2O0 GÉOMÉTRIE. triangle tri-rectangle pour unité d'aire, un triangle spherique a pour mesure son excès spherique. T étant le huitième de la T. R2 surface spherique, on a T = (273) et, par suite, A B C = (A + B + C — 2 ) — • ' 2 Soit maintenant un polygone spherique convexe quelconque ABCDE [fig. 257). On décomposera ce polygone en triangles, en joignant le sommet A aux autres sommets non adjacents par des arcs de grand cercle, et l'on obtiendra autant de triangles que le polygone a de côtés moins deux. En ajoutant les aires de ces triangles, on aura l'aire du polygone, et en remarquant que la somme des angles de tous ces triangles forme la somme des angles du polygone, on verra que le rapport de l'aire de ce polygone à la surface spherique est égal au rapport de la somme de ses angles, diminuée d'autant de fois deux droits que le polygone contient de côtés moins deux, à huit angles droits. Désignons par S la somme des angles du polygone, par « le nombre de ses côtés, on aura ABCDE surf. sph. S — 2 ( « —2) 8 Si l'on remplace surf. sph. par 8 T , il vient ABCDE _ S — 2 (« — 2 ) Le rapport écrit dans le second membre s'appelle l'excès spherique du polygone. Lorsqu'on prend l'angle droit pour unité d'angle et le triangle tri-rectangle pour unité d'aire, un polygone spherique a donc pour mesure son excès spherique. On peut écrire ABCDE = (S H-4 — 2.11). — • 2 IV. — Mesure du volume de la sphère. 277. Le volume engendré par la révolution d'un triangle autour d'une droite située dans son plan et passant par l'un de ses sommets sans traverser sa surface, est égal au produit de la surface engendrée par le côté du triangle opposé au sommet situé sur l'axe, multipliée par le tiers de la hauteur correspondante.