La vision des animaux : il faut le voir pour le croire !

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N’est-il pas fascinant de constater que le règne animal est composé d’une variété
d’espèces possédant toutes des visions uniques ? Si nous avions la chance d’être dans la
peau de notre animal de compagnie, comment verrions-nous ? L’article suivant
abordera les particularités de la vue de quelques espèces animales. Croyez-moi, vous
allez être surpris !
Le fonctionnement global de l’œil
Avant de pouvoir parler des
particularités de la vision de certains
animaux, il est important d’avoir une
certaine base en la matière. Voici une
brève explication décrivant le
fonctionnement global de l’œil en ce
qui concerne plusieurs espèces,
notamment l’être humain. Pour débuter, les rayons lumineux passent par la cornée qui
constitue la première membrane transparente de l’œil. Ensuite, ils continuent leur
trajectoire en passant à travers le cristallin, un muscle jouant le rôle de lentille
convergente qui a la capacité de s’aplatir (cette capacité varie pour chaque espèce) dans
le but de modifier la distance focale de l’œil. Le cristallin permet également de focaliser
les rayons lumineux sur la rétine. Finalement, lorsque la lumière parvient à la rétine, les
terminaisons nerveuses qui la composent, soit les cônes et les bâtonnets, transmettent
un signal électrique qui voyage par le nerf optique jusqu’au cerveau. Le cerveau traite
l’image reçue et la renverse.
Les rayons lumineux suivent une trajectoire rectiligne, c’est-à-dire que les rayons
lumineux voyagent en ligne droite. Lorsqu’ils
parviennent au cristallin, ils continuent leur
trajectoire, car ils peuvent voyager dans les milieux
transparents. Pour cette raison, l’image est formée à
l’envers sur la rétine. C’est donc le cerveau qui est
responsable de la renverser.
La vision des animaux
: il
faut le voir pour le croire !
La vision des animaux
De plus, est-
ce que vous vous êtes déjà demandé
qu’est-ce que la lumière ? E
n voici une brève
explication. La lumière
est une onde
électromagnétique
, alors elle transporte de
l’énergie, mais pas de matière
les milieux transparents.
spectre électromagnétique
qui permet de classer
les onde
s en fonction de leur fréquence et leur
longueur d’onde.
La lumière visible pou
majorité des individus possède une longueur
d’onde entre 400 nm et 700 nm. C’est pourquoi
les autres types d’ondes ne sont pas visibles pour
nous.
Par contre, certains anim
sensibles que nous et perçoivent des ondes que
les êtres humains sont incapables de voir.
Cônes et bâtonnets
Les cônes et les bâtonnets ont également un rôle important à jouer dans notre vision.
Ce sont des cellules ceptrices qui
transmettre un signal jusqu’au cerveau ce qui nous permet de percevoir la lumière. Les
bâtonnets captent le mouvement, mais perçoivent seulement le noir, le blanc et les
teintes de gris. Quant à eux, l
couleurs. Il existe 3 types de cônes. Chaque sorte de cône possède une sensibilité
particulière qui lui permet de capter, l’une des trois couleurs suivante, soit le rouge, le
vert ou le bleu. Par conséqu
comme l’humain, ces 3 types de cônes, c’est pourquoi ce ne sont pas tous les animaux
qui perçoivent au complet le spectre de la lumière visible.
Voici le spectre de la lumière visible.
Un peu plus de
Onde : Une pertur
bation
permet un transport d’énergie.
Fréquence
: Nombre d’oscillations
par seconde d’une onde
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les autres types d’ondes ne sont pas visibles pour
Par contre, certains anim
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sensibles que nous et perçoivent des ondes que
les êtres humains sont incapables de voir.
Les cônes et les bâtonnets ont également un rôle important à jouer dans notre vision.
Ce sont des cellules ceptrices qui
tapissent la tine. Ces cellules sont responsables de
transmettre un signal jusqu’au cerveau ce qui nous permet de percevoir la lumière. Les
bâtonnets captent le mouvement, mais perçoivent seulement le noir, le blanc et les
teintes de gris. Quant à eux, l
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couleurs. Il existe 3 types de cônes. Chaque sorte de cône possède une sensibilité
particulière qui lui permet de capter, l’une des trois couleurs suivante, soit le rouge, le
vert ou le bleu. Par conséqu
ent, ce ne sont pas toutes les espèces qui possèdent,
comme l’humain, ces 3 types de cônes, c’est pourquoi ce ne sont pas tous les animaux
qui perçoivent au complet le spectre de la lumière visible.
Voici le spectre de la lumière visible.
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tails…
bation
qui
permet un transport d’énergie.
: Nombre d’oscillations
par seconde d’une onde
Longueur d’onde
: λ
Les cônes et les bâtonnets ont également un rôle important à jouer dans notre vision.
tapissent la tine. Ces cellules sont responsables de
transmettre un signal jusqu’au cerveau ce qui nous permet de percevoir la lumière. Les
bâtonnets captent le mouvement, mais perçoivent seulement le noir, le blanc et les
es cônes permettent la perception des détails et des
couleurs. Il existe 3 types de cônes. Chaque sorte de cône possède une sensibilité
particulière qui lui permet de capter, l’une des trois couleurs suivante, soit le rouge, le
ent, ce ne sont pas toutes les espèces qui possèdent,
comme l’humain, ces 3 types de cônes, c’est pourquoi ce ne sont pas tous les animaux
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Saviez-vous que ?
Certaines libellules
possèdent jusqu’à
30 000
ommatidies par
œil.
Et maintenant, entrons dans le vif du sujet : la vision des
animaux !
La vue de la majorité des animaux est en grande partie semblable à la nôtre. Dans
plusieurs cas, un phénomène de réfraction peut être observé, car la lumière passe à
travers les différents milieux transparents formant l’œil ce qui modifie la trajectoire des
rayons lumineux, leur permettant ainsi de se rendre sur la rétine et de former une
image. Bien certainement, il y a quelques exceptions !
Par exemple, ce n’est pas le cristallin de tous les animaux qui s’accommode aussi
facilement et qui est aussi performant que celui la majorité des humains. De plus, le
champ visuel et la perception des couleurs varient d’une espèce à l’autre.
L’œil de la libellule et de la mouche
Certains insectes dont la libellule et la
mouche ont des yeux particuliers.
Contrairement à l’humain, chaque œil
de ces bestioles est constitué
d’ommatidies. Ces ommatidies sont des
récepteurs sensibles à la lumière qui
jouent le le de tous petits yeux dans
les yeux de ces insectes. Je sais, c’est
bizarre, mais c’est réellement le cas ! De
manière
générale, le
fonctionnement de chacune de ces ommatidies à un le
semblable à l’œil humain sur quelques aspects. La lumière
traverse tous les milieux transparents de cette structure visuelle
et par réfraction, les rayons lumineux sont déviés sur le cristallin.
Chaque ommatidie forme un pixel (en quelque sorte une
minuscule image) sur la rétine. Tous les pixels sont indépendants
les uns des autres et lorsqu’ils sont superposés, ils permettent de
créer une image. L’image formée sur la rétine étant composée
d’un regroupement de pixels peut être comparée à une photo de
piètre qualité qui est beaucoup trop agrandie. C’est de cette
manière que la libellule et la mouche peuvent voir.
Schéma d’un ommatidie
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Rétine
Voici une même image perçu
e par une libellule et un humain :
Vision d’un être humain Vision de la libellule
Réflexion dans l’œil de la langouste
Si on compare l’œil de la langouste à celui de l’Homme, on peut observer de multiples
différences très impressionnantes. Dans les faits, il est possible de constater que la
vision de ce crustacé est principalement basée sur un phénomène de réflexion. L’œil de
la langouste est constitué de milliers de facettes presque parfaitement carrées appelées
réflecteurs. Les faces latérales de ces petits
carrés jouent le rôle de minuscules miroirs
plans. Sachant que la lumière voyage en ligne
droite, lorsqu’elle frappe un obstacle, le
miroir plan dans ce cas-ci, elle est réfléchie et
focalisée sur la rétine permettant la formation
d’une image grâce à la réflexion spéculaire.
C’est de cette manière que fonctionne l’œil
d’une langouste. N’est-ce pas surprenant ?
Qu’est-ce qui justifie qu’une réflexion a réellement lieu dans ce cas-ci ? Et bien, lorsque
la lumière frappe un miroir plan, le cerveau interprète la trajectoire que les rayons
auraient suivis derrière celui-ci. Les 2 lois de la réflexion sont respectées, c’est pourquoi
il est possible d’affirmer que la langouste voit grâce à ce phénomène optique.
Les cônes des yeux de la
libellule sont beaucoup moins
sensibles que ceux des
humains, c’est pourquoi la
perception de certaines
couleurs est plus difficile par
cet insecte.
Les 2 lois de la réflexion
1) Өi = Өr
2) Le rayon incident, le rayon réfléchi
et la normale sont toujours dans le
même plan.
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L’œil de la truite et sa myopie
La truite vit, comme vous le savez dans l’eau. Ceci influence légèrement sa vue. Le
cristallin de ce poisson qui est plus arrondi que celui de l’Homme a une grande difficulté
à s’accommoder. La truite est myope, car lorsqu’on objet est éloigné à plus d’un mètre
de celui-ci, il est incapable de le voir. Les rayons lumineux convergent avant sa rétine et
donc, la vue du poisson n’est pas nette. De plus, les cônes de la truite sensibles au vert
et au bleu sont similaires à ceux de l’Homme. Par conséquent, la perception des teintes
rougeâtres est plus difficile pour cet animal, car il vit dans l’eau. Ceci a pour
conséquence de freiner la propagation de certains rayons lumineux, car il est plus
difficile pour la lumière de voyager dans un milieu dense, c’est-à-dire où les particules
sont plus rapprochées les unes aux autres. La longueur d’onde du rouge étant plus
grande que le vert et le bleu, comme
nous pouvons l’observer sur le
spectre de la lumière visible, est
ralenti dans l’eau. La longueur
d’onde de cette couleur étant plus
grande est difficile, parfois même
impossible pour la truite à percevoir.
La pupille du chat
Le chat est un mammifère qui possède une pupille ayant la capacité
de se dilater et se contracter aisément et beaucoup plus facilement
que celle de l’humain. Quand il fait nuit (mais qu’il y a au minimum
une source de lumière quelconque), la pupille du chat se dilate et
devient ronde, ce qui lui permet de percevoir la lumière 6 fois plus
intensément que l’Homme. Voici ce qui explique la bonne vision
nocturne du chat.
Pour conclure…
Pour conclure, j’espère que l’article suivant vous a permis d’en apprendre davantage sur
la vision animale. N’est-ce pas surprenant de réaliser que les phénomènes de la
réfraction et de la réflexion jouent, chacun à leur manière, des rôles importants en ce
qui à trait à la vue de différentes espèces.
Voici à quoi ressemble
l’œil myope de la truite.
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