Syndicat des I E G - Section Marcel Paul Agents en inactivité, veuves et retraité(e)s du Puy de Dôme Le temps des cerises Le président Nocola Sarkozy est battu aux élections présidentielles. Ce résultat ne peut que nous réjouir car depuis son arrivée en 2007 il s’est évertué à diviser les Français, Chômeurs contre salariés, public contre privé, jeunes contre anciens, Français contre immigrés, Etc.. En même temps il s’est attaqué à toutes les conquêtes sociales, en particulier celles issues du conseil national de la résistance. Il s’en est pris à la sécurité sociale, à l’hopital public, à la justice, à tous les services publics, au code du travail … la liste du saccage est très longue. Fidèle et très dévoué aux volontés du MEDEF il a relevé l’âge de départ en retraite, bloqué les salaires, cassé les tribunaux prud’hommes et crée la « TVA sociale » dont le décret a été publié le 6 mai, jour de sa défaite. Ouf ! il s’en va, c’est la volonté du peuple. Maintenant que cette page est tournée il reste un 3ème tour très important. Il est impératif de mettre en place une assemblée nationale avec des députés capables de prendre en compte les besoins du monde du travail et pas ceux de la finance, de faire une politique sociale qui change le quotidien de tous ceux dont la vie est faite de restrictions permanentes. Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’intervention des salariés, des chomeurs, des retraités, restera indispensable car sans elle rien ne bougera tant le monde de la finance et du grand patronat sont arc-boutés sur la défense de leurs privilèges exorbitants. Rappelons nous 1981, ne commettons pas les mêmes erreurs ! L’attentisme et l’apathie ne font rien avancer. Dans cette situation nouvelle la CGT appelle les retraités à se syndiquer et s’investir dans le mouvement social et revendicatif pour faire aboutir leurs revendications. La protection sociale on en parle ! Conférence –débat Jeudi 7 juin à 9 h 00 Salle cinéma CMCAS Clermont Tous les retraités IEG 63 sont invités à y participer PROTECTION SOCIALE : ON EN PARLE ! La Sécurité sociale imposée par le conseil national de la résistance n’a jamais été acceptée par les capitalistes. Conçu comme « un plan complet de sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail.. » ce système a été concrétisé en 1945 par le ministre du travail Ambroise Croizat. Le but étant que Chacun reçoive des prestations en fonction de ses besoins et cotise en fonction de sa capacité, dans un système universel permettant d’opérer une redistribution entre individus et groupes sociaux. Dépossédant les assureurs privés d’une partie de leur marché d’avant guerre, la sécu a suscité dès l’origine l’hostilité des organisations patronales qui dénoncent une institution leur imposant l’obligation de cotisation pour les salariés. Cette hostilité ne s’est jamais démentie ! Sourd à tout dialogue gouvernements et patronat main dans la main ont continué leur politique destructrice : Les baisses de remboursement se sont accumulées sur les médicaments, les transports et les honoraires médicaux. Les forfaits et franchises ont considérablement aggravé le reste à charge pour les patients. Fiscalisation (TVA dite sociale), dépassements d’honoraires, jours de carence, exonérations patronales sont les outils de casse utilisés pour livrer la protection sociale au secteur marchand Les retraites calculées sur l’indice des prix ont perdu chaque année de leur valeur et les temps de cotisation se sont allongés. La crise financière est aussi une opportunité inespérée pour accélérer cette destruction méthodique de la solidarité nationale. Dans le contexte actuel, pourtant bien plus favorable que celui de l’après guerre, toutes les politiques publiques concernant les salariés actifs et retraités du régime général comme ceux des régimes spéciaux sont remises en cause. Il serait naïf et dangereux de penser que la protection sociale des gaziers électriciens serait un village gaulois à l’abri de toutes ces attaques. Parlons-en ! Jeudi 7 juin 2012 à 9 h Débat Salle de cinéma CMCAS Son nom ne figure pas dans le dictionnaire c’est pourtant à lui AMBROISE CROIZAT ministre ouvrier à la libération secrétaire de la fédération CGT des métaux que l’on doit la sécurité sociale et les retraites entre autre chose. A lui, et à ce peuple qui a poussé derrière lui, des millions d’anonymes qui ont réclamé ces mesures Mais ce fondateur de la sécu nous prévenait déjà « Ne parlez pas d’acquis en face, le patronat ne désarme jamais » Assèchement des ressources Au nom de la sauvegarde de l’emploi, on nous parle de réduire le « coût du travail » et les entreprises, avec la complicité des gouvernements successifs, se sont désengagées du financement de la sécu. Les exonérations et allègement de cotisations sociales (baptisées « charges ») se sont multipliés jusqu’à représenter plus de deux fois et demi le déficit de la sécu. Les rémunérations non soumises à cotisations se sont multipliées (intéressement, participation...) Selon la cour des comptes, elles font perdre 6 à 8 Milliards d’€/an à la sécu auxquels s’ajoutent 2.4 à 4.8 milliards perdus sur les stocks options Les retraités CGT proposent La restauration de la Sécurité sociale et des mesures appropriées pour éradiquer les déficits dus, pour l’essentiel, aux exonérations, aux dettes patronales et à la montée du chômage. Un financement solidaire de la protection sociale à hauteur des besoins et qui inclut la prise en charge de la perte d’autonomie (financement basé sur la recherche de ressources et non sur des économies puisque les besoins vont objectivement augmenter). la suppression des franchises médicales et du forfait hospitalier. LA CAMIEG notre régime spécial de S.S. Après plus de 5 années de galère éprouvantes pour tous et consécutive à la mise en place à marche forcée décidée par les pouvoirs publics dans l’urgence sans les moyens techniques et humains suffisants, ces derniers imposent encore des mesures de rigueur alors que bon nombres de problèmes subsistent. Alors que la caisse affiche des excédents de plus de 270 millions d’euros fin 2011 les employeurs bloquent toutes mesures de consolidation du régime et d’amélioration des prestations ainsi que la solidarité avec les retraités. CSMR Dans les IEG la création de la CSMR est consécutive au refus patronal et gouvernemental d’améliorer les prestations CAMIEG. Les employeurs choisissant pour des raisons fiscales de financer à 60% une couverture supplémentaire pour les actifs excluant les retraités. c’est dans ce contexte que MUTIEG Retraité a vu le jour sous l’impulsion des fédérations syndicales comme palliatif à une couverture sociale de qualité qui n’étaient pas assurée par la CAMIEG. Afin de préserver une couverture identique actifs retraités et la solidarité intergénérationnelle le fond du 1% est intervenu sous forme d’aides pour 27 millions d’euros en 2011 et 37 millions d’euros sont prévus en 2012. L’action sanitaire et sociale des CMCAS Un meilleur accès aux soins c’est une sollicitation moindre du 1% sur les différentes aides servies (famille et personnes, handicap, pensionnés) Ainsi pour le budget 2012 ce sont 30 millions d’euros qui sont prévus pour ces prestations. La revendication du financement de l’action sanitaire et sociale par les employeurs est toujours d’actualité ! CAMIEG et MUTIEG, Action sanitaire et sociale des CMCAS forment un socle indissociable d’une approche du bien être et de la santé pour tous et un juste retour des richesses produite par les salariés. De meilleurs remboursements de la part du régime général ce sont : Des économies pour la part complémentaire CAMIEG Des économies pour MUTIEG Des économies pour l’action sanitaire et sociale des CMCAS De MEILLEURS remboursements de la part complémentaire CAMIEG ce sont : Des économies pour la part MUTIEG Des économies pour l’action sanitaire et sociale des CMCAS Des économies pour les ménages Le financement de la protection sociale est possible à condition de faire les choix qui s’imposent : ceux d’une autre répartition des richesses créées, et de favoriser l’emploi et non la financiarisation de la société. La protection sociale dans notre pays ne souffre pas d’un excès de dépenses mais d’un manque cruel de recettes que pourraient permettre largement les profits colossaux réalisés par les banques et bon nombre d’entreprises comme EDF Suez-GDF et leurs filiales par exemple. Des solutions durables sont proposées par la CGT : Financement de la SS sur la base de cotisations à partir des richesses créées à l’entre prise Politique de l’emploi dynamique Revalorisation des salaires et pensions Arrêt des exonérations de cotisation patronales (le montant cumulé de 30 milliards d’euros couvre largement le déficit) Réforme de l’assiette des cotisations favorisant l’emploi stable et correctement rémunéré. Taxation des revenus financiers à la même hauteur que les salaires. Véritable démocratie sociale avec de réels pouvoirs pour les représentants des assurés sociaux et tenue d’élections à la sécurité sociale. AUCUNE RAISON DE SE RESIGNER CAR LES MOYENS EXSISTENT, FAISONS VALOIR NOS DROITS ET AGISSONS POUR : Redonner a la sécurité sociale son rôle prévu à l’ origine. Exiger pour la CAMIEG un budget de fonctionnement à la hauteur des enjeux pour garantir la pérennité du régime et ses ambitions pour une véritable politique de santé Utiliser les excédents (270M D’EUROS fin 2011) pour renforcer et pérenniser la solidarité avec les retraités et améliorer les prestations servies pour tous les assurés sociaux. Pensions : Encore une régression programmée Si vous ne l’avez déjà fait, lisez attentivement l’article « comment le régime de retraite est-il financé » dans le magazine « la CNIEG et vous » N° 23 avril-mai-juin 2012, page 6. Vous découvrirez des argumentations certes instructives et pédagogiques sur le financement de nos retraites, mais aussi une ligne directrice propagandiste de la remise en cause du paiement des pensions trimestriellement et d’avance. En clair la CNIEG roule pour le gouvernement et les directions contre l’intérêt des retraités. Les faits sont là : Au 1er janvier 2013 gouvernement employeurs et CNIEG veulent imposer au minimum le paiement des pensions au mois si ce n’est, en plus à terme échu. Et bien entendu il n’y aurait pas d’autres solutions. Voici ce que ça donnerait, Résultats 1er trimestre Actuellement 3 mois payés à l’avance (acquis Hypothèse 1 1 mois payé à l’avance Hypothèse 2 1 mois payé en retard 2 mois d’avance perdus 4 mois d’avance perdus au conjoint si décès) Si l’on ajoute des pensions revalorisées de 2% alors que les pensions du régime général ont progressées de 2,12 % et les complémentaires de 2,3 %, il est clair que les retraités des IEG sont méprisés. A moins que …à moins que la CNIEG dans un appel subliminal nous mette en garde et nous appelle à la mobilisation. Mais ne rêvons surtout pas. Après avoir été exclus financièrement de la couverture supplémentaire maladie par les employeurs (la CCAS avec le 1 % activités sociales a rattrapé cette injustice) voici donc les retraités visés par une nouvelle régression. La CGT mobilisera contre cette nouvelle agression qui s’inscrit dans une démarche de fond visant plus largement à exclure les retraités de leurs entreprises. Nous vous invitons à signer massivement la pétition ci-jointe et la retourner dans les meilleurs délais à la section. Politique énergétique : Bilan d’un débat avec les partis ! Le 11 avril dernier, salle Michel Vivier à Gerzat, 70 personnes, pour l’essentiel des retraités et actifs IEG, ont participé au débat sur la politique énergétique après l’intervention des représentants des partis politiques qui avaient bien voulu répondre à notre invitation, soit : EELV, NPA, PCF, PG. (Tous avaient été invités sauf le FN) Pour Europe Ecologie L.V. il s’agit de réduire l’intensité énergétique de notre civilisation par les économies d’énergie, la sobriété, et l’efficacité énergétique avec l’objectif de sortir du nucléaire en 20 ans et de se passer du pétrole et du gaz en 2050, les énergies renouvelables prenant le relais. La position du NPA est assez similaire, mais la sortie du nucléaire doit se faire à l’issue d’un grand débat sur l’énergie où le peuple devra trancher. Le PCF considère que l’énergie représente un enjeu de civilisation et planétaire. L’évolution démographique, les besoins de développement des pays pauvres vont accroître fortement la demande et il est impératif de maîtriser le réchauffement climatique. Il avance 10 propositions pour une transition énergétique réussie, avec un mix énergétique comprenant le nucléaire et un plan national pour l’efficacité énergétique. Le PG présente la proposition du Front de gauche pour un débat public national sur l’énergie avec sortie possible du nucléaire décidée par référendum. La planification écologique est une réponse pour la maîtrise du développement et une approche globale et alternative à la loi du marché. NPA, PCF et PG se prononcent pour sortir l’énergie de la concurrence avec la création d’un pôle 100 % public. EELV veut garder le réseau public mais pas la production qui serait décentralisée avec « des investissements citoyens et coopératifs » Côté tarifs : EELV propose des tarifs très bas pour les besoins indispensables puis en augmentation au-delà d’un seuil à fixer, ainsi qu’une « contribution climat-énergie » dont les recettes seraient reversées aux ménages nécessiteux et à la production d’énergies renouvelables. Le NPA veut une tranche gratuite pour les besoins incontournables. PCF et PG se positionnent dans une démarche plus globale de droit à l’énergie avec un coût d’accès acceptable pour tous. Les agents et retraités IEG sont intervenus de nombreuses fois dans ce débat pour faire valoir l’avis des salariés du secteur et de la Cgt.