d’abjuration que le Saint Office avait préparée. Le texte est diffusé largement. Beaucoup ont pensé que Galilée
était victime d’une cabale des Jésuites. Galilée obtient d’être relégué dans sa villa à Florence mais
personne n’est autorisé à se rendre chez lui. Cette interdiction s’assouplit et il peut recevoir des visites qui
lui permettront de faire passer la frontière à quelques ouvrages qui paraîssent à Strasbourg, à Paris en traduction latine. Il
reste à Arcetri jusqu’à sa mort entouré de ses disciples travaillant à l’astronomie et autres sciences. Il
s’éteint le 8 janvier 1642 et son corps est inhumé religieusement à Santa Croce il faudra attendre 1726 pour la
construction de son mausolée sur lequel est écrit « et pourtant elle tourne ». Il ne faut pas oublier les cinq
découvertes cruciales de Galilée : . La Lune a des montagnes comme la Terre. . La surface du Soleil présente des
« taches solaires » . La Voie Lactée se compose de beaucoup plus d’étoiles que l’on ne pensait exister à
l’époque. . Vénus montre une gamme complète de phases, elle doit donc tourner autour du Soleil et non autour
de la Terre. . La planète Jupiter a des satellites en orbite tout comme les planètes tournent autour du Soleil.
L’HELIOCENTRISME AUJOURD’HUI ? Le pape Benoît XIV lèvera l’excommunication sur
l’héliocentrisme au XVIIIe siècle il faudra attendre 1728 pour avoir la preuve de l’orbitation de la Terre
faite par Bradley et il faudra attendre le XXe siècle pour que l’église reconnaisse ses erreurs…. En janvier
2008 une controverse éclate car les professeurs de l’université de Rome reprochent au pape Benoît XVI un
discours dans lequel il jugeait la position de l’Eglise de l’époque plus rationnelle que celle de Galilée. Le
15 février 2009 soit 445 ans après la naissance de Galilée le Conseil pontifical pour la culture célèbre une messe en
l’honneur de Galilée en la basilique Sainte Marie des Anges et des Martyrs. Mais pour en revenir à Galilée,
comme si il fallait poursuivre son œuvre sans délai, un an après sa mort naît Issac Newton tire profit des
expériences de Galilée sur l’inertie et les pendules (ainsi que sur les Lois de Kepler) pour asseoir sa théorie sur
la gravitation universelle. Nous devons surtout à Galilée les premières tentatives d’indépendance des sciences
vis-à-vis de la religion et du dogmatisme ainsi que de la séparation progressive entre la philosophie et les sciences, sans
oublier bien entendu son support aux idées coperniciennes en plaçant le Soleil au centre du monde. Ces découvertes
nous paraîssent anodines aujourd’hui mais pourtant elles ont révolutionné notre monde. LES PREMIERS
PAS DE L’HOMME SUR LA LUNE. Il était 3 h 56 en France ce 20 juillet 1969 quand Neil Armstrong pose pour
la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, le pied sur la surface de la Lune. A l’attention du
milliard d’êtres humains qui suivent l’exploit à la télévision en temps réel, Neil Armstrong (38 ans) formule
la phrase qui sera vouée à l’Histoire « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ».
Quelques minutes plus tard Buzz Aldrin viendra le rejoindre pour une escapade autour du module lunaire Eagle. Dans le
ciel, la capsule Apollo poursuit le tour de la Lune avec à son bord le troisième homme de l’équipage : Michaël
Collins. Neil Armstrong avait été désigné pour être le premier à marcher sur la Lune car il était un civil et non un
militaire comme ses compagnons. De retour sur terre après 8 jours d’absence, les astronautes ramènent 20 kg
d’échantillons de minéraux lunaires. Cette onzième mission du programme Apollo rehausse le prestige des
Etats-Unis face à la Guerre Froide (l’engagement au Viêt-nam et la lutte des Noirs aussi avaient terni son image).
L’origine du programme Apollo a trouvé son origine dans la rivalité entre Américains et Soviétiques. En effet,
les Soviétiques avaient inauguré la course dans l’espace à la fin des années 1950, au plus fort des années de la
« Guerre Froide ». Ils avaient surpris le monde entier en mettant en orbite le premier satellite artificiel : Spoutnik 1. Ils
prennent de l’avance en envoyant le premier homme dans l’espace : Iouri Gagarine. John Fitzgerald
Kennedy décide de mettre fin à la mauvaise image des Etats-Unis, le 25 mai 1961 il prend l’engagement devant le
Congrès que les Etats-Unis enverront un homme sur la Lune avant la fin des années 60. Le pari sera tenu au prix
de… 25 milliards de dollars. Cinq missions Apollo vont succéder à la mission d’Apollo 11 jusqu’en
1972. Depuis cette date aucun homme n’a marché sur la lune (le dernier est Eugen « Gene » Cernan !... 400
ans après les premières observations de Galilée, 40 ans après le premier pas sur la lune : 2009 « l’Année
Mondiale de l’Astronomie ». Les 15 et 16 janvier l’Unesco a lancé officiellement les festivités de cette
année astronomique. L’année 2009 est une occasion unique de célébrer de façon internationale
l’utilisation de la lunette astronomique par Galilée et d’étudier les objets célestes dont les découvertes
ont changé définitivement le regard que l’homme porte sur le monde. Aujourd’hui nous assistons à une
grande phase de découverte sur l’Univers, qui va apporter une révolution aussi profonde que celle de Galilée il y
a 400 ans. Alors que le monde célèbre la « JMA » les Etats s’interrogent sur les fonds qu’ils peuvent
investir dans leur futur programme spatial, notamment celui des Etats-Unis : « Constellation », qui prévoit le retour
d’astronautes sur la Lune en 2019 et l’installation d’une base permanente habitée en 2024...
prélude à des missions habitées vers Mars ! Ce projet lancé en 2004 par G.W Busch pourrait être entravé par la crise
économique car les coûts se sont envolés : 100 millions de dollars étaient prévu mais la somme semble insuffisante il
en faudrait plus du double pour aller au bout du projet. Au mois de mai dernier le Président Barack Obama a mandaté
une commission d’experts indépendants pour évaluer la pertinence de « Constellation » alors que le déficit du
pays sombre dans l’abysse. Le rapport devait être donné fin août.[18] Alors que les Américains
s’interrogent sur la suite à donner à leur programme spatial, d’autres pays affichent leurs ambitions : Les
Japonais, les Indiens, les Russes et surtout les Chinois. Mais le budget alloué à la Chine pour son programme spatial est
de 2 milliards de dollars par an.[19] Les Européens n’envisagent pas une exploration planétaire sauf de
participer à une aventure mondiale. Quel est le but de l’année mondiale de l’astronomie ? Voici la
présentation de l’UNESCO : « 400 ans après que Galilée ait pointé sa lunette astronomique vers le ciel,
scientifiques, astronomes, amateurs et grand public se rejoignent pour célébrer une année qui amène l’univers à
la terre. Pour nous familiariser avec l’Univers, pour préserver notre ciel nocturne, pour renforcer la place de
l’astronomie dans les pays en voie de développement, pour dévoiler l’univers à des millions
d’humains… 140 Nations, dont la France : Une Terre, un Ciel… L’Univers ! » Parmi les projets
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