Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 6 ________________________________________________________________________________ Mots croisés : Histoire de l'astronomie, l'antiquité par Jacques Zufferey Horizontalement Il a décrit les déplacements du Soleil, de la Lune des planètes et des étoiles par la combinaison du mouvement des différentes sphères emboîtées et centrées sur la Terre. 8.3 – Abrégé de la science de la Terre 9.1 – L'un se croit fort, l'autre se dit beau. 9.2 – Est tout disposé à se louer. 9.3 – Présent du passé. 10.1 – Astronome et mathématicien grec, né à Samos (~ –310 –230). Il est le premier à se lancer dans la mesure des diamètres relatifs de la Terre, de la Lune et du Soleil. Il détermine aussi, par des mesures d'angles que le Soleil est beaucoup plus éloigné de nous que la Lune. Même si ses résultats sont bien imprécis, la démarche est correcte. Ayant déterminé que le Soleil est bien plus grand que la Terre, il est le premier à abandonner le géocentrisme et à placer le Soleil au centre du l'univers. 11.1 – L'ogre. 11.2 – Trahit celui qui s'est fait pincer. 11.3 – Pointe nord de Sumatra. 12.1– Pour Mozart c'était C. 12.2 – Philosophe grec, né à Stagire en Macédoine (env. 384 –322), élève de Platon. Il n'est pas astronome, mais ses nombreux écrits vont avoir une influence considérable, en astronomie et en physique. Sa conception de l'univers perdurera jusqu'au XVII siècle. Il oppose le monde infralunaire, imparfait, changeant et périssable, au monde supralunaire, parfait et immuable, où tout mouvement est circulaire et uniforme. La Terre, immobile, trône au milieu de cet univers sphérique. Viennent ensuite la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne puis la sphère des étoiles fixes. 13.1 – Déesse de la mythologie grecque, soeur et épouse de Zeus. Elle passe l'essentiel de son temps à guetter les fras- 1.1 – Entre deux portes. 1.2 – Un des plus grands astronomes de la Grèce antique (-190 -120), né à Nicée. Il fonde la trigonométrie, étudie avec rigueur les mouvement de la Lune et du Soleil. Il propose un système solaire dans l'ordre suivant : Terre, Lune, Soleil, Vénus, Mercure, Mars, Jupiter, Saturne, les étoiles étant placées au-delà. Il établit également un catalogue d'étoiles repris plus tard par Ptolémée dans l'Almageste. En comparant son catalogue avec celui établi plus tôt par Timocharis d'Alexandrie il découvre la précession des équinoxes. Son nom sera donné par l'ESA à un satellite lancé en 1989 pour mesurer la parallaxe ainsi que le mouvement propre des étoiles. 2.1 – Non reconnue 2.2 – Le madrilène. 2.3 – Proche du bouleau. 3.1 – Dieu égyptien vénéré sous la forme du disque solaire sous le règne d'Aménophis IV. L'astronomie de l'Egypte antique est restée rudimentaire. On y observait le lever héliaque de Sirius. On avait remarqué que la montée des eaux du Nil, promesse de fertilité pour ces terres arides, coïncidait avec la réapparition le matin à l'Est juste avant le lever du Soleil, de l'étoile principale de la constellation du Grand Chien. 3.2 – La référence, en matière de couleur. 4.1 – Oréz. 4.2 – Astronome grec (~100 -170), auteur d'une synthèse magistrale, en 13 livres, des connaissances de l'époque, que les arabes nommeront plus tard l'Almageste et qui restera, pour plus d'un millénaire, la référence en astronomie. Né en Haute-Egypte, il vécu à Alexandrie, un des plus importants foyer culturel de l'époque. Il est à remarquer que la civilisation grecque antique débordait largement des frontières de la Grèce actuelle. Hipparque, Eudoxe, Anaximandre et Anaxagore venaient de l'actuelle Turquie. Philolaos naquit dans les Pouilles, Eratosthène dans l'actuelle Libye. 5.1 – Souvent associé au bien. 5.2 – Sa sainteté ne l'empêcha pas d'être détruite en 44. 5.3 – Juste après le delta. 6.1 – Philosophe grec (-610 -546), né à Milet en Asie mineure, l'un des premiers à avoir laissé des traces écrites de ses travaux. Il fut l'un des premiers à concevoir un modèle "mécanique" du monde avec une Terre immobile flottant au milieu d'un univers sphérique. 6.2 – Utile quand le ton ne convient pas. 7.1 – C'est un grade. 7.2 – A été poussé, n'a plus qu'à pousser. 7.3 – Pour sa définition, voir au do. 8.1 – A moins bonne réputation en sens contraire. 8.2 – Astronome, géomètre, médecin et philosophe grec , né à Cnide en Carie (env. –408-455). 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 7 ________________________________________________________________________________ ques d'un mari particulièrement volage. 13.2 – Devint très coulant. 13.3 – Se fait corriger une fois sur quatre. 14.1 – Le "pays entre deux fleuves". Région du Moyen Orient sise entre le Tigre et l'Euphrate, qui correspond à peu près à l'Irak actuel. Vers -3400 environ, on y invente l'écriture cunéiforme grâce à laquelle on a pu suivre l'évolution des connaissances de la civilisation dans laquelle est née l'astronomie. On y mesure la position des astres dans le ciel, on se repère par la description de 52 constellations dont 12 sises sur l'écliptique, trajet apparent du soleil dans le ciel. On connaît l'existence d'astres dont la position est variable par rapport aux étoiles, les planètes. On peut déterminer à l'avance les périodes de visibilité de Mercure et de Vénus. On est aussi capable de prédire les éclipses par l'observation de leur périodicité. Verticalement 1.1 – Une des oeuvre majeure de la science antique, écrite par Claude Ptolémée au II siècle sous le titre "La grande composition mathématique de l'astronomie". Elle fut redécouverte par les arabes vers le IX siècle et traduite sous le titre "AlMijisti", d'où est tiré son nom actuel. Au XII siècle elle pénètre en Europe avec une première traduction en espagnol. L'ouvrage comporte 13 livres qui traitent de sujets forts divers, citons : Postulats fondamentaux de l'astronomie, théories de géométrie, tables trigonométriques, théorie des climats, définition de l'année solaire, anomalies du Soleil, mouvements de la Lune et ses anomalies, diamètres apparents de la Lune et du Soleil, calcul des éclipses, précession des équinoxes, théorie des planètes et calcul de leur rétrogradation, catalogue de 1022 étoiles et de 48 constellations, lever et coucher des étoiles. 2.1 – Mot mapuche signifiant "Soleil". C'est le nom donné par l'ESO au premier des quatre télescopes du VLT. 2.2 – Prétexte à rassemblement de nonnes vers 15 heures. 2.3 – Ne cherchez pas, c'est la même chose. 3.1 – Mot désignant Jérusalem dans la Bible. Il désigne aussi plusieurs ville de part le monde, dont une capitale bien connue des savariens. 3.2 – Philosophe originaire de Clazomènes et établi à Athènes (vers -450). Il affirme que les astres ne sont pas des dieux mais des masses incandescentes. La Lune et les planètes sont de "grosses pierres" en mouvement dans l'espace. Condamné pour impiété, il doit s'exiler. 4.1 – Avant l'an 4.2 – Parti(e) sous d'autres cieux. 4.3 – Faiseuse de couches. 4.4 – Jolie coeur. 5.1 – Produit abrégé de la fusion de l'hydrogène. 5.2 – Pays (ou Empire) du Milieu. Une des plus anciennes civilisations. L'essentiel de son astronomie, dans l'antiquité, reposait sur l'observation du Soleil et de la Lune, pour organiser le calendrier. L'astrologie y était omniprésente, au service des souverains. Les prédictions n'étaient pas toujours fiables, ni sans risques. On rapporte que deux astronomes, Hi et Ho, n'ayant pas su prévoir une éclipse de Soleil, y furent décapités pour négligence dans leur devoir. 5.3 – Leitmotiv révolutionnaire. 6.1 – Verlan pour femmes. 6.2 – Certains pensent que c'est de la musique. 7.1 – Installa un groupe d'individus. 7.2 – Attribuai un âge. 8.1 – Un des plus importants philosophe grec, originaire d'Athènes (~ -427 -347), connu pour ses "dialogues". Dans le "Timée", il place la Terre au centre de l'univers. Il souligne son caractère sphérique et affirme que les planètes doivent se voir assigner un mouvement régulier. 8.2 – Laissais un vide. 9.1 – Infirme en Angleterre. 9.2 – Valait 509 à Rome, mais peut se compter sur les doigts aujourd'hui.. 9.3 - Composée inversée. 10.1 – Verbe qui peut s'appliquer aussi bien aux fonds de tiroir qu'aux spécialités bagnardes. 10.2 - Prénom d'une diva égyptienne. 11.1 – Peu sujettes aux tracas de l'existence. 11.2 – Rendis donc l'objet moelleux... 12.1 – Docteur. 12.2 – Pays qui couvrait, à l'époque antique, un territoire bien plus vaste que celui délimité par ses frontières actuelles et qui étendit son influence sur tout le pourtour méditerranéen. L'apport de sa culture aux arts, aux sciences, à la philosophie, à la politique fut considérable et sa redécouverte fut à l'origine, au XIV siècle de la "Renaissance" en Europe occidentale. En mille ans d'observation et de réflexions, les bases de l'astronomie y furent établies par des philosophes et scientifiques parmi lesquels il faut citer Anaximandre, Pythagore, Anaxagore de Clazomènes, Philolaos, Platon, Eudoxe, Aristote, Héraclide du Pont, Aristarque, Apollonius, Archimède, Erathosthène, Hipparque et Ptolémée qui en fit la synthèse dans l'Almageste. 13.1 – Courant d'Eire ascendant. 13.2 – Expédiée Dieu seul sait où. 14.1 – Astronome, géographe et philosophe grec né à Cyrène (~ -276 -194) qui fut directeur de la réputée bibliothèque d'Alexandrie. Il demeure célèbre grâce à la détermination, précise, du diamètre de la Terre par une méthode géniale de simplicité. On savait alors que le jour du solstice d'été, le 21 juin à midi, le Soleil est à la verticale de Syène (l'actuel Assouan), aucune ombre n'étant visible dans un puit. Or au même moment, à Alexandrie, un obélisque projetait une ombre dont la dimension au sol était facilement mesurable. Il admit (ce n'était pas évident) que les rayons solaires à Cyène et à Alexandrie sont parallèles alors que le puit et l'obélisque sont verticaux, donc orientés vers le centre de la Terre. Il pu alors appliquer un théorème de géométrie parfaitement connu des grecs "Si deux parallèles sont coupées par une sécante, les angles alternes-internes sont égaux". L'angle entre le rayon solaire et la pyramide est donc le même que celui formé, au centre de la Terre, par les deux rayons terrestres passant par Syène et par Alexandrie. Il détermina ainsi, par simple règle de trois, le rapport entre la distance SyèneAlexandrie (connue à l'époque) et la circonférence terrestre.