Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 7
________________________________________________________________________________
ques d'un mari particulièrement volage.
13.2 – Devint très coulant.
13.3 – Se fait corriger une fois sur quatre.
14.1 – Le "pays entre deux fleuves". Région du Moyen
Orient sise entre le Tigre et l'Euphrate, qui correspond à peu
près à l'Irak actuel. Vers -3400 environ, on y invente l'écri-
ture cunéiforme grâce à laquelle on a pu suivre l'évolution
des connaissances de la civilisation dans laquelle est née
l'astronomie. On y mesure la position des astres dans le ciel,
on se repère par la description de 52 constellations dont 12
sises sur l'écliptique, trajet apparent du soleil dans le ciel. On
connaît l'existence d'astres dont la position est variable par
rapport aux étoiles, les planètes. On peut déterminer à
l'avance les périodes de visibilité de Mercure et de Vénus.
On est aussi capable de prédire les éclipses par l'observation
de leur périodicité.
Verticalement
1.1 – Une des oeuvre majeure de la science antique, écrite par
Claude Ptolémée au II siècle sous le titre "La grande compo-
sition mathématique de l'astronomie". Elle fut redécouverte
par les arabes vers le IX siècle et traduite sous le titre "Al-
Mijisti", d'où est tiré son nom actuel. Au XII siècle elle pénè-
tre en Europe avec une première traduction en espagnol.
L'ouvrage comporte 13 livres qui traitent de sujets forts di-
vers, citons : Postulats fondamentaux de l'astronomie, théo-
ries de géométrie, tables trigonométriques, théorie des cli-
mats, définition de l'année solaire, anomalies du Soleil, mou-
vements de la Lune et ses anomalies, diamètres apparents de
la Lune et du Soleil, calcul des éclipses, précession des équi-
noxes, théorie des planètes et calcul de leur rétrogradation,
catalogue de 1022 étoiles et de 48 constellations, lever et cou-
cher des étoiles.
2.1 – Mot mapuche signifiant "Soleil". C'est le nom donné
par l'ESO au premier des quatre télescopes du VLT.
2.2 – Prétexte à rassemblement de nonnes vers 15 heures.
2.3 – Ne cherchez pas, c'est la même chose.
3.1 – Mot désignant Jérusalem dans la Bible. Il désigne aussi
plusieurs ville de part le monde, dont une capitale bien
connue des savariens.
3.2 – Philosophe originaire de Clazomènes et établi à Athè-
nes (vers -450). Il affirme que les astres ne sont pas des dieux
mais des masses incandescentes. La Lune et les planètes sont
de "grosses pierres" en mouvement dans l'espace. Condamné
pour impiété, il doit s'exiler.
4.1 – Avant l'an
4.2 – Parti(e) sous d'autres cieux.
4.3 – Faiseuse de couches.
4.4 – Jolie coeur.
5.1 – Produit abrégé de la fusion de l'hydrogène.
5.2 – Pays (ou Empire) du Milieu. Une des plus anciennes
civilisations. L'essentiel de son astronomie, dans l'antiquité,
reposait sur l'observation du Soleil et de la Lune, pour orga-
niser le calendrier. L'astrologie y était omniprésente, au ser-
vice des souverains. Les prédictions n'étaient pas toujours fia-
bles, ni sans risques. On rapporte que deux astronomes, Hi et
Ho, n'ayant pas su prévoir une éclipse de Soleil, y furent dé-
capités pour négligence dans leur devoir.
5.3 – Leitmotiv révolutionnaire.
6.1 – Verlan pour femmes.
6.2 – Certains pensent que c'est de la musique.
7.1 – Installa un groupe d'individus.
7.2 – Attribuai un âge.
8.1 – Un des plus importants philosophe grec, originaire
d'Athènes (~ -427 -347), connu pour ses "dialogues".
Dans le "Timée", il place la Terre au centre de l'univers.
Il souligne son caractère sphérique et affirme que les pla-
nètes doivent se voir assigner un mouvement régulier.
8.2 – Laissais un vide.
9.1 – Infirme en Angleterre.
9.2 – Valait 509 à Rome, mais peut se compter sur les
doigts aujourd'hui..
9.3 - Composée inversée.
10.1 – Verbe qui peut s'appliquer aussi bien aux fonds de
tiroir qu'aux spécialités bagnardes.
10.2 - Prénom d'une diva égyptienne.
11.1 – Peu sujettes aux tracas de l'existence.
11.2 – Rendis donc l'objet moelleux...
12.1 – Docteur.
12.2 – Pays qui couvrait, à l'époque antique, un territoire
bien plus vaste que celui délimité par ses frontières ac-
tuelles et qui étendit son influence sur tout le pourtour
méditerranéen. L'apport de sa culture aux arts, aux scien-
ces, à la philosophie, à la politique fut considérable et sa
redécouverte fut à l'origine, au XIV siècle de la
"Renaissance" en Europe occidentale. En mille ans d'ob-
servation et de réflexions, les bases de l'astronomie y fu-
rent établies par des philosophes et scientifiques parmi
lesquels il faut citer Anaximandre, Pythagore, Anaxagore
de Clazomènes, Philolaos, Platon, Eudoxe, Aristote, Hé-
raclide du Pont, Aristarque, Apollonius, Archimède, Era-
thosthène, Hipparque et Ptolémée qui en fit la synthèse
dans l'Almageste.
13.1 – Courant d'Eire ascendant.
13.2 – Expédiée Dieu seul sait où.
14.1 – Astronome, géographe et philosophe grec né à Cy-
rène (~ -276 -194) qui fut directeur de la réputée biblio-
thèque d'Alexandrie. Il demeure célèbre grâce à la déter-
mination, précise, du diamètre de la Terre par une mé-
thode géniale de simplicité. On savait alors que le jour du
solstice d'été, le 21 juin à midi, le Soleil est à la verticale
de Syène (l'actuel Assouan), aucune ombre n'étant visible
dans un puit. Or au même moment, à Alexandrie, un obé-
lisque projetait une ombre dont la dimension au sol était
facilement mesurable. Il admit (ce n'était pas évident) que
les rayons solaires à Cyène et à Alexandrie sont parallèles
alors que le puit et l'obélisque sont verticaux, donc orien-
tés vers le centre de la Terre. Il pu alors appliquer un
théorème de géométrie parfaitement connu des grecs "Si
deux parallèles sont coupées par une sécante, les angles
alternes-internes sont égaux". L'angle entre le rayon so-
laire et la pyramide est donc le même que celui formé, au
centre de la Terre, par les deux rayons terrestres passant
par Syène et par Alexandrie. Il détermina ainsi, par sim-
ple règle de trois, le rapport entre la distance Syène-
Alexandrie (connue à l'époque) et la circonférence terres-
tre.