Enquête menée auprès de patients de plusieurs pays Rapport par pays Belgique HCV Quest Rapport par pays Le plus grand obstacle que j’ai rencontré dans la lutte contre l’hépatite virale est… le manque de soutien et de reconnaissance. Me sentir livré(e) à moi-même avec un traitement qui constitue une grave source d’angoisse et de dépression À PROPOS DE L’ENQUÊTE HCV QUEST L’enquête mondiale HCV Quest a été menée auprès de près de 4 000 personnes atteintes d’hépatite C. Les résultats de cette étude offrent une vision frappante, et parfois choquante, de l’impact de l’hépatite C sur la vie de ces personnes. Cette enquête mondiale a été conçue et menée par l’Alliance mondiale contre les hépatites entre juillet et décembre 2014. Elle a fait l’objet de promotion sur les médias sociaux et les différents canaux de communication de l’Alliance mondiale contre les hépatites, et a bénéficié du soutien de nombreux groupes de patients et professionnels de la santé, qui ont partagé les liens du site de l’enquête ou distribué des exemplaires papier de celle-ci au sein de leur établissement de santé. Le plus grand obstacle que j’ai rencontré dans la lutte contre l’hépatite virale est… la dépression. L’impossibilité d’arrêter de travailler, des relations familiales désastreuses et un état de santé catastrophique Toutes les réponses ont été traduites et analysées, y compris les milliers de réponses libres offrant une perspective sur la réalité de l’hépatite C au quotidien. Un rapport complet des résultats a été publié en avril 2015 à l’occasion du congrès international sur les maladies du foie de Vienne. Ce rapport par pays est une synthèe des réponses fournies par 124 participants belges ; il offre un aperçu de leurs expériences communes et établit des points de comparaisons pertinents avec les résultats de la région. Pour les besoins de ce rapport, la Belgique est définie comme un état membre de la région Europe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ses résultats ont donc été comparés aux réponses des pays de cette région, Le plus grand obstacle que j’ai rencontré dans la lutte contre l’hépatite virale est… l’attente d’un traitement aux côtés de ceux de l’Autriche, la Biélorussie, la Bulgarie, l’Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, Israël, la Pologne, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Russie. 1 HCV Quest Rapport par pays Il faut améliorer la sensibilisation du public et la compréhension à l’égard de l’hépatite C FICHE D’INFORMATION L’hépatite C est l’une des 4 personnes sur 5 ont affirmé ne pas savoir ce principales causes mondiales de maladie du foie [1] qu’était l’hépatite C avant leur diagnostic Connaissance de l’hépatite C avant le diagnostic parmi les participants à l’enquête HCV Quest En Belgique, en 2013, près de 69 000 personnes (0,9 % de la personnes non sensibilisées : 81 % sur une base de 121 réponses population totale) étaient atteintes d’hépatite C [2] ; à l’échelle mondiale, cette maladie chronique toucherait entre 80 et 150 millions d’individus [3] Le nombre de décès liés à l’hépatite C augmente ; en 2013, Résultats de l’enquête il a atteint le chiffre de 700 000 [1] • La Belgique affiche le niveau de sensibilisation avant diagnostic le plus faible d’Europe, identique à celui de la Pologne (17,3 %). Ce résultat contraste avec la moyenne de la région de 26 %, au sein de laquelle la Grèce présente le taux le plus élevé (52,8 %) • Seulement 4,3 % des participants ont entendu parler de l’hépatite C à travers les campagnes du gouvernement, un taux même inférieur à la moyenne mondiale de 4,8 % • En Belgique, seuls 38 % des participants (contre 29 % dans le reste de la région) estiment que leur entourage s’est généralement montré « très compréhensif » à l’égard de leur hépatite C, et 11 % pensent qu’il n’était « pas du tout compréhensif » • Selon les patients, le niveau d’empathie et de compréhension des professionnels de la santé étaient encore plus faible ; ainsi, peu de participants belges estiment que les infirmier(e)s (26 %) et les médecins (36 %) comprennent « pleinement » l’impact de la maladie sur leur vie Il n’existe actuellement aucun vaccin contre l’hépatite C [3, 4] Qu’est-ce que cela signifie ? La faible sensibilisation du public à l’égard de l’hépatite C est inacceptable Les efforts du gouvernement sont insuffisants pour respecter son engagement en faveur de la résolution 63.18 de l’Assemblée mondiale de la Santé, à savoir utiliser la Journée mondiale contre l’hépatite pour sensibiliser la population. Une meilleure sensibilisation et reconnaissance de l’hépatite C est une priorité mondiale en matière de santé. Il s’agit d’un besoin pour stimuler un changement en termes de perception, • De nombreux patients ont l’impression que leur d’acceptation et de compréhension de la maladie auprès infirmier(e) (14 %) ou leur médecin (9 %) ne le du public et des professionnels de la santé, et assurer comprend absolument pas finalement la prévention, le diagnostic et • Fait encourageant, 21 % des participants ont été mis le traitement rapides de cette en relation avec un groupe de patients ayant le même infection. diagnostic, un chiffre presque deux fois supérieur à la moyenne mondiale et nettement plus élevé que la moyenne régionale de 14 %. 1.Mortalité de toute cause et de cause particulière, spécifique à l’âge et au sexe, au niveau mondial, régional et national pour 240 causes de décès, 1990-2013 : une analyse systématique pour l’Étude globale du fardeau de la maladie en 2013. Lancet 2015 ; 385 : 117–71. 2.Gower E et al. Épidémiologie mondiale et distribution des génotypes du virus de l’hépatite C. J Hepatol 2014 ; 61 : S45-S57 3.Organisation mondiale de la Santé (OMS). Hépatite C. Fiche d’information nº 164. Genève, Suisse, 2014. Disponible sur : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs164/en/ 4.Organisation mondiale de la Santé (OMS). Directives pour le dépistage, les soins et le traitement des personnes atteintes de l’infection par le virus de l’hépatite C. Genève, Suisse, 2014. Disponible sur : http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/111747/1/9789241548755_eng.pdf?ua=1&ua=1.26 pour 240 causes de décès, 1990-2013 : une analyse systématique pour l’Étude globale du fardeau de la maladie en 2013. Lancet 2015 ; 385 : 117–71. 2 Soutien au patient Diagnostic précoce : le dépistage et l’orientation rapides dépendent de la sensibilisation du médecin aux risques et symptômes La sensibilisation du médecin aux symptômes est faible Un test de dépistage de l’hépatite C vous a-t-il été proposé après avoir parlé au médecin de ces symptômes ? Belgique Oui Région 34,9 % Non Oui 29 % Non Un test de dépistage a été proposé à seulement 35 % des participants ayant déclaré avoir des symptômes d’hépatite C (sur une base de 106 réponses) Les participants belges ont signalés des dommages importants au foie avant leur diagnostic Quel était l’état de votre foie au moment du diagnostic ? Belgique Région 1 = Pas de lésion 33 % 1 = Pas de lésion 33 % 2 = Fibrose 45 % 2 = Fibrose 34 % 3 = Cirrhose sans complications 11 % 3 = Cirrhose sans complications 8% 2% 4 = Cirrhose décompensée 2% 5 = Cancer du foie 1% 5 = Cancer du foie 0,2 % 6 = Je ne sais pas 12 % 6 = Je ne sais pas 16 % 4 = Cirrhose décompensée Le nombre de participants belges présentant des dommages au foie était supérieur à la moyenne de la région avant le diagnostic (sur une base de 123 réponses) Résultats de l’enquête • Un test de dépistage a été proposé à seulement 35 % des patients ayant signalé des symptômes de la maladie à leur médecin • Au moment du diagnostic, près de 60 % des participants pensait présenter des symptômes de l’hépatite C • L’état de santé du foie des participants belges au moment du diagnostic était en deçà de la moyenne des autres pays européens • 5 % des participants ont appris qu’ils souffraient d’hépatite C uniquement lorsqu’ils ont été hospitalisés en raison d’une maladie hépatique Qu’est-ce que cela signifie ? Les médecins peuvent faire une différence en favorisant un dépistage précoce et une orientation rapide Les médecins ont recommandé un test de dépistage à seulement un tiers des personnes présentant des symptômes de l’hépatite C. Même si deux tiers des patients ont été orientés vers un spécialiste dans les 3 mois suivant le diagnostic, un grand nombre d’entre eux soufraient déjà à ce moment-là de dommages au foie (fibrose ou cirrhose). • Une fois informés de leur maladie, 65 % des patients ont modifié leur style de vie et trois quarts d’entre eux ont cessé de consommer de l’alcool ou diminué leur consommation • Sur une note plus positive, une fois le diagnostic établi, 67 % des participants belges ayant été diagnostiqués par leur médecin traitant ont été orientés vers un spécialiste dans les 3 mois suivants, un chiffre seulement légèrement inférieur à la moyenne européenne (71 %) La même situation se répète dans le reste de l’Europe : le dépistage précoce et l’orientation rapide doivent être universels. Une meilleure formation des médecins et un dépistage systématique, notamment chez les individus à risque élevé, sont nécessaires. Le diagnostic en soi peut avoir un effet positif et responsabilisant ; ainsi de nombreuses personnes changent leur style de vie afin de protéger leur foie. Cela renforce l’importance d’identifier les personnes qui n’ont pas encore été diagnostiquées et de les aider à prendre en charge leur santé à long terme. 3 HCV Quest Rapport par pays L’hépatite C a un impact significatif sur la vie des personnes Près de la moitié des participants belges estime que l’hépatite C a un sur leur santé physique, émotionnelle et mentale. impact considérable L’hépatite C affecte ma santé physique (état de santé général et bien-être) (n=1685) L’hépatite C affecte ma santé émotionnelle (relations sentimentales et familiales) (n=125) L’hépatite C affecte ma santé psychosociale et mentale (image de soi, projets ou décisions de carrière, sentiments d’angoisse ou de dépression) (n=126) 1 = Faible impact 1 = Faible impact 30,2 % 1 = Faible impact 21,8 % 16,7 % 2 7,5 % 2 12,9 % 2 10,9 % 3 25,8 % 3 17,2 % 3 20,2 % 4 25,8 % 4 16,4 % 4 22,7 % 5 = Impact considérable 24,2 % 5 = Impact considérable 23,3 % 5 = Impact considérable 24,4 % Résultats de l’enquête • En Belgique, près de 25 % des participants décrivent l’impact de l’hépatite C sur tous les aspects de leur vie (bien-être physique, émotionnel, psychosocial et mental, et autre) comme « considérable » ; cette situation est similaire dans la région européenne. • L’impact se fait davantage ressentir sur la santé physique, psychosociale et mentale, la majorité des participants ayant attribué une note de sévérité de 4 ou 5 sur 5 à chacun de ces aspects. • Par rapport à la moyenne européenne, les Belges se sont montrés largement plus ouverts à discuter de leur diagnostic. Plus de 90 % d’entre eux ont informé leurs proches, 68 % en ont parlé à leurs amis et 43 % l’ont dit à leurs collègues. Toutefois, 2 % n’en ont parlé à personne. Qu’est-ce que cela signifie ? • Un tiers des Belges interrogés ont informé des associations Une grande partie des participants de Belgique et de patients de leur diagnostic, un chiffre supérieur à la moyenne de la région (29 %). Cela tient peut-être au de la région Europe estime que la maladie et le traitement fait qu’en Belgique 20 % des individus sont orientés ont un impact considérable sur leur santé, leur style de vie vers un groupe de patients au moment de leur et leur vie au travail. diagnostic, contre à peine 14 % pour la moyenne européenne. Dans plusieurs pays d’Europe, Il existe un besoin de soutien évident chez les personnes atteintes ce chiffre est nettement inférieur, notamment d’hépatite C. Le résultat de la Belgique se démarque positivement lorsqu’il en Grèce (2 %), en Russie (4 %) et au Royaumes’agit de communiquer la nouvelle du diagnostic à des amis et des proches, Uni (9 %). mais les connaissances spécifiques et le soutien des groupes de patients • Plus de 70 % des Belges estiment que l’hépatite C restent une ressource essentielle ; les efforts à mener doivent donc viser a eu un impact sur leur vie professionnelle, tandis à augmenter le pourcentage de patients orientés vers un spécialiste que seulement 7 % pensent qu’elle a affecté leur au moment du diagnostic. éducation. • 18 % estiment avoir souffert de discrimination en raison de leur maladie, un résultat semblable à la moyenne européenne de 21 %. D’autre part, 34 % ont déclaré qu’ils se sentiraient mal à l’aise devant la possibilité de discuter de leur diagnostic avec leur responsable ou leurs collègues. 4 Si près de 1 personne sur 5 estime avoir souffert de discrimination en raison de l’hépatite C, il paraît évident que le gouvernement doit agir pour garantir l’adoption d’une législation forte lançant un message ferme interdisant toute discrimination. Soutien au patient Une meilleure collaboration est requise pour améliorer la communication et la prise de décisions conjointes entre patients et médecins 1 Totalement insatisfaisante 10,9 5 Exemplaire La communication des professionnels de la 34 % des participants ; cependant, 11 % d’entre santé a été jugée « exemplaire » par eux considère leur expérience « totalement insatisfaisante » Correspondance écrite, orale ou par téléphone du professionnel de la santé (sur une base de 110 réponses) 2 7,3 33,6 Répartition des patients interrogés (%) 18,2 3 30,0 4 Résultats de l’enquête • 40 % des patients ont affirmé n’avoir jamais discuté de nouvelles options de traitement avec leur professionnel de la santé. • Parmi ceux dont les médecins ont jugé qu’ils n’étaient pas admissibles au traitement, 72 % n’étaient pas à l’aise avec cette décision. • 85 % des participants estiment que les options de traitement devraient être abordées avec le médecin avant qu’une décision soit prise. 19 % sont d’avis que la décision finale devrait être prise conjointement, tandis que 65 % ont déclaré qu’elle revient au patient. • En revanche, 58 % ont affirmé avoir été régulièrement consultés et impliqués dans la prise de décisions. Qu’est-ce que cela signifie ? Les systèmes de soins de santé visent à promouvoir la collaboration et le dialogue entre les patients et les médecins, et tel est le cas en Belgique puisque plus des deux tiers des participants ont décrit la communication des professionnels de la santé comme « exemplaire ». Néanmoins, 10 % pensent le contraire et considèrent leur expérience « totalement insatisfaisante ». Si l’on associe ces données à d’autres réponses, il paraît clair que la communication concernant des questions importantes comme les options de traitement n’est pas idéale. Cette variation dans les soins de santé suggère qu’il faut en faire davantage pour assurer les meilleures pratiques possibles dans tout le pays. La grande majorité des patients souhaite prendre part aux décisions relatives à leurs soins et traitements. Inclure les patients aux discussions concernant leurs soins et traitements est essentiel au fonctionnement du système de santé. Une bonne collaboration entre patients et médecins peut apporter certains avantages, comme une meilleure observance du traitement et, par conséquent, une plus grande efficacité de ce dernier. Il est logique que les patients et les équipes de soins de santé travaillent ensemble, et nous devons trouver le moyen d’améliorer cette collaboration. 5 Boîte à outils de l’enquête HCV Quest : Encourager le changement dans votre pays pour transformer la vie des personnes atteintes d’hépatite C Comment utiliser ce rapport ? Nos suggestions : Le rapport par pays de l’enquête HCV Quest est une ressource qui, nous l’espérons, vous servira à : MOBILISER les médias, le gouvernement et les professionnels de la santé • Améliorer la réponse du gouvernement et des services de santé contre l’hépatite C • Augmenter la visibilité de l’hépatite C au sein du gouvernement et de la population • Réduire la stigmatisation et la discrimination COLLABORER avec les médias, le gouvernement et les professionnels de la santé • Souligner l’impact de certaines questions dans votre pays • Offrir un soutien et des conseils pour résoudre ces questions Améliorer la sensibilisation et la compréhension à l’égard de l’hépatite C • Utilisez les données de l’enquête pour communiquer clairement aux gouvernements et professionnels de la santé le véritable impact de l’hépatite C et l’importance des efforts de sensibilisation concernant : - La charge invisible de la maladie sur la santé mentale/ psychosociale et émotionnelle - Les coûts personnels et sociaux associés au nontraitement de la maladie - L’impact de la stigmatisation et de la discrimination sur la vie privée et professionnelle • Offrir aux médias l’expertise et l’accès aux faits et chiffres de l’enquête, ainsi qu’aux témoignages des patients pour mettre en évidence la charge associée à l’infection par le virus de l’hépatite C 6 • Tenir les gouvernements responsables de leur engagement en faveur de la résolution WHA63.18, qui prévoit l’utilisation de la Journée mondiale contre l’hépatite pour augmenter la sensibilisation de la population à la maladie • Participer ou apporter son soutien aux campagnes du gouvernement, comme par exemple en collaborant à la Journée mondiale contre l’hépatite Améliorer le dépistage et les informations disponibles au moment du diagnostic • Mettre en évidence les données du rapport relatives aux occasions de dépistage manquées et exhorter les gouvernements à sensibiliser les professionnels de la santé aux symptômes de la maladie • Utiliser les comparaisons nationales et régionales disponibles dans le rapport pour montrer comment les pratiques de certains pays, comme le dépistage systématique, ont facilité le dépistage précoce de la maladie et amélioré les résultats du traitement • Conseiller le gouvernement sur le type d’information et de matériel à fournir, et collaborer avec les autorités et professionnels de la santé à l’élaboration de ce matériel • Souligner le manque d’informations disponibles et coopérer avec les professionnels de la santé en vue de fournir aux patients les informations et le soutien suffisants au moment du diagnostic, notamment l’accès à des groupes de patients, en demandant par exemple d’inclure les coordonnées de ces groupes dans la documentation du gouvernement et sur les sites d’associations nationales, comme les groupes de sensibilisation sur les maladies du foie Éradiquer la stigmatisation et discrimination sociales • Utiliser les extraits et les résultats du rapport pour mettre en évidence l’impact radical de la stigmatisation et discrimination sur la qualité de vie • Réunir un ensemble de données probantes sur la discrimination au moyen de recherches supplémentaires, en menant par exemple votre propre enquête en ligne • Utiliser les données du rapport pour forcer les gouvernements à adopter une législation spécifique contre la discrimination Responsabiliser les patients et augmenter leur participation dans la prise de décisions • Veiller à ce que les cabinets médicaux et les hôpitaux disposent des coordonnées de groupes de patients et d’informations concernant ceux-ci • Informer les patients de leur droit de participer aux décisions concernant leur traitement, en communiquant par exemple ces renseignements à l’aide d’ateliers, sur des sites Web ou au moyen de brochures • Former les médecins sur les bénéfices d’une collaboration avec le patient, notamment une meilleure adhésion au traitement ou l’accès à davantage de ressources, en veillant à mener cette initiative conjointement avec des professionnels d’autres domaines thérapeutiques où ce partenariat s’est déjà avéré positif 7 HCV Quest Rapport par pays Un traitement serait synonyme…. de pouvoir faire des projets au lieu de vivre au jour le jour. Un traitement serait synonyme…. de liberté et d’une immense victoire. Un traitement serait synonyme…. de soulagement et liberté, de cesser d’être constamment fatigué(e), d’ouverture sur le monde extérieur et de pouvoir vraiment me retrouver. 8 L’enquête HCV QUEST a été sponsorisée par AbbVie