Le développement économique jusque dans les quartiers

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Bulletin no 19
Décembre 2014
L
Le développement économique
jusque dans les quartiers
Des ressources pour agir
w w w. v i l l e s a u c a r r e . f r
Réseau d'acteurs des
politiques de la ville
Synthèse de la rencontre d’information et d’échanges
du 18 septembre 2014
À mesure que la ville s’agrandit à travers l’intercommunalité, voire le bassin de vie, le quartier
doit aussi retrouver sa place. C’est dans ce contexte qu’arrive la nouvelle génération des contrats
de ville avec un volet économique plus ambitieux.
Il y a deux bonnes opportunités pour aller plus loin que de renouvellement urbain », précise Thierry du Bouetiez,
ce qui s’est fait juqu’alors en matière de développement conseiller spécial de la commissaire générale à l’égalité
économique dans la politique de la ville : la préparation de des territoires (CGET), venu présenter les attentes de l’État
la nouvelle génération des contrats de ville et des projets sur le volet économique des contrats de ville et les outils
de renouvellement urbain. « Dans cette perspective, il faut à mobiliser (comme les conventions interministérielles, la
travailler à plusieurs échelles, articuler les compétences, charte « entreprises et quartiers », le plan « entrepreneurs
engager un partenariat renouvelé et aller à la recherche des quartiers », le dispositif CitésLab soutenu par la
d’expériences innovantes pour que les
Caisse des Dépôts…). « La politique
La
politique
de
la
ville
est
plutôt
choses changent dans les quartiers,
de la ville était jusqu’alors plutôt
que les habitants y vivent mieux et l’apanage des acteurs sociaux et
l’apanage des acteurs sociaux et
reprennent espoir. Il faut changer nos urbains. Il y a beaucoup à défricher urbains. Il y a beaucoup à défricher
pratiques, nos habitudes, nos idées sur l’économie (économie de
encore sur tout ce qui est économie
reçues sur nos métiers », annonce proximité ou circulaire, ESS, IAE...).
de proximité, économie circulaire,
Cécile Dublanche, directrice de Villes Thierry du Bouetiez
ESS et IAE, tissu de PME, relations
au Carré en introduction.
interentreprises… », estime-t-il.
C’est dans cet esprit d’approche renouvelée que la journée Les dynamiques de coopération locales sont nécessaires
a été préparée :
et importantes. « Dans les quartiers, il y a beaucoup de
• pour partager les travaux menés par Villes au Carré personnes à l’esprit créatif. Il faut mobiliser les acteurs
dans le cadre de la mission nationale CDC-CGET de économiques, développer l’entrepreneuriat, et renforcer
promotion du développement économique dans la les investissements. » Il recommande par exemple d’ouvrir
nouvelle politique de la ville (cf. encadré en fin de une plateforme de coordination et d’animation de l’aide à
synthèse),
la création au niveau d’une agglomération. « Cela pourrait
• et permettre la rencontre entre différents cercles être un objectif dans le cadre d’un contrat de ville. Certains
(public-privé,
élus-professionnels-universitaires, l’ont déjà fait… à condition de déverrouiller la concurrence
acteurs de la politique de la ville et du développement entre certaines structures. »
économique...)
Pour Marie-Laure Beaufils, consultante à IFACES
Développement, le fil conducteur de la journée est de
considérer que « le développement économique, c’est de
la création de valeur qui va enclencher une spirale positive
dont les quartiers doivent être bénéficiaires et partie
prenante. »
L’activité économique est un facteur dynamisant, mais aussi
de stabilité et de cohésion sociale. L’objectif est toujours
d’atteindre un équilibre et la cohésion de l’ensemble. « La
dimension économique devra désormais être prise en compte
dès le départ dans les contrats de ville et les programmes Thierry du Bouetiez, Cécile Dublanche
«
»
« Maintenant, avec le tramway, les quartiers sont ouverts. Et
« Le retour au quartier, voire
il faut garder cet esprit d’ouverture », indique Serge Babary,
dans le quartier, est bien
maire de Tours et vice-président de Tour(s)Plus chargé
en marche », assure Franck
du développement économique. Il faut donc remettre
Pilard, directeur Commerce
l’ouvrage de la politique de la ville sur le métier. « Amener
Valorisation Collectivités pour
des services et du conseil, que les habitants du quartier ont
la région Centre-Ouest chez
du mal à aller chercher dans la partie historique de la ville
Veolia Propreté. Les économies
au moins pour un premier contact. Apporter du nouveau :
d’échelle trouvent aussi leur
des entreprises de services, des nouvelles technologies, la
limite. Or, la proximité offre des
Franck Pilard
possibilité de créer des pépinières d’entreprises où vont se
avantages et des ressources
développer des start-up », propose Serge Babary.
parfois insoupçonnées qu’il expérimente sur le terrain, en
Gérard Hamel, maire de Dreux et président de mobilisant le personnel de l’entreprise dont une partie est
l’agglomération du Pays de Dreux, déconseille de distinguer d’ailleurs logée dans les quartiers.
les quartiers entre eux. « Nous avons la responsabilité de Les quartiers sont souvent synonymes de densité de
mettre les quartiers au même niveau que le centre-ville. La population. Cette densité est un point d‘appui formidable
ville est un tout. La stratégie du développement économique pour penser et mettre en place les services et métiers
est à aborder au niveau de l’agglomération, voire du bassin de demain. Les travaux de prospective urbaine amènent
de vie. Si chacun reste dans sa compétence, il n’y a pas de à prendre de plus en plus en compte les phénomènes
raison de générer des “conflits” entre
de congestion urbaine, de chaîne
les services de la ville-centre et ceux Nous avons la responsabilité logistique, de collecte et de distribution
de l’intercommunalité. Le partenariat de mettre les quartiers au
(en 2025, 19 % du commerce se fera
avec l’agglomération est indispensable, même niveau que le centre
par internet), mais aussi celle de la
même si nous avons au niveau de la ville ville. La ville est un tout.
gestion des déchets-ressources (société
une politique propre qui s’exerce sur les Gérard Hamel
du recyclage), des encombrants, au
quartiers. »
plus près des habitants. Les modèles
« Dans les petites villes, le développement économique de consommation sont en train d’évoluer et c’est un
ne peut pas être ciblé sur un quartier, c’est la dynamique nouveau modèle économique qui va émerger, dans lequel
de l’agglomération qu’il faut interroger. Leur dimension la ressource de l’un est le déchet de l’autre et la gestion
est un avantage pour mener une action transversale, des flux et des stocks se devra d’être mutualisée ou, du
même si l’on peut se heurter au cloisonnement des moins, pensée à plusieurs, grands et petits acteurs.
services administratifs », confirme Christophe Demazière,
professeur en urbanisme à l’université de Tours et vice- Pour les collectivités, ce sont souvent de véritables
président de Villes au Carré. « Agir à différentes échelles casse-têtes que d’agrandir les déchetteries, gérer les
n’est pas simple, sachant que grandes entreprises ou encombrants, capter les flux avec les éco-organismes,
PME, État, collectivités, ont des organisations différentes. imaginer des solutions logistiques et de réemploi…
Mais des complémentarités peuvent s’établir avec des Et si le quartier devenait le socle de la reconstruction
élus comme chefs d’orchestre et assembleurs au niveau de la cohérence du territoire ? Lorsque l’on parle de
local. Décloisonner, c’est un combat : et on peut gagner ce « changement de regard », il s’agit également d’être
combat ! »
en capacité de remettre en question des manières de
Frédéric Boullenger, responsable insertion France Nord faire traditionnelles. Les acteurs de quartier (insertion,
chez Schneider Electric, témoigne à ce propos que « dans éducation, animation, etc.) sont invités à devenir de
les bassins qui marchent bien, il y a un très fort partenariat réelles parties prenantes.
entre acteurs publics et privés ». Gageons que la réciproque Veolia est également concerné par les quartiers populaires
est vraie…
où vivent bon nombre de ses salariés.
«
»
Tous les quartiers font partie intégrante de la ville et en
sont indissociables. Chacun avec son histoire, sa culture,
ses habitants et son tissu économique, comme autant
d’éléments d’un patchwork sur lequel il faut s’appuyer,
dans un contexte qui change. À la nuance près que « la
diversité des territoires et des quartiers impose de plus en
plus de prendre en compte leur localisation et leur état
— rénovation urbaine faite ou à venir », fait remarquer
Isabelle Séry, responsable de la gestion urbaine et de
la gestion sociale des quartiers à l’Union Sociale pour
l’Habitat.
Christophe Demazière, Marie-Laure Beaufils, Gérard Hamel, Serge Babary
Témoignage : Bondy qui rebondit
Ou l’art et la manière de s’appuyer sur les forces
d’un quartier pour enclencher une démarche de
développement économique urbain dans un projet de
rénovation urbaine.
« Pour commencer, il
faut aller à la rencontre
des acteurs du territoire
et
des
habitants,
dans leur diversité »,
explique Marie-Laure
Beaufils. « Petit à
petit, on identifie un nouveau champ des possibles… Sur
ce territoire, encore fallait-il imaginer aussi de travailler
avec de “grosses machines” comme un ministère, ou
l’APHP (pour le centre hospitalier). Pourtant, grâce à
notre démarche de développement économique urbain,
nous avons abouti entre autres à ouvrir l’IRD (Institut de
recherche pour développement) comme point d’accueil
pour des porteurs de projets et à le connecter avec les
dynamiques du quartier. C’est à partir du contenu (ce qui
existe sur le territoire) qu’on peut travailler sur le contenant
(les projets à mettre en place). La méthodologie consiste
à bien analyser l’environnement, l’écosystème. Il faut
regarder le territoire comme une organisation productrice
de valeurs, en identifiant les chaînons de la production de
valeur et en favorisant la coopération. »
Rencontres annuelles de l’entrepreneuriat innovant Nord Sud à l’IRD
 Pour revoir l’intervention complète de Marie-Laure Beaufils
en vidéo et en savoir plus sur l’expérience de Bondy :
http://youtu.be/rm5iZeUnckg
Des partenariats à (re)mobiliser
Après cet exemple concret qui illustre pleinement les
notions de développement économique urbain et
d’économie plurielle, Marie Bizeray, chargée de missions
à Villes au Carré a présenté le résultat des réunions par
cercles d’acteurs, organisées par le centre de ressources
pour explorer des pistes nouvelles pour les contrats de
ville avec des entreprises, des représentants de l’IAE, de
l’ESS et de l’aide à la création d’activité issus des régions
Centre et Poitou-Charentes. Ces réunions par cercles,
animées selon la méthode de la CCI du Cher pour les
grappes d’entreprises, ont été très productives. Leurs
conclusions sont compilées dans une synthèse1 diffusée
en amont dans le dossier participant.
« L’idée est de mobiliser les bons cercles d’acteurs pour
rendre possibles ou probables des projets grâce à des
partenariats innovants, des projets adaptés aux besoins
des territoires et de leurs habitants, pour partager des
objectifs communs mobilisateurs. »
Le pari est que les méthodes et les outils se diversifient,
s’enrichissent au gré notamment des pratiques et des
expérimentations. « Le volet économique des contrats
de ville doit s’appuyer sur les ressources des quartiers :
sa localisation et son organisation, la société civile, les
acteurs de l’économie plurielle, les habitants » résume
Marie Bizeray.
Des institutions s’engagent pour les
contrats de ville
De leur côté, les offices d’HLM
contribuent,
ou
peuvent
contribuer, au développement
économique,
selon
Isabelle
Séry. Ils disposent de trois
leviers importants pour cela :
la commande, utilisée pour
les clauses d’insertion dans les
marchés publics (environ 13
millions d’heures d’insertion
comptabilisées
au
niveau Pascal Hoffmann
national), le recrutement (les
OPHLM emploient environ 1.500 personnes en « emploi
d’avenir ») et le patrimoine (les bailleurs sociaux peuvent
proposer une offre qui manque souvent : celle des petits
locaux d’activité à petit prix). Elle préconise d’intégrer
cette offre dans une stratégie économique des contrats
de ville.
Pascal Hoffmann, directeur régional de la Caisse des
Dépôts du Centre, venu pour la conclusion de la journée,
assure qu’une partie de la méthode consiste aussi à
redorer l’image des quartiers et valoriser leurs habitants,
surtout ceux qui ont du talent pour les présenter en
exemple aux jeunes. « La CDC, qui porte une enveloppe
spécifique de 400 millions d’euros, peut accompagner
ce genre d’expérience dans la durée et dans le cadre des
contrats de ville. »
1 L es enseignements des rencontres par cercles d’acteurs économiques
locaux organisées par Villes au Carré. Septembre 2014, 22 pages, pdf
Des expériences de terrain pour
l’intégration économique
Quelques exemples de leviers innovants, issus des
cercles organisés par Villes au Carré.
Plus d’informations sur ces expériences et d’autres à
retrouver dans le dossier participant.
« 100 chances, 100 emplois ».
Frédéric
Boullenger,
responsable
insertion
France
Nord
chez
Schneider Electric, a
présenté le dispositif
« 100 chances, 100
emplois » mené par un
réseau d’entreprises en coopération avec les institutions
et qui mobilise le tissu associatif. Le principe : favoriser le
retour à l’emploi des jeunes grâce à des entreprises qui
se mobilisent pour les aider à lever les freins auxquels ils
sont confrontés (préparation aux entretiens d’embauche,
aide à la préparation de projets professionnels, stages…).
Les seuls prérequis sont : la motivation pour aller
travailler, le respect des codes sociaux, et avoir un projet
professionnel clair. 2.800 jeunes ont intégré le dispositif
depuis son lancement il y a 10 ans, et il y a eu 74 % de
sorties positives.
La coopérative d’activité et d’emploi.
« Il a fallu onze années d’expérimentation pour arriver à
définir la coopérative d’activité et d’emploi », explique
Alain Bouchon, directeur d’ACEA Scop et de ScopAdom
(spécialisée sur les services à la personne). Il en existe 70
en France, qui représentent plus de 7.000 entrepreneurs
salariés. Plus de 80 % sont des demandeurs d’emploi à
l’origine.
La plupart sont des coopératives généralistes, mais
certaines sont spécialisées, par exemple sur le champ
culturel, dans l’écoconstruction, ou dans les circuits
Pour cette rencontre, Villes au Carré a bénéficié du soutien de :
Liberté • Égalité • Fraternité
DRJSCS Centre
courts de distribution de productions agricoles. L’idée
de base est simple : il s’agit de créer son activité et son
propre emploi de façon très sécurisée : la CAE offre
un hébergement complet de l’entreprise (juridique,
fiscal, social, financier…). Le créateur bénéficie d’un
accompagnement à la mise en œuvre, notamment sur le
plan commercial pour aller chercher les premiers clients.
La coopérative utilise le contrat CAPE (contrat d’appui au
projet d’entreprise) pour sécuriser le parcours du créateur
d’entreprise au démarrage. Avant de lui proposer un
contrat de travail en CDI.
La coopérative jeunesse de services.
Importée en France il y a trois ans sur le modèle québécois,
la coopérative jeunesse de services s’adresse à des jeunes
de 16 à 18 ans qui veulent créer une entreprise coopérative
à plusieurs pour proposer des services. Ils vont la gérer
complètement de façon démocratique. Cette entreprise
est soutenue par un comité local et animée par deux
personnes, l’une ayant un profil économique et l’autre un
profil d’animateur. Le profit de l’activité peut être réparti
entre les jeunes, par exemple sous la forme d’un salaire,
ou il peut servir à conforter le capital social pour ceux
qui vont prendre la suite. C’est une opportunité pour
découvrir le monde de l’entreprise et pour apprendre à
entreprendre à plusieurs.
Marie-Laure Beaufils, Alain Bouchon, Isabelle Sery, Franck Pilard, Frédéric Boullenger
Pour aller plus loin
Retrouvez tous les documents de la rencontre (PowerPoint de
présentation, éléments du dossier participant...) sur le site internet
de Villes au Carré.
Cette synthèse est téléchargeable depuis le site internet de
Villes au Carré, rubrique Nos axes de travail / Développement
économique - Insertion
Réseau d’acteurs des politiques de la ville en région Centre et Poitou-Charentes, Villes au Carré forme, informe
et accompagne les acteurs chargés du développement des territoires urbains. Lieu de ressources, d’échanges
et d’expertises, il facilite depuis 2007 la conduite des politiques publiques de cohésion urbaine et sociale en
régions. Villes au Carré est membre du réseau national des centres de ressources de la politique de la ville.
Des ressources pour agir
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Réseau d'acteurs des
politiques de la ville
Villes au Carré
4, allée du Plessis - 37 000 Tours
Tél. : 02 47 61 11 85 – Mail : [email protected]
www.villesaucarre.fr – Suivez-nous sur et !
Directrice de publication : Cécile Dublanche
Rédacteurs : Patrice Dezallé, Marie Bizeray
Maquettiste : Vianney Barbin
Le développement économique urbain à Villes au Carré
Constatant la place encore trop faible prise par les thèmes du développement économique et de l’emploi
dans les stratégies locales de revitalisation et de rénovation des quartiers relevant de la politique de la
Ville, le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET) et la Caisse des Dépôts (CDC) ont lancé
une animation nationale en faveur de la promotion du développement économique urbain dans et
pour les quartiers sensibles en s’appuyant sur le réseau des centres de ressources politique de la ville.
Il s’agit de :
• favoriser et intensifier le partage d’expériences avec les acteurs de la politique de la ville, du
développement économique et de l’insertion professionnelle,
• mettre en place dans les régions une offre d’animation et de qualification des professionnels
intéressés.
En savoir plus sur la mission nationale du développement économique urbain
Villes au Carré décline localement la démarche lancée au niveau national, dans la continuité de son
travail mené sur le développement économique depuis sa création et comme composante de son
grand chantier « Préparons ensemble les contrats de ville » (en complément d’autres thèmes comme
le cadre de vie et la gestion urbaine, la participation citoyenne et la santé).
Les travaux sur le développement économique urbain prennent plusieurs formes :
• capitalisation d’expériences : Saint-Jean-de-Braye : une démarche communale de développement
économique inclusif (octobre 2012) et Maison de l’Emploi du Blaisois : la lutte contre les fausses
représentations au service du développement économique (février 2013)
• participation à des travaux de recherche, notamment celle portant sur l’Observation des
dynamiques économiques et stratégies des villes petites et moyennes en région Centre. Villes au
Carré est partenaire non-académique de la recherche et 16 fiches-portraits socio-économiques
ont été réalisées sur 10 territoires en politique de la ville.
• rencontres de réseau et de journées de qualification : la rencontre d’octobre 2012 sur le
renouvellement des stratégies de développement économique urbain dans ou pour les quartiers et
cette rencontre du 18 septembre 2014 (point d’étape au 2/3 de la l’avancement de la mission).
Le parti pris de Villes au Carré pour la déclinaison locale de la mission s’appuie sur deux démarches
complémentaires menées de front :
• comprendre et faire connaître les dynamiques économiques à une échelle plus large
(l’agglomération, le bassin d’emploi, voire la région) :
–– dans et pour les quartiers en politique de la ville
–– dans les villes petites et moyennes (dont certaines ont des quartiers prioritaires)
• élargir la notion du développement économique :
–– dans une acception d’économie plurielle
–– comme point d’entrée, avant l’emploi et l’insertion
–– en explorant par cercles d’acteurs des partenariats élargis comme les entreprises, les bailleurs,
les acteurs de l’ESS et de l’IAE...)
–– en repérant des expériences innovantes, des envies d’agir.
En savoir plus sur le site de Villes au Carré
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