Pensions :
Encore une régression
programmée
Si vous ne l’avez déjà fait, lisez attentivement
l’article « comment le régime de retraite est-il
financé » dans le magazine « la CNIEG et vous »
N° 23 avril-mai-juin 2012, page 6. Vous
découvrirez des argumentations certes instructives
et pédagogiques sur le financement de nos
retraites, mais aussi une ligne directrice
propagandiste de la remise en cause du paiement
des pensions trimestriellement et d’avance. En
clair la CNIEG roule pour le gouvernement et les
directions contre l’intérêt des retraités.
Les faits sont là : Au 1er janvier 2013
gouvernement employeurs et CNIEG veulent
imposer au minimum le paiement des pensions au
mois si ce n’est, en plus à terme échu. Et bien
entendu il n’y aurait pas d’autres solutions.
Voici ce que ça donnerait, Résultats 1er trimestre
3 mois payés à
l’avance (acquis
au conjoint si
décès)
Si l’on ajoute des pensions revalorisées de 2%
alors que les pensions du régime général ont
progressées de 2,12 % et les complémentaires
de 2,3 %, il est clair que les retraités des IEG
sont méprisés. A moins que …à moins que la
CNIEG dans un appel subliminal nous mette en
garde et nous appelle à la mobilisation. Mais ne
rêvons surtout pas.
Après avoir été exclus financièrement de la
couverture supplémentaire maladie par les
employeurs (la CCAS avec le 1 % activités
sociales a rattrapé cette injustice) voici donc les
retraités visés par une nouvelle régression.
La CGT mobilisera contre cette nouvelle agression
qui s’inscrit dans une démarche de fond visant plus
largement à exclure les retraités de leurs
entreprises.
Nous vous invitons à signer massivement la
pétition ci-jointe et la retourner dans les meilleurs
délais à la section.
Politique énergétique : Bilan
d’un débat avec les partis !
Le 11 avril dernier, salle Michel Vivier à Gerzat,
70 personnes, pour l’essentiel des retraités et actifs
IEG, ont participé au débat sur la politique
énergétique après l’intervention des représentants
des partis politiques qui avaient bien voulu
répondre à notre invitation, soit : EELV, NPA,
PCF, PG. (Tous avaient été invités sauf le FN)
Pour Europe Ecologie L.V. il s’agit de réduire
l’intensité énergétique de notre civilisation par les
économies d’énergie, la sobriété, et l’efficacité
énergétique avec l’objectif de sortir du nucléaire
en 20 ans et de se passer du pétrole et du gaz en
2050, les énergies renouvelables prenant le relais.
La position du NPA est assez similaire, mais la
sortie du nucléaire doit se faire à l’issue d’un grand
débat sur l’énergie où le peuple devra trancher.
Le PCF considère que l’énergie représente un
enjeu de civilisation et planétaire. L’évolution
démographique, les besoins de développement des
pays pauvres vont accroître fortement la demande
et il est impératif de maîtriser le réchauffement
climatique. Il avance 10 propositions pour une
transition énergétique réussie, avec un mix
énergétique comprenant le nucléaire et un plan
national pour l’efficacité énergétique.
Le PG présente la proposition du Front de gauche
pour un débat public national sur l’énergie avec
sortie possible du nucléaire décidée par
référendum. La planification écologique est une
réponse pour la maîtrise du développement et une
approche globale et alternative à la loi du marché.
NPA, PCF et PG se prononcent pour sortir
l’énergie de la concurrence avec la création d’un
pôle 100 % public. EELV veut garder le réseau
public mais pas la production qui serait
décentralisée avec « des investissements citoyens
et coopératifs »
Côté tarifs : EELV propose des tarifs très bas pour
les besoins indispensables puis en augmentation
au-delà d’un seuil à fixer, ainsi qu’une
« contribution climat-énergie » dont les recettes
seraient reversées aux ménages nécessiteux et à la
production d’énergies renouvelables. Le NPA veut
une tranche gratuite pour les besoins
incontournables. PCF et PG se positionnent dans
une démarche plus globale de droit à l’énergie
avec un coût d’accès acceptable pour tous.
Les agents et retraités IEG sont intervenus de
nombreuses fois dans ce débat pour faire valoir
l’avis des salariés du secteur et de la Cgt.