CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire CONSCIENCE ET EXISTENCE La conscience comme sens de l’existence CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-162 CONSCIENCE ET EXISTENCE La conscience comme sens de l’existence conférence d’Éric Lowen donnée le 28/11/2009 à la Maison de la philosophie à Toulouse Quelles relations entre la conscience et l’existence dans la condition humaine ? Être humain, c’est être conscient de soi. C’est l’élévation de la conscience de soi qui permet de passer de la vie biologique, subie et passive, à l’existence, la véritable “vie humaine”. Pour être “humain”, il faut être conscient d’être humain. La conscience comme préalable de l’existence, l’existence comme expression de la conscience humaine. Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 2 CONSCIENCE ET EXISTENCE La conscience comme sens de l’existence PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Il n'y a pour une conscience qu'une façon d'exister, c'est d'avoir conscience qu'elle existe. Jean-Paul Sartre (1905-1980) L'imagination I PRÉAMBULE SUR LA QUESTION DE L’EXISTENCE 1 - La question de l’existence, une très ancienne notion philosophique 2 - La longue domination des philosophies de l’Essence 3 - Le début de leur contestation par des philosophies de l’Existence 4 - Des théories, de magnifiques théories ... mais de la mauvaise philosophie 5 - La libération de la métaphysique permet de dépasser le couple classique Essence/Existence 6 - La sortie de la métaphysique permet d’éclairer l’essence réelle de l’homme : la nature humaine 7 - Le retour à la question de l’existence, l’Être Humain en acte dans le temps II L’EXISTENTIALITÉ, UNE SPÉCIFICITÉ DE L’ÊTRE HUMAIN 1 - À la différence des autres animaux, notre nature humaine fonde l’existentialité 2 - L’animal ne se pose pas de questions sur sa vie ou sur la vie : il vit 3 - Alors que l’homme doit penser sa vie pour construire sa vie 4 - L’absence des instincts ou d’idées innées dans l’homme 5 - La quasi-impossibilité d’une forme de vie autarcique et auto-suffisante 6 - L’émergence de l’existentialité : la question de l’existence et des problèmes existentiels III LA NOTION D’EXISTENCE 1 - La notion d’existence : “ex-sistere” 2 - L’extension de l’être dans le temps et l’espace, dans la confrontation au non-soi 3 - L’existence, c’est être-dans-le-monde en étant conscient de son existence 4 - L’existence, sortir de sa subjectivité et de sa bulle égocentrique 5 - Exister est une manière de se transcender et de s’éveiller à la transcendance du réel 6 - Exister, c’est prendre le risque de l’aventure d’Être 7 - Existence et liberté, la liberté de notre existence 8 - L’existence dépend de la responsabilité de l’individu, elle est liée à l’individualité IV LA CONSCIENCE, OU ÊTRE AVEC LA CONNAISSANCE D’ÊTRE 1 - La notion de conscience : “cum-scire” : “savoir avec” 2 - Nous ne naissons à l’existence qu’avec la conscience de soi : l’éveil cartésien 3 - La conscience de soi permet de dépasser la vie primaire, passive, biologique et instinctive 4 - Exister, c’est toujours une conscience du non-soi et du plus-grand-que-soi 5 - La conscience comme condition préalable à l’existence 6 - La corrélation qualitative de la conscience et de l’existence 7 - Plus la conscience s’éveille et s’élève, plus notre existence gagne en intensité et profondeur 8 - Tout comme l’existence est le champ d’expression de la conscience humaine. V CONCLUSION 1 - La conscience comme sens de l’existence 2 - Toute philosophie se doit d’exalter la conscience et l’existence 3 - La philosophie comme voie d’éveil et d’une meilleure existentialité ORA ET LABORA Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 3 Document 1 : Essence et existence, un couple conceptuel inséparable. Le mot existence implique en effet une très ancienne contrepartie que dit un autre mot : le mot essence. En réalité, c'est même plutôt le mot essence qui est premier. Essentia, c'est la transposition directe sur le plan nominal du verbe, esse : être. Les Latins, quand il leur arrivait de philosopher, c'est-à-dire de méditer sur ce qui est, parlaient, nous le savons par Sénèque, d'essence plutôt que d'existence. En latin, le mot existentia est un vocable très tardif. Non pas sans doute le verbe existere. Mais il ne signifie pas du tout exister. Existere c'est d'abord sortir : sortir d'un domaine, d'une maison, d'une cachette c'est, ensuite et par extension, se montrer. [...] Le mot essentia, qui, à l'origine, disait l'être lui-même, s'est de plus en plus spécialisé dans la tâche de dire ce que sont les choses, par opposition au fait qu'elles sont. Ce qu'est une chose, c'est la manière dont on peut en donner une définition qui la distingue spécifiquement des autres choses en l'identifiant à elle-même. Mais, quelque parfaite que soit la définition, elle paraît généralement laisser en suspens l'existence de ce qu'elle définit. Elle nous laisse, comme on dit, au niveau du possible. Reste à passer du possible à l'être. C'est dans ce contexte que va se faire jour la nécessité d'un autre mot dont la fonction sera de dire ce que le mot essence dit de moins en moins, et cet autre mot sera de plus en plus celui qui, à l'origine, voulait plutôt dire sortir, provenir de, se montrer, se manifester, c'est-à-dire le mot existence. Jean Beaufret (1907-1982) Introduction aux philosophies de l'existence, 1971 Document 2 : Et si la caverne ce n’était pas le monde, mais soi ? Alors, pour s’éveiller à soi, à la vie et au monde, il faut sortir de soi, donc au sens littéral : exister ! Revisitons l’allégorie de la caverne de Platon. - Maintenant, repris-je, représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passent une route élevée : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles. - Je vois cela, dit-il. - Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute espèce de matière ; naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent. - Voilà, s'écria-t-il, un étrange tableau et d'étranges prisonniers. - Ils nous ressemblent, répondis-je ; et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aient jamais vu autre chose d'eux-mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face ? - Et comment ? observa-t-il, s'ils sont forcés de rester la tête immobile durant toute leur vie ? - Et pour les objets qui défilent, n'en est-il pas de même ? - Sans Contredit. Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 4 - Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des objets réels les ombres qu'ils verraient ? - Il y a nécessité. - Et si la paroi du fond de la prison avait un écho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait, croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux ? - Non, par Zeus, dit-il. - Assurément, repris-je, de tels hommes n'attribueront de réalité qu'aux ombres des objets fabriqués. - C'est de toute nécessité. - Considère maintenant ce qui leur arrivera naturellement si on les délivre de leurs chaînes et qu'on les guérisse de leur ignorance. Qu'on détache l'un de ces prisonniers, qu'on le force à se dresser immédiatement, à tourner le cou, à marcher, à lever les yeux vers la lumière : en faisant tous ces mouvements il souffrira, et l'éblouissement l'empêchera de distinguer ces objets dont tout à l'heure il voyait les ombres. Que crois-tu donc qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que de vains fantômes, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers des objets plus réels, il voit plus juste ? si, enfin, en lui montrant chacune des choses qui passent, on l'oblige, à force de questions, à dire ce que c'est ? Ne penses-tu pas qu'il sera embarrassé, et que les ombres qu'il voyait tout à l'heure lui paraîtront plus vraies que les objets qu'on lui montre maintenant ? - Beaucoup plus vraies, reconnut-il. - Et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés ? n'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre ? - Assurément. - Et si, repris-je, on l'arrache de sa caverne par force, qu'on lui fasse gravir la montée rude et escarpée, et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir traîné jusqu'à la lumière du soleil, ne souffrira-t-il pas vivement, et ne se plaindra-t-il pas de ces violences ? Et lorsqu'il sera parvenu à la lumière, pourra-t-il, les yeux tout éblouis par son éclat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies ? - Il ne le pourra pas, répondit-il ; du moins dès l'abord. - Il aura, je pense, besoin d'habitude pour voir les objets de la région supérieure. D'abord ce seront les ombres qu'il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et des autres objets qui se reflètent dans les eaux, ensuite des objets eux-mêmes. Après cela, il pourra, facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui-même, que pendant le jour le soleil et sa lumière. - Sans doute. - À la fin, j'imagine, ce sera le soleil - non ses vaines images réfléchies dans les eaux ou en quelque autre endroit - mais le soleil lui-même à sa vraie place, qu'il pourra voir et contempler tel qu'il est. - Nécessairement, dit-il. - Après cela il en viendra à conclure au sujet du soleil, que c'est lui qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui, d'une certaine manière, est la cause de tout ce qu'il voyait avec ses compagnons dans la caverne. Platon (-428,- 347) La république, CH. VII Document 3 : La question de l’existentialité, c’est le passage d’une vie simple, non pensée, inconsciente d’elle-même, à une vie où la conscience se pense désormais elle-même (c’est la naissance de la conscience de soi). C’est pourquoi l’animal n’a qu’une vie simple, et l’homme une vie double : chez l’animal la vie intérieure se confond avec la vie extérieure, l’homme au contraire possède une vie intérieure et une vie extérieure. La vie intérieure de l’homme, c’est sa vie dans son rapport à son espèce, à son essence. Quand l’homme pense, il s’entretient et parle avec lui-même. L’animal ne peut accomplir aucune fonction générique sans le secours d’un autre individu extérieur à lui ; l’homme au contraire peut accomplir la fonction générique de la pensée, de la parole – car penser et parler sont d’authentiques fonctions génériques – sans le secours d’un tiers. L’homme est pour lui-même, à la fois je et tu ; et s’il peut se mettre lui-même à la place de l’autre, c’est précisément qu’il a pour objet son espèce et son essence, et pas seulement son individualité. Ludwig Feuerbach (1804-1872) L’Essence du christianisme Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 5 Document 4 : La prise de conscience de la conscience de soi, voilà le premier stade de l’éveil à l’existence consciente. Archimède, pour tirer le globe terrestre de sa place et le transporter en un autre lieu, ne demandait rien qu'un point qui fût fixe et assuré. Ainsi j'aurai droit de concevoir de hautes espérances, si je suis assez heureux pour trouver seulement une chose qui soit certaine et indubitable. Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n'a jamais de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je pense n'avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourrait être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu'il n'y a rien ait monde de certain. Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose différente de celles que je viens de juger incertaines, de laquelle on ne puisse avoir le moindre doute ? N'y a-t-il point quelque Dieu ou quelque autre puissance qui me met en l'esprit ces pensées ? Cela n'est pas nécessaire ; car peut-être que je suis capable de les produire de moi-même. Moi donc à tout le moins ne suis-je point quelque chose ? Mais j'ai déjà nié que j'eusse aucun sens ni aucun corps. J'hésite néanmoins, car que s'ensuit-il de là ? Suis-je tellement dépendant du corps et des sens que je ne puisse être sans eux ? Mais je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucuns esprits ni aucuns corps ; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point ? Non certes j'étais sans doute, si je me suis persuadé, ou si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis, s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose de sorte qu'après y avoir bien pensé et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : je suis, j'existe est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit. René Descartes (1596-1650) Méditations métaphysiques Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 6 Document 5 : Au sens de l’existence, ce qui compte pour l’Être Humain n’est pas la durée de la vie mais l’emploi de l’existence. Voilà ce qu’en dit Alain à propos de l’exemple d’Evariste Galois (ici enseignant au lycée Henri IV à Paris en 1932). Il y a à peu près deux mois, on inaugurait, à Bourg-la-Reine, une plaque de marbre à la mémoire d'Évariste Galois. Cet homme, qui est mort à vingt ans, a laissé sur la Mathématique pure, des mémoires qui ont été publiés depuis, et qui ont éclairé une des routes les plus difficiles que l'on ait tracées à travers les idées pures. C'est à peu près tout ce que je puis dire là-dessus. Mais je livre sa biographie aux moralistes et aux fabricants d'images édifiantes. À quinze ans, il dévore la Géométrie de Legendre. Il rejette les traités élémentaires d'algèbre, qui l'ennuient, et apprend l'algèbre dans Lagrange, à seize ans il commence à inventer. Il envoie mémoires sur mémoires à l'Académie des Sciences. Les académiciens n'y voient goutte. Il se présente deux fois à l'École polytechnique, et est refusé deux fois. Il en conclut que les savants officiels sont des crétins ou des paresseux. Il entre pourtant à l'École Normale. Il y était en 1830, et il fut tenu sous clef pendant les trois journées de Juillet par un directeur prudent. Comme il aimait ardemment la République, en bon idéaliste qu'il était, il entra dans une belle fureur lorsqu'il connut les événements, et la gloire qu'on lui avait volée. Pour ses discours vifs, il fut mis à la porte. Pour d'autres discours encore plus vifs, qui visaient bel et bien le roi, il fut mis en prison l'année suivante, avec de terribles compagnons. Comme il contemplait de profondes vérités, les autres se crurent méprisés, et lui offrirent à boire, avec des injures. On raconte qu'il but un jour un litre d'eau de vie, pour avoir la paix. Essayez de penser à ce roi ivre. Shakespeare n'a pas été jusque-là. Il sort de prison et devient amoureux. Ce fut sans doute comme un orage sans pluie. Après quelques semaines il écrivait (je prends cette citation dans le discours officiel) : “Comment se consoler d'avoir épuisé en un mois la plus belle source de bonheur qui soit dans l'homme, de l'avoir épuisée sans bonheur, sans espoir, sûr qu'on est de l'avoir mise à sec pour la vie ?” Cet amour lui valut un duel, et il y fut tué. Il n'avait pas vingt ans. Il passa le jour et la nuit, avant ce duel, à revoir son grand mémoire sur les équations. Il paraît qu'il avait affaire à un spadassin ; il fallait donc mourir. Quels paysages d'idées contempla-t-il, pendant ces heures-là. Mais la plume n'allait pas assez vite. Ce ne fut qu'une fusée sur la mer. Cet éclair fait voir pourtant plus d'une barque, et plus d'un naufrage. Car il n'est pas vraisemblable qu'il ne naisse qu'un homme de temps en temps. Je croirais plutôt que tous pensent et veulent une fois ce que celui-là a pensé et voulu, mais ils n'ont pas seulement le temps de prendre la plume. Prison. alcool, femmes, cela ne manque jamais à personne. Douce prison, souvent, prison d'opinions et d'habitudes. Alcool dilué. Flatteries, fiançailles, Succès, intrigues, traitement, décorations, conversations. L'injustice et l'opinion sont lourdes ; et il y a plus d'une manière de mourir à vingt ans. Que d'ombres dans les antichambres ! Que de fusées sur la mer ! Alain (1868-1951) La Dépêche de Rouen et de Normandie, 10 août 1909 Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 7 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. 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Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 8 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Revue de philosophie “ALDÉRAN” N°27 - Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford N°28 - Le réenchantement du monde, par William Ruthenford N°29 - La seconde mort de dieu, par William Ruthenford N°31 - La philosophie pour vivre mieux et mieux vivre, par Roman Wallis Conférences sur l’histoire de la philosophie - Aristote et l’éthique à Nicomaque - La philosophie du plaisir d’Épicure - Avicenne et la raison - Leibniz et la question du mal - Sartre et l’existentialisme - Vercors, à la quête de la dignité humaine - Camus ou la voie de la sagesse, par Christiane Prioult 1000-176 1000-203 1000-131 1000-139 1000-149 1000-113 1000-144 Conférences sur l’histoire des révolutions scientifiques - Les grandes révolutions scientifiques - L’invention de la science et des sciences, le début de la conquête des savoirs - L’invention des chiffres et des mathématiques, la construction des outils de la pensée - La révolution historique, révolution hérodotienne - La révolution astronomique, la découverte de la nature ordonnée du cosmos - Les grandes découvertes maritimes, révolutions géographiques et humaines - La révolution copernicienne, le début du décentrage du monde - La révolution galiléenne, l’explosion des limites du cosmos - La révolution newtonienne, la mise en formulation mathématique des forces naturelles - La révolution naturaliste : Linné, Buffon, Cuvier et les autres - La révolution chimique, la découverte de la puissance interne de la matière - La révolution biologique, le début de l'exploration de la corporalité des organismes vivants - La révolution de la thermodynamique, le début de la physique de l’énergie - La révolution de l’électromagnétisme, les pouvoirs de l’électricité et du magnétisme - La révolution géologique, la découverte de l’extraordinaire ancienneté de la terre - La révolution préhistorique, la découverte d'une humanité avant l'humanité - La révolution darwinienne, le choc des origines animales de l'humanité - La révolution archéologique, la découverte du passé de l’humanité - La révolution freudienne, la découverte de l'inconscient et de l'origine immanente de l'esprit - La révolution atomiste, la découverte de la puissance intérieure de la matière - La révolution einsteinienne, la naissance de la cosmologie moderne - La révolution quantique, les surprises de la physique quantique - La révolution cosmologique, la découverte du big bang et des premiers instants de l’univers - La révolution génétique, l’accès aux mécanismes intimes de la vie - La révolution des neurosciences, l’exploration de la matière pensante, le cerveau humain 1600-287 1000-071 1000-161 1000-233 1000-119 1000-151 1000-052 1000-038 1000-148 1000-163 1000-082 1000-118 1000-190 1000-205 1000-206 1000-192 1000-041 1000-213 1000-042 1000-200 1000-072 1000-193 1000-209 1000-073 1000-083 Cycle de cours thématiques - 1302 : Introduction à la condition humaine : La nature du monde et la nature de l’être humain ; La conscience ; La volonté ; Le libre arbitre ; L’action juste ; Évolution et transcendance Conférences sur la nature du monde - La réalité du cosmos - La naturalité du Cosmos, les illusions du surnaturel - La matière triomphante, la victoire de Démocrite - Qu’est-ce que l’athéisme ? 1600-004 1600-108 1600-178 1600-064 Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 9 - La place de l’Être Humain dans le Cosmos - L’Être Humain et le Cosmos, vers une nouvelle alliance 1600-043 1600-125 Conférences sur la nature humaine - Comment penser l’homme aujourd’hui ? - L’invention de l’Homme - La nature humaine - L’Être Humain, un animal comme les autres - Le sens spirituel des origines animales de l’Humanité - Éloge du corps - La complexité humaine : Soma-Psyché-Noüs - La matière de l’esprit - La raison dans l’Être Humain - La pensée magique, pensée primaire de l’Être Humain - La sociétalité de l’Homme - La culturalité de l’Homme - La genèse de la culture, l’origine naturelle des cultures - Éloge de l’individu - Unicité de l’individu et universalité de l’Humanité - L’Être Humain, un être en devenir - L’Homo praedator, l’homme comme prédateur universel - L’origine darwinienne du Bien et du Mal dans l’Être Humain - Ancienneté et nouveauté de l’Humanité - L’Être humain, la femme et l’homme - La dignité de l’homosexualité - Réhabiliter le désir - La positivité du désir - Éloge du plaisir - Éloge de la sexualité 1600-011 1600-163 1600-159 1600-111 1600-057 1600-144 1600-048 1600-233 1600-221 1600-023 1600-260 1600-261 1600-137 1600-069 1600-119 1600-136 1600-161 1600-005 1600-132 1600-077 1600-121 1600-262 1600-115 1600-047 Conférences sur la condition humaine - La condition humaine - Le besoin de sens dans la condition humaine - L’Être Humain, un être en devenir - Connaissance de soi et sagesse - La voie de l’éveil philosophique : de Somnus à Vigilare - La condition humaine, du déterminisme vers la liberté - Animalité et Humanité, la quête de l’Humanitude - La dignité humaine, un état à conquérir 1600-160 1600-109 1600-136 1600-078 1600-093 1600-083 1600-075 1600-130 Conférences sur la philosophie - Pour en finir avec la métaphysique - Sagesses d'hier, sagesse d'aujourd'hui - Philosophie et humanisme 1600-107 1600-045 1600-158 Quelques livres sur le sujet - La conscience, Nathalie Depraz, Armand Colin, 2001 - L’existentialisme, Colette Jacques, PUF, 1996 - L’héritage de la liberté, de l’animalité à l’humanité, Albert Jacquard, Seuil, 1991 - L’existentialisme et la sagesse des nations, Simone de Beauvoir, Nagel, 1986 - L’existentialisme, Paul Foulquié, PUF, 1984 - Introduction aux philosophies de l'existence, Jean Beaufret, Denoël-Gonthier, 1971 - L’existentialisme est un humanisme, Jean-Paul Sartre (1946), Nagel, 1970 - Les armes de la nuit, Vercors (1946) ; et surtout, La puissance du jour, Vercors (1951), Le silence de la mer et autres écrits, Éditions Omnibus, 2002 - La peste, Albert Camus (1947), Gallimard, 1989 - L’Être et le Néant, Jean-Paul Sartre (1943) - Le mythe de Sisyphe, Albert Camus (1942) - Babbit, Sinclair Lewis (1922), Stock, 1969 - Martin Eden, Jack London (1908), 10-18, 1973 Association Aldéran © - Conférence 1600-162 : “Conscience et existence” - 24/03/2004 - page 10