LE PHÉNOTYPE IMMUNITAIRE AU COURS DE LA VIE 1

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Thème 3A : Corps humain et santé
Chapitre 3 : LE PHÉNOTYPE IMMUNITAIRE AU COURS DE LA VIE
1- La mémoire immunitaire
1 anticorps réponse primaire et secondaire (doc 1a p. 324)
2 LT réponse primaire et secondaire (doc 1b p. 324)
doc 2 p. 325
On constate une prolifération quantitativement plus importante et qui se met
en place plus rapidement pour les lymphocytes B isolés à partir des rates de
souris préalablement infectées avec l’antigène. Les lymphocytes B mémoires
sont donc capables de s’activer et de proliférer plus rapidement que les
lymphocytes B naïfs.
doc 3 p. 325
On remarque de plus que ces cellules mémoires sont spécifiques d’un
antigène car elles ne s’activent qu’en présence de l’antigène A.
En mettant en relation ces résultats avec le document précédent, on peut
donc supposer que la réponse immunitaire secondaire est en fait associée à
l’existence de cellules mémoires, au moins en ce qui concerne les
lymphocytes B
Le maintien d’un nombre quasi-constant de cellules mémoires au cours du
temps est permis par leur capacité à se diviser régulièrement bien qu’à faible
vitesse. Ces cellules possèdent la capacité à s’auto-renouveler comme les
cellules souches. Ce sont des populations cellulaires à longue durée de vie.
La réponse primaire
Lors de la première rencontre avec un antigène, le système immunitaire
produit des anticorps et les LT spécifique de l’agent infectieux. Cette réponse
est appelée réponse primaire.
Le délai avant l’apparition des premiers Ac spécifiques correspond au temps
où les LB et LT spécifiques sont sélectionnés, prolifèrent et se différencient
en cellules à courte durée de vie (plasmocytes, lymphocytes T cytotoxique,
lymphocytes T helper), le temps de l’infection. C’est le temps de la maladie.
Puis les lymphocytes différentiés meurent et les Ac sont dégradés Cependant
une partie des cellules est mise en réserve sous la forme de lymphocytes
mémoire.
Cette réaction primaire est longue à se mettre en place (5-6 jours) et peu
intense.
La réponse secondaire
Lors de la deuxième rencontre avec l’antigène, la réponse est beaucoup plus
efficace, c’est la réponse secondaire. Ceci traduit l’existence d’une mémoire
immunitaire. Elle implique l’existence de lymphocytes et plasmocytes dits
mémoire et à longue durée de vie.
Lors d’une deuxième infection, ils prolifèrent et se différencient beaucoup
plus vite. Les plasmocytes mémoire produisent des anticorps qui circulent
dans le sérum et peuvent être mis en évidence lors d’une prise de sang.
Cette réaction est mise en place plus rapidement (2 jours) et elle est plus
intense.
Ceci explique que certaines maladies ne sont contractées qu’une fois comme
les maladies infantiles comme la varicelle, la rougeole, les oreillons.
Les cellules mémoires sont des cellules issues de la sélection, de
l’amplification et de la différenciation clonale de lymphocytes naïfs T
CD4, T CD8 ou B après un contact avec l’antigène auquel ces cellules
sont spécifiques. Elles se caractérisent par :
- une capacité d’activation plus précoce et plus élevée que les cellules
naïves
- une capacité de prolifération plus élevée que les cellules naïves
- une capacité d’autorenouvellement
2- La vaccination
3 Doc 1 p. 326 : Expérience de
Pasteur
Montrer le principe général
La vaccination consiste à inoculer à un individu des antigènes d’un agent
infectieux sous une forme immunogène mais non pathogène : elle ne
provoque pas la maladie mais elle déclenche la réaction inflammatoire innée
puis adaptative pour fabriquer les cellules mémoire spécifiques de l’Ag
injecté.
4 Doc. 2b p. 327 : lymphocytes mémoire et vaccination
5 graphique injection multiples
La réaction provoquée permet de
produire des lymphocytes et des plasmocytes mémoire spécifique de l’agent
infectieux. Ainsi, quand l’individu vacciné rencontre l’agent infectieux, c’est la
réponse secondaire qui se met en place. La vaccination repose en fait sur
une série d’injection ayant pour objectif de produire une quantité suffisante
d’anticorps pour être immunisé.
Type de vaccins
Doc. 2A p. 327 : Les types de vaccins
Il existe plusieurs types de vaccins :
- Les vaccins « vivants » qui contiennent une forme vivante mais peu ou pas
virulente de l’agent infectieux. (BCG, ROR, Varicelle)
- Les vaccins inactivés contiennent soit l’agent infectieux tués soit des
antigènes purifiés (Poliomyélite, Choléra)
- Les Anatoxines : molécules de même forme que la toxine correspondante
mais ayant perdu son pouvoir toxique (Diphtérie, Tétanos)
- Les antigènes (Hépatite B, Grippe)
Doc. 3 p. 327 adjuvants
Les vaccins contiennent des adjuvants qui déclenchent la réaction
inflammatoire innée indispensable à l’installation de la réaction adaptative.
Les limites de la vaccination
Dans le cas de la grippe, la variabilité des virus fait que les antigènes
changent tous les ans, il est donc impossible de mettre en place des
lymphocytes mémoire spécifiques. C’est également pourquoi les vaccins
contre la grippe contiennent plusieurs formes de virus grippaux (dont celui de
la grippe A).
Dans d’autres cas, les pathogènes sont capables de muter rapidement et
d’échapper au système immunitaire (cas du paludisme).
Doc avec zone de d'immunisation
L’immunisation et sa détection
Une personne immunisée contre un micro-organisme possède une quantité
seuil (variable suivant les cas) d’anticorps dirigés contre les antigènes d’un
micro-organisme. Ces anticorps sont produits par les plasmocytes mémoires.
La détection des anticorps peut se faire au moyen d’un test ELISA (Enzyme
Linked Immunosorbent Assay). La quantité d’Ac à doser est directement
proportionnelle à l’intensité de la coloration. Pour identifier la concentration
réelle d’Ac, on réalise une gamme étalon avec des solutions de
concentrations d’Ac connues. Grâce à cette gamme colorée, on peut estimer
la concentration de l’échantillon à tester.
3- L’évolution du phénotype immunitaire
6 phénotypes immunitaires
Schéma bilan p. 333
A la naissance, chaque individu est équipé d’un « pool » de lymphocytes
naïfs différents extrêmement nombreux mais présents en très petite quantité
chacun : c’est le répertoire immunitaire. Ces lymphocytes seront activés par
l’entrée d’antigènes dans le corps humain et ils pourront alors se multiplier.
Au fil du temps le pool de lymphocytes mémoires augmente.
Ainsi, plus l’âge d’un individu augmente, plus sa quantité de cellules
mémoires augmente. Ce phénotype est différent selon les individus et varie
en fonction des agents infectieux rencontrés. Il permet son adaptation à
l’environnement. La vaccination permet d’agir sur ce phénomène.
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