentiments moraux en général et de l'ensemble des conduites et des institutions d'assistance permettent à Darwin de constater que la sélection naturelle n'est plus, à ce stade de l'évolution, la force principale qui gouverne le devenir des groupes humains, mais qu'elle a laissé place dans ce rôle à l'éducation. Or, cette dernière dote les individus et les groupes de principes et de comportements qui s'opposent, précisément, aux effets anciennement éliminatoires de la sélection naturelle, et qui orientent à l'inverse une partie de l'activité sociale vers la protection et la sauvegarde des faibles de corps et d'esprit, aussi bien que vers l'assistance aux déshérités. La sélection naturelle a ainsi sélectionné les instincts sociaux, qui à leur tour ont favorisé des dispositions éthiques ainsi que des dispositifs institutionnels et légaux antisélectifs et anti-éliminatoires. Ce faisant, la sélection naturelle a travaillé à son propre déclin (sous la forme éliminatoire qu'elle revêtait initialement), en suivant le modèle même de l'évolution sélective. À l'ancienne forme, qui a dépéri, s'est substituée une forme nouvelle: en l'occurrence, une compétition dont les fins sont de plus en plus la moralité, l'altruisme et les valeurs de l'intelligence et de l'éducation. Sans rupture, Darwin, à travers cette dialectique évolutive qui passe par un renversement progressif que nous avons nommé l'effet réversif de l'évolution, installe toutefois, entre biologie et civilisation, un effet de rupture qui interdit que l'on puisse rendre son anthropologie responsable d'une quelconque dérive en direction des désastreuses «sociologies biologiques». Il s'oppose ainsi expressément au racisme, au malthusianisme et à l'eugénisme, contrairement à l'erreur courante qui lui attribue la justification de ces trois systèmes de prescriptions éliminatoires. Cette remarquable dialectique du biologique et du social, qui se construit pour l'essentiel entre les chapitres III, IV, V et XXI de La Filiation et qui, en plus de s'opposer à toutes les conduites oppressives, préserve l'indépendance des sciences sociales en même temps qu'elle autorise, et même requiert le matérialisme éthique déductible d'une généalogie scientifique de la morale, n'a été reconnue dans toute sa force logique qu'à partir du début des années 1980. Patrick Tort Directeur de l'Institut Charles Darwin International Document 5 : Le texte suivant du navigateur Bernard Moitessier illustre le choix existentiel entre le bien et le mal, auquel l’homme est confronté en raison de sa nature. Mon bouquin est fini. Façon de parler, puisque je ne sais pas encore comment ça se passe au bord du Gange. Et peut-être n'est-il pas besoin d aller si loin. Le Gange existe partout, et surtout au fond de nous. Ah ! Encore une chose avant de faire mon balluchon. C'est dans À L’Est d’Éden, de Steinbeck, un livre que j'aime beaucoup, un beau compagnon de voyage. Dans un chapitre, Lee le Chinois commente avec le vieux Samuel un verset de la Bible où un mot est traduit d'une manière différente selon qu'il s'agit de l'édition américaine ou de l'édition anglaise. Ce mot est si important que Lee a consulté une communauté chinoise. Et ces Chinois sont tellement passionnés sur le sens exact du verset litigieux qu'ils ont appris l'hébreu pour essayer de lever le voile. Au bout de deux ans, c'était fait : l'une des traductions officielles disait : “Tu domineras le péché” (promesse). L'autre traduction, non moins officielle, disait : “Domine le péché” (ordre). Les Chinois, eux, avaient traduit : “Tu peux dominer le péché” (choix). Alors ils ont compris qu'ils n'avaient pas perdu leur temps en travaillant et méditant pendant deux ans là-dessus : - Samuel dit : «C'est une histoire fantastique. J’ai essayé de la suivre et peut-être ai-je laissé passer quelque chose. Pourquoi ce verbe est-il si important ? » La main de Lee trembla lorsqu'il remplit les tasses translucides. Il but la sienne d'un trait. «Ne comprenez-vous pas ? lança-t-il d’une voix forte. D'après la traduction de la Bible américaine, c'est un ordre qui est donné aux hommes de triompher sur le péché, que vous pouvez appeler ignorance. La traduction de King James avec son tu le domineras promet à l'homme qu'il triomphera sûrement du péché. Mais le mot hébreu, le mot timshel - tu peux - laisse le choix. C'est peut-être le mot le plus important du monde. Il signifie Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 7 que la route est ouverte. La responsabilité incombe à l'homme, car si tu peux, il est vrai aussi que tu peux ne pas, comprenez-vous ? - Oui, je comprends. Mais pourtant vous ne croyez pas que ce soit une loi divine. Pourquoi en sentez-vous l'importance ? - Ah ! dit Lee. Voilà longtemps que je voulais vous le dire, j'ai même anticipé vos questions et m'y suis préparé. Toute phrase qui a influencé la pensée et la vie d'une quantité innombrable de gens est importante. Dans les sectes et les églises, des millions de fidèles obéissent à l'ordre «domine», et jettent tout leur poids dans l'obéissance ; des millions d'autres croient à la prédestination du tu le domineras, rien de ce qu'ils peuvent faire n'arrêtera la marche du destin. Mais tu peux, voilà qui grandit l'homme, qui le hausse à la taille des dieux, car dans sa faiblesse, sa souillure, et le meurtre de son frère, il a le grand choix. Il peut choisir sa route, lutter pour la parcourir, et vaincre.» Bernard Moitessier (1925 - 1994) Dernier chapitre de “La longue route” Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 8 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 9 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Cycles de cours thématiques - Introduction à la condition humaine : La nature du monde et la nature de l’Être Humain ; La conscience ; La volonté ; Le libre-arbitre 1302 Conférences sur la nature humaine - Comment penser l’homme aujourd’hui ? Introduction à l’humanisme moderne - La nature humaine - le socle fondateur naturel de tous les êtres humains - La place de l’homme dans le cosmos - le roseau pensant face au Cosmos - L’être humain, un animal comme les autres : l’Homo Sapiens - Le sens spirituel des origines animales de l’humanité - Éloge du corps, réhabilitons le corps ! - La complexité humaine : corps-âme-esprit - La matière de l’esprit, l’origine matérielle, naturelle et contingente de l’esprit - La raison dans l’être humain - pour une anthropologie de la raison - La pensée magique, pensée primaire de l’homme - l’homme, animal irrationnel - Psychologie évolutionniste et nature humaine, par Alain Pintureau - La sociétalité de l’homme, sociétalité ne fait pas sociabilité - La culturalité de l’homme - rôle et implications de la culturalité de l’homme - La genèse des cultures - l’origine naturelle des cultures - L’individualité de l’homme - nécessité et valeur de l’individualisme - Universalité de l’humanité et unicité de l’individu - L’être humain, un être en devenir, l’homme créateur de lui-même - Homo praedator, l'homme est un prédateur universel - L’origine darwinienne du bien et du mal, l'origine évolutionniste de l’éthique - Ancienneté et nouveauté de l’humanité, entre héritage bioévolutif immémorial et novation comportementale - L’être humain, la femme et l’homme : l'égalité ontologique de la femme et de l'homme - La dignité de l’homosexualité - l’égalité anthropologique des sexualités - Réhabiliter le désir - la positivité ontologique du désir - Éloge du plaisir, la vertu du plaisir pour l'épanouissement humain - Éloge de la sexualité hédoniste - la positivité de la sexualité pour la condition humaine 1600-011 1600-159 1600-043 1600-111 1600-057 1600-144 1600-048 1600-233 1600-221 1600-023 1600-032 1600-260 1600-261 1600-137 1600-069 1600-119 1600-136 1600-161 1600-005 1600-132 1600-077 1600-121 1600-262 1600-115 1600-047 Conférences sur des notions présentées dans cette conférence - Pour une éthique sans dieu(x) - Les quatre racines du mal et la cessation du mal - La force du bien, plus fort que la haine - La foi dans l’Être Humain - Le devenir de l’Humanité - Progrès social et engagement philosophique 1600-099 1600-054 1600-056 1600-095 1600-097 1600-012 Quelques livres sur le sujet - En quoi le mal nous rend plus humain, réflexions sur l’humanisme, Christine Marsan, L’Harmattan, 2002 - Éloge de la fraternité, pratique des solidarités, sous la direction de Antoine Deblond, L’Harmattan, 2000 - Quand la nature devient morale, Vinciane Despret, dossier spécial “Altruisme”, Sciences humaines N°103, mars 2000 - La force du Bien, Marek Halter, Robert Laffont, 1995 - L'héritage de la liberté, de l’animalité à l’humanité, Albert Jacquard, Seuil, 1991 - Évolution du cerveau et création de la conscience - À la recherche de la vraie nature de l'homme, John Eccles, Flammarion, 1989 - L’Homme dans le fleuve du vivant, Konrad Lorenz (1978), Flammarion, 1984 - Pilote de guerre, Antoine de Saint-Exupéry (1942), Gallimard, 1991 - La ferme des animaux, George Orwell (1939), Gallimard, 1984 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 10 - Le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Robert Louis Stevenson (1886), Flammarion, 2000 - Par-delà le bien et le mal, Friedrich Nietzsche (1886), Gallimard, 1987 - La filiation de l’homme, Charles Darwin (1871), Syllepse, 1999 - L’Origine des espèces, Charles Darwin (1859), Flammarion, 1999 - La désobéissance civile, Henry-David Thoreau (1848), Aldéran Éditions, 1998 - Candide (1758), Voltaire, Bordas, 1971 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-005 : “L'origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain” - 06/10/2001 - page 11