30/08/2012
2012-05-29-sciences-arts-religion-islam2.doc 2 / 8
Dans ces territoires, comment va s’organiser la vie quotidienne ? Comment va t-on régler les
problèmes de tous les jours ?
On va d’abord essayer de trouver ensemble des solutions qui tiennent souvent du bon sens et
de l’expérience.
A.
A.A.
A.
Des savoir
Des savoirDes savoir
Des savoir-
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-faire
fairefaire
faire
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Ce sont des pratiques transactionnelles, au sens des relations habituelles entre les personnes.
Des problèmes cultuels se posent : les musulmans doivent se tourner vers La Mecque pour prier. Pour
les habitants de la péninsule arabe, ce n’est pas trop difficile de situer la ville, mais lorsque la question
se pose aux croyants de trois continents, c’est beaucoup plus compliqué. Au début, la science n’a pas
les outils nécessaires pour y répondre.
Les pratiques agricoles sont à améliorer.
Les pratiques artistiques empruntent au début au passé et profitent de l’héritage grec, indien, etc. Les
mathématiques pourraient améliorer les choses, mais ce sera pour plus tard.
B.
B.B.
B.
Le savoir savant
Le savoir savantLe savoir savant
Le savoir savant
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C’est un héritage des Chinois, des Grecs, des peuples de Mésopotamie. Il doit répondre à des
critères et aux besoins de la société. On va reposer au savant les questions qu’on se posait dans le
cadre du savoir-faire :
Problèmes cultuels : on demande au scientifique de déterminer le temps solaire pour pouvoir mettre en
place le calendrier lunaire et le mettre en pratique.
Pratiques transactionnelles.
Pratiques divinatoires : pour aider les politiques qui cherchent à appréhender l’avenir, on se tourne
vers les astrologues.
Pratiques artistiques (on verra plus loin l’influence des mathématiques dans l’agencement des motifs).
Pratiques culturelles (voir à ce sujet les relations entre la langue arabe et les mathématiques).
Tout cela se situe dans un contexte social, politique … et religieux.
C.
C.C.
C.
Sciences, arts et religion
Sciences, arts et religionSciences, arts et religion
Sciences, arts et religion
; quelle cohabitation
; quelle cohabitation; quelle cohabitation
; quelle cohabitation
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Une question est fondamentale : est-ce que le dieu des musulmans s’est exprimé sur les
sciences ?
Le mot « science » se retrouve dans plus de 160 versets du Coran. Tous les versets du Coran
sont en faveur des sciences.
Chapitre 58, verset 11 : « Dieu placera sur des degrés élevés ceux d’entre vous qui croient et
ceux qui auront reçu la science ».
Chapitre 12, verset 76 : « Nous élèverons qui nous voulons selon des degrés ; et au-dessus de
chaque homme de science, il y a un plus savant. »
Chapitre 20, verset 114 : « Dis : Dieu, ajoute-moi de la science »
1.
1.1.
1.
Le prophète et les sciences
Le prophète et les sciencesLe prophète et les sciences
Le prophète et les sciences
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Comment faire l’exégèse de la question ? Comment comprendre la parole de Dieu ?
En pays d’Islam, il n’y a pas de clergé : chaque fidèle a le droit d’interpréter la parole de Dieu.
- Il y a aussi des imams
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qui conseillent, dirigent la prière, décrètent la fatwa.
On va donc chercher des éclaircissements dans les paroles du Prophète.
« La quête de la science est un devoir pour chaque musulman »
« On ne doit pas bénir le jour où on n’acquiert pas plus de science ».
« Une heure accomplie par un savant allongé sur son lit et révisant son savoir est meilleure
que les prières d’un dévot durant soixante ans ».
« Lorsqu’un être humain meurt, son action s’interrompt sauf dans trois <domaines> : une
charité pérenne, un enfant bienfaisant et une science utile aux <autres> ».
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Ou le mollah ou l’ayatollah, selon les communautés.