Zoom sur le fonctionnement de l`œil

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Zoom sur le fonctionnement de l'œil
L'œil, un organe complexe et fragile
L’œ il et son fonctionnement
L’œil es t un s ys tème compos é de deux lentilles optiques , la cornée et le cris tallin qui propagent la lumière
jus qu’au fond de l’œil : la rétine. Celle-ci contient des cellules photos ens ibles ou photorécepteurs dont les
prolongements nerveux forment le nerf optique.
On dis tingue deux types de photorécepteurs :
- Les bâtonnets : au nombre de 120 millions . Ils fonctionnent lors que la lumière es t faible et perçoivent le noir et
blanc.
- Les cônes : au nombre de 7 millions . Ils fonctionnent en pleine lumière et permettent de voir les couleurs .
Le nerf optique propage les informations jus qu’aux aires vis uelles du cerveau, s ous forme de flux électriques .
C’es t le cerveau qui analys e l’image, la mémoris e et l’identifie.
L’œil humain es t dit "emmétrope", c’es t-à-dire qu’il es t conçu pour voir net de loin. Pour pas s er de la vis ion nette
de loin à la vis ion nette de près , une mis e au point es t néces s aire. Elle es t pos s ible grâce à l’élas ticité du
cris tallin qui, en s e contractant, fait converger les rayons lumineux s ur la rétine. C’es t l’accommodation.
La lutéine et la zéaxanthine : les agents protecteurs de l'œ il
L’œil es t s ans ces s e s oumis à des agres s ions environnementales . La rétine prés ente l’activité métabolique et la
cons ommation d’oxygène les plus élevées de l’organis me. De plus , l’œil filtre les rayons lumineux. La cornée
abs orbe les UVB et le cris tallin abs orbe les UVA. L’expos ition aux rayons lumineux, as s ociée à une forte teneur
d’oxygène, entraîne une production importante d’es pèces réactives de l’oxygène, telle que l’oxygène s ingulet. Les
rayons lumineux attaquent la membrane externe des photorécepteurs , riches en AGPI (acides gras polyins aturés ).
Pour lutter contre ces oxydations qui détériorent l’œil, l’organis me a développé un s ys tème de protection
s pécifique : la lutéine et la zéaxanthine. Ce s ont deux pigments naturels , appartenant à la famille des
xanthophylles , dérivés oxygénés des caroténoïdes . Ils s ont les s euls caroténoïdes prés ents dans le cris tallin et la
rétine, ce qui attes te de leur importance dans ces tis s us . Ils protègent la rétine par leur capacité à filtrer les
rayons lumineux, en particulier la lumière bleue. Ils pos s èdent également des propriétés antioxydantes qui leurs
permettent de neutralis er les es pèces réactives de l’oxygène. L’organis me ne s achant pas les s ynthétis er,
la lutéine et la zéaxanthine doivent être apportées en quantité s uffis ante par l’alimentation.
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