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« Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous
concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand et sera
appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera
éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 30-33). Ainsi parle
l’ange Gabriel à celle qui va devenir, par son Fiat, la Mère de Dieu.
« Son règne n’aura pas de fin : cujus regni non erit finis » ; c’est ce que nous proclamons
chaque dimanche dans le Credo.
Jésus de Nazareth, le fils de Marie, est aussi le Fils de Dieu, le Messie Sauveur annoncé
par les Prophètes. Et il est Roi. Non pas seulement le Fils de David, roi d’Israël ; mais le Roi
éternel et universel, auquel le Seigneur a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai
engendré. Demande, et je te donne les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la
terre » (Ps 2, 8).
L’Ancien Testament annonçait la venue de ce Roi universel : « Je regardais dans les
visions de la nuit, et voici que sur les nuées vint comme un Fils d’homme ; il s’avança jusqu’au
vieillard, et on le vit approcher devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et règne, et tous
les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne
passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (Daniel 7, 13-14).
Tout l’Evangile se résume en l’avènement du Royaume de Dieu, en la personne de Jésus
de Nazareth, le Christ, qui se déclare lui-même « le Fils de l’homme ».
A Bethléem, les Mages viennent adorer « le Roi des Juifs qui vient de naître » (Mt 2, 2).
La vie publique du Christ commence par cette proclamation : « Le temps est accompli, et
le royaume de Dieu est tout proche ; repentez-vous et croyez à l’évangile. » (Mc 1, 15).
Pendant sa vie publique, Jésus est souvent obligé de se soustraire aux foules qui veulent le
proclamer roi (cf. Jn 6, 15).
Le dimanche des Rameaux, entrant dans Jérusalem, il est acclamé : « Hosanna au Fils de
David ». Il accomplit la prophétie de Zacharie (9, 9) : « Exulte avec force, fille de Sion ! Crie de
joie, fille de Jérusalem ! Voici que ton Roi vient à toi : il est juste, et victorieux ; il est humble,
monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse. »
Mais c’est au cours de sa Passion, alors qu’il est déjà ligoté, qu’il proclame ouvertement sa
royauté : « Tu le dis : je suis roi », répond-Il à Pilate (Jn 18, 37).
Jésus est donc venu inaugurer le Royaume de Dieu, ce Royaume annoncé par l’Ancien
Testament et si désiré par les Juifs. Mais ce Royaume n’est pas un royaume ordinaire : il est tout
entier ordonné au salut éternel des hommes, il a pour but de nous communiquer la vie divine :
« Moi, je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en surabondance » (Jn 10, 10).
Le Christ-Roi et la doctrine sociale de l’Eglise
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Notre Seigneur Jésus-Christ est venu instaurer le Royaume de Dieu sur la terre, mais il est
remonté au ciel, à la droite du Père. Sa mission de ramener tous les hommes à Dieu se poursuit,
invisiblement, par l’envoi du Saint-Esprit et, visiblement, par l’Eglise, à laquelle Notre Seigneur
a transmis ses pouvoirs. « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au
nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai
prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 19-20).
L’Eglise a reçu les pouvoirs de son Maître et fondateur, Jésus, Prophète qui est la Vérité
même, Souverain Prêtre et Roi universel. Elle a charge, à sa suite, d’enseigner, de sanctifier et
de gouverner tous les hommes. « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » (Jn 14, 6). « Qui vous
écoute, m’écoute », a dit Jésus à ses Apôtres (Lc 10, 16).
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L’Eglise nous transmet au nom du Christ les grandes vérités essentielles sur Dieu et sur
l’homme : toutes ces vérités fondamentales que nous devons croire pour être sauvés. Ce pouvoir
de l’Eglise d’enseigner la Vérité au nom de Dieu s’appelle le Magistère, et le contenu de son
enseignement s’appelle la doctrine catholique. Les vérités enseignées infailliblement par l’Eglise
comme révélées par Dieu sont des dogmes. Nous devons croire chacune d’elles. Si nous refusons
sciemment (en connaissance de cause), ne serait-ce qu’un seul dogme, nous perdons la foi.
« Celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc 16, 16).
L’Eglise nous transmet ainsi la vérité divine, reçue de son Maître, qu’elle interprète sous la
conduite de l’Esprit Saint : « Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous introduira dans la
vérité tout entière » (Jn 16, 13).
La doctrine catholique comporte des vérités sur le mystère de Dieu lui-même (Sainte
Trinité), et sur l’œuvre de Dieu, essentiellement la Création et le mystère de l’Incarnation
rédemptrice (Jésus, Fils de Dieu fait homme pour nous sauver).
Elle nous enseigne ce qu’est l’homme, d’où il vient, il va. Nous avons été créés par
Dieu, faits « à son image et à sa ressemblance » (Gn 1, 26). C’est par amour que nous avons été
créés, car Dieu, dans sa Bonté infinie, veut nous associer gratuitement à sa Béatitude éternelle.
La Révélation nous enseigne aussi que le premier homme, créé libre, n’a pas persévéré dans la
fidélité à Dieu et qu’il a péché en désobéissant, entraînant ainsi la chute de toute l’humanité
dans un état de séparation d’avec Dieu. Cette doctrine du péché originel explique pourquoi
l’homme est en proie à de nombreux maux, physiques et moraux (souffrances, mort, inclination
au mal…). Mais Dieu a aussitôt promis d’envoyer un Sauveur qui libérerait les hommes du mal.
Parmi les vérités que l’Eglise nous enseigne, il y en a qui sont accessibles à la raison,
c’est-à-dire à l’intelligence humaine laissée à ses seules forces : ce sont des vérités dites
naturelles. Pour certaines d’entre elles, cependant, Dieu a jugé bon de nous les révéler, afin que
tout homme puisse y adhérer facilement, sans longue recherche ni risque d’erreur. Les Dix
Commandements (ou Décalogue), qui ne font que rappeler les principes de la loi morale
naturelle, de soi accessibles à tout homme droit, sont l’exemple principal de ces vérités
naturelles révélées.
Il y a d’autres vérités qui ne peuvent être connues naturellement, qui sont donc connues
seulement par la Révélation que Dieu nous en a faite : ce sont les vérités intrinsèquement
surnaturelles ou mystères de foi (Trinité, Incarnation…).
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Parmi les vérités naturelles, il en est un bon nombre qui concernent la nature humaine :
qu’est-ce que l’homme ? quelle est sa fin ? etc.
L’homme est un animal, car il partage avec les animaux le fait d’être corporel, vivant,
doué de sens (externes et internes) et d’affectivité sensible (passions). La raison peut cependant
prouver que l’homme dépasse les autres animaux par le fait qu’il a une intelligence, capacité
immatérielle (et donc immortelle en elle-même) de connaître la vérité universelle ; et une
volonté capable de tendre vers le bien, non seulement vers le bien particulier, mais vers le bien
universel connu par l’intelligence. Le fait d’avoir ces facultés spirituelles lui donne le pouvoir de
ne pas être déterminé par le bien sensible particulier, mais d’avoir le libre arbitre de ses choix.
L’homme a donc une âme spirituelle et immortelle, et il est doué de liberté, contrairement
aux autres animaux qui sont déterminés par leurs instincts. Comme les plus grands philosophes
(Platon, Aristote) l’ont reconnu, l’homme est un animal raisonnable et libre.
Cela implique qu’il est responsable de ses actes. Ceux-ci seront moralement bons ou
mauvais selon qu’ils seront ordonnés ou non à sa fin ultime. Il appartient à l’intelligence de juger
de la qualité morale d’un acte à poser : c’est le jugement de conscience. La volonté doit suivre ce
jugement de conscience ; si elle s’en écarte pour suivre au contraire un jugement dicté par un
bien particulier satisfaisant les passions, l’orgueil ou l’égoïsme, alors l’homme pèche.
Il est clair aussi que l’homme n’est pas fait pour vivre seul : qu’il vit nécessairement en
société. Sans l’aide de ses semblables, il serait incapable de survivre (au moins dans les
premières années de sa vie) et de développer ses capacités (intelligence, culture, vertus…).
L’homme est donc un animal social.
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Nous avons vu que l’homme est doué de volonté libre et donc qu’il se meut lui-même vers
son bien, alors que les autres animaux sont mus de façon déterminée par leurs instincts vers le
bien de leur nature. L’homme doit donc découvrir par son intelligence ce qu’il doit faire,
comment il doit agir pour parvenir à son bien. La doctrine donnant les principes qui doivent
guider l’homme dans son action pour parvenir à sa fin s’appelle la morale. La philosophie
morale est cette partie de la philosophie qui porte sur les vérités que l’homme peut atteindre
rationnellement et qui concernent son agir moral (sa finalité et les moyens pour y parvenir).
L’Eglise est « experte en humanité » (Paul VI), et elle est chargée de conduire les hommes vers
leur fin ultime. Elle est donc de soi compétente pour indiquer aux hommes les principes, naturels
et surnaturels, qui doivent guider leur action : elle a une doctrine morale ou morale chrétienne.
Cette doctrine ne fait que reprendre les rités morales naturelles en les perfectionnant par
l’éclairage de la Révélation chrétienne. La morale chrétienne ne s’oppose nullement à la morale
naturelle, mais elle la perfectionne et lui donne une certitude plus grande, une fin et une règle
plus hautes, venant de la Révélation.
Nous avons vu également que l’homme est un être social, fait pour vivre en société. De ce
fait, il y a une doctrine concernant l’action de l’homme en société. L’Eglise a donc en particulier
une doctrine sociale, qui se rattache à la doctrine morale de l’Eglise.
La doctrine sociale de l’Eglise nous permet donc de connaître les vérités fondamentales
sur l’homme comme être social ; elle nous enseigne comment œuvrer au bon fonctionnement de
la société, en vue du vrai bien de l’homme, naturel et surnaturel.
Du fait que la plupart des éléments de cette doctrine relèvent de l’ordre naturel et sont
accessibles à la raison, il est possible de s’accorder sur ces principes avec tous les hommes de
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bonne volonté, même s’ils n’ont pas encore reçu la grâce de la foi, à condition cependant que
leur intelligence ne soit pas trop déformée par des préjugés, des passions ou des idéologies.
Parfois en effet, et plus ou moins selon les époques, l’obscurcissement ou l’aveuglement des
esprits est tel que des vérités naturelles fondamentales ne sont plus admises par certains (par
exemple, à notre époque, l’existence de Dieu ou l’immoralité de l’avortement, de l’euthanasie,
du suicide, de la contraception, de la pratique de l’homosexualité, etc.).
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Nature de la société
La société est un tout organique : elle consiste en un ensemble d’individus humains (cause
matérielle), qui doit avoir un certain ordre (cause formelle) ; cela se réalise grâce,
principalement, à une autorité (cause efficiente), qui, avec l’agir ordonné des membres de la
société (jouant aussi un rôle dans la causalité efficiente), ordonne toute chose en vue d’une fin,
le bien commun (cause finale).
Nécessité de l’autorité et de l’obéissance
« Ubi non est gubernator, populus corruet : il n’y a personne pour gouverner, le
peuple périra » (Prov. 11, 14). Au début de son traité sur le Gouvernement des Princes, saint
Thomas enseigne que toutes les choses susceptibles de subir des fluctuations, tous les êtres qui
ne vont pas nécessairement à leur fin, exigent, pour atteindre cette fin, quelqu’un qui les
gouverne, qui les régisse, à la lettre, un « roi », rector, rex comme « il faut un pilote au
navire pour le conduire au port ». Un ensemble d’individus ne peut en effet avoir une action
cohérente en vue de procurer le bien commun sans qu’il y ait une direction intelligente. Ceci
suppose une autorité (auctoritas : ce terme vient du verbe augere qui veut dire augmenter, faire
croître, développer… le but de toute autorité étant de faire croître ceux qu’elle dirige, de
développer toutes les capacités de bien qui se trouvent dans ses subordonnés).
Les hommes étant des êtres raisonnables et libres, il n’est pas naturel ni bon de les
commander de façon despotique, comme des animaux ou des esclaves. Ils doivent être dirigés
« politiquement », par une autorité exerçant la « prudence régnative », qui commande à des êtres
intelligents et libres, qui sont dotés de « prudence politique » et peuvent ainsi obéir, selon les
règles de l’obéissance. Celle-ci n’est pas la pure exécution bête et aveugle des ordres du chef,
même si elle n’est pas non plus l’adhésion consentie à un ordre dont on devrait d’abord juger le
bien-fondé sous tous les rapports d’après le jugement propre de notre intelligence. Précisons :
l’obéissance droite suppose que l’intelligence a discerné qu’elle se trouve bien face à un ordre
légitime d’une autorité légitime ; mais elle ne doit pas soumettre l’adhésion à cet ordre à un
jugement personnel sur le fait que la chose commandée est ou semble être la meilleure dans les
circonstances données. On est tenu d’obéir, même si on voit mal la pertinence de l’acte
commandé condition toutefois que cet acte ne soit pas manifestement contraire à un
commandement de Dieu ou à un ordre d’un supérieur plus élevé).
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Les différentes formes de régime
Toute société doit avoir une autorité. Mais la forme du gouvernement peut varier, comme
les grands philosophes, depuis Aristote, et l’Eglise l’ont reconnu. Le pouvoir ou l’autorité
suprême peut être exercé soit par une seule personne (monarchie), soit par un collège d’hommes
dotés d’une certaine excellence dans la vertu (aristocratie), soit par une représentation large de
tout le peuple (démocratie). Chacune de ces trois formes de gime a ses avantages et ses
inconvénients, variables selon les époques et les peuples. Saint Thomas estime que la monarchie
est préférable, à cause de l’unité de direction qu’elle réalise mieux, mais il est bon que le pouvoir
monarchique soit aussi tempéré par une participation aristocratique et démocratique, de façon à
limiter les risques de dérive tyrannique du pouvoir. Toutefois, il n’y a pas de garantie absolue
contre les déviations humaines, et chacune des trois formes de régime peut dégénérer dans une
forme corrompue.
Le principe de totalité
Ce principe enseigne que dans tout corps, toute société, « la partie est faite pour le tout ».
Les biens particuliers, les intérêts des individus, doivent donc céder devant le bien de l’ensemble
de la société, que l’on appelle le « bien commun ». C’est ainsi que le citoyen doit être prêt à
contribuer par ses biens à la bonne marche de la société, et même à donner sa vie, s’il le faut,
pour le salut de la patrie.
Précisons toutefois que, l’homme étant spirituel et destiné à une vie éternelle qui dépasse
infiniment la vie terrestre, il n’est pas ordonné selon tout lui-même au bien commun temporel.
Les valeurs spirituelles transcendantes (vérité, justice, charité…) tout ce qui touche au salut de
l’âme ne doivent pas être sacrifiées à « la raison d’Etat ». Le principe de totalité bien compris
ne conduit donc nullement au totalitarisme.
Le principe de subsidiarité
Jean-Paul II, reprenant l’enseignement de ses prédécesseurs, notamment de Pie XI et Pie
XII, définissait ainsi ce principe : « une société d’ordre supérieur ne doit pas intervenir dans la
vie interne d’une société d’un ordre inférieur, en lui enlevant ses compétences, mais elle doit
plutôt la soutenir en cas de nécessité et l’aider à coordonner son action avec celle des autres
éléments qui composent la société, en vue du bien commun » (encyclique Centesimus annus, 1er
mai 1991, n° 48).
Ce principe découle du fait que l’homme est un être libre et doit donc être laissé maître
d’agir de façon responsable dans tous les domaines il est capable d’exercer par lui-même son
action en vue du bien.
La société est composée de différents « corps intermédiaires » (famille, commune,
région…), depuis l’individu jusqu’à l’Etat ou société n’ayant pas d’autre autorité humaine
temporelle supérieure au-dessus d’elle : il est bon, pour développer la liberté de chacun et les
initiatives personnelles, que le maximum d’autonomie soit laissé à chaque niveau.
La distinction du temporel et du spirituel
Nous avons dit que l’homme n’est pas soumis en tout à l’ordre de la cité terrestre. Par son
âme spirituelle, et donc éternelle, il transcende l’ordre des choses de la terre et le bien commun
de la société des hommes ici-bas. L’autorité qui est chargée de diriger les hommes vers le bien
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