Cabinet d’accompagnement des dirigeants : contre la solitude et l’enfermement ; la temporalité (les
performances à 12 mois) ; la transformation (sortir de soi --> écosystème). Il s’agit de cultiver le
décentrage pour survivre à ses fonctions.
Empreinte et résilience ; il s’agit d’inspirer la conance, de donner au dirigeant les clés pour rééchir à
sa fonction.
Question : Temporalité. Le philosophe consultant n’est-il pas dans un rôle qui ne lui convient pas ?
Michel Puech nous parlait de connexion mais nalement, la fonction que se donne le philosophe
dans son action n’implique-t-elle pas une impossibilité à s’intégrer ? A être ce simple regard extérieur,
ce facilitateur extérieur. On parlait de la distinction entre formation philosophique et cheminement
philosophique, mais la fonction de philosophe ne peut pas être complète sans les deux.
V. Recherche et entreprise, Adélaïde De Lastic
- Contrat Cifre : doctorant salarié ; recherche opérationnelle ; exemple : RSE.
Système de valeur/culture ; éthique en entreprise ; allier l’incarnation et la recherche académique.
- Trois problèmes : pratiques des deux mondes (temporalité --> accepter son destin et « recomposer »,
équilibre au quotidien) ; théorisation et recherche opérationnelle (RSE VS Ethique ; le juridique contre
le raisonnement éthique --> apprécier la complémentarité) ; théorie et pratique (éthique en entreprise
= plan RSE, éthique accidentelle en entreprise = individu mais médiatisé, éthique quotidienne = habitus
--> absurdité des processus, conits, perte de maîtrise de soi…).
- Philosophie = bien être éthique en entreprise --> choisir une entreprise en accord avec ses valeurs ;
pratique de la philosophie comme mode de travail (vision correct de son travail ; équilibre = justesse de
l’action ; insérer le travail dans la vie).
- A partir de la recherche de théorique, elle crée des référentiel RSE.
VI. Le choc des entreprises, Yves Serra
- Publicis : transformation de son activité --> 42% dans le digital ;
- Faire vire en même temps des rythmes de vie différents ; conséquence des mutations --> explosion
de l’activité ; marché multinational (pas de nuit, pas de week-end, pas de vacances…) = déstabilisation
des cultures ; désintermédiation et mutation des frontières.
- L’apport des philosophes : l’ampleur de ces changements est telle qu’aucune « recette » n’est
possible. La philosophie a alors sa carte à jouer. Deux problèmes : tempo (la forme, la pression du
commerce) et la légitimité (réputation, acceptation de l’intervention…).
- La machine : utiliser un programme n’est pas innocent ; un programme est une suite d’instruction
que nous pouvons suivre ; l’utiliser c’est le cautionner.
VII. L’entrepreneuriat philosophique, Marion Genaivre
- ETHIRES : master pro à la Sorbonne 1 ;
- Saisir l’entreprise de la philosophie --> la philosophie peut être utile. Elle n’est pas qu’interprétative.
La pensée est disruptive : la philosophie n’est pas attribuée. Le lieu de la philosophie est tout un
chacun. Il faut redonner aux personnes la faculté à penser à elles-mêmes. Il faut donner du sens !
- Le sens n’est pas donné avec l’existence de l’entreprise. Penser par soi-même passe par l’échange
discursif.
- Des dés :
- « concrètement le livrable c’est quoi ? » On ne sort pas du prêt à penser. On est satisfait de
son kit ; briser les études des entreprises ;
- émanciper les gens --> donner les réponses VS aider la décision ;
- la philosophie n’est pas du coaching.