La synapse est le point de jonction entre deux neurones. 
Cependant, l'influx nerveux peut aussi être transmis d'une cellule sensorielle réceptrice à un neurone. Ou encore d'un 
neurone aux muscles pour les faire se contracter ou aux glandes pour leur faire sécréter leurs hormones. On parle alors 
de jonctions neuromusculaire ou neuroglandulaire. 
Dans une synapse chimique typique entre deux neurones, le neurone d'où arrive l'influx nerveux est appelé pré-
synaptique. Celui où vont se fixer les messagers chimiques, ou neurotransmetteurs, reçoit l'épithète de post-synaptique. 
Plusieurs structures spécialisées permettent 
de reconnaître le neurone pré- du neurone 
post-synaptique: 
Dans le bouton terminal de l'axone pré-
synaptique, on peut observer 
desmitochondries ainsi que 
des microtubulesqui permettent le transport 
des neurotransmetteurs du corps cellulaire 
(où ils sont produits) jusqu'au bout de l'axone. 
 (cliquez sur 2. Axonal Transport) 
On peut aussi y voir 
des vésiculessphériques remplies 
deneurotransmetteurs. Ces derniers seront 
excrétés par fusion de la membrane des 
vésicules avec celle du bouton pré-
synaptique, un processus appelé exocytose. 
La fente synaptique que les 
neurotransmetteurs ont à franchir est très 
mince, de l'ordre de 0,02 micron. 
Les neurotransmetteurs se fixent sur 
desrécepteurs membranaires, de grosses 
protéines ancrées dans la membrane 
cellulaire du neurone post-synaptique. Au 
microscope électronique, on observe à cet 
endroit une accumulation de matériel opaque 
qui correspond à l'agrégation de récepteurs 
et à d'autres protéines de signalisation 
essentielles à la neurotransmission chimique. 
Pour un neurotransmetteur donné, on connaît plusieurs sous-types de récepteurs qui lui sont spécifiques. C'est la 
présence ou l'absence de certains de ces sous-types de récepteur qui va générer dans le neurone post-synaptique une 
cascade de réactions chimiques particulières. Celle-ci mènera à l'excitation ou à l'inhibition de ce neurone.