Simplement donner entre les
mains des enfants un biscuit
qu’ils aient envie de déguster et ,
qu’à un moment donné, ils aient
envie de partager avec d’autres.
A. Merchan
Directeur de l’atelier La Marmaille
Un enfant a dit
:
C’est quand t’as pas le droit de te préparer. Tu t’imagines pas le faire et après sans le faire
exprès, tu le fais. C’est quand les mots, ils sortent de ta bouche sans qu’on ait préparé la
scène. Yanis et Jonathan
Le jeu dramatique, c’est l’écriture de
l’individu… Il y a une partition qui est en
train de s’écrire.
C’est un automatisme qui est en nous et qui
nous permet d’aller à l’interprétation plus
facilement. A. Merchan
C’est un moyen d’approcher le théâtre. C’est la première phase de jeu au
théâtre, tout ce qui est gestuel, corporel, pouvoir s’approprier la scène, pouvoir
se tenir bien en scène. C’est s’accaparer les outils du théâtre.
Maître-Formateur, IUFM de Créteil
Traditionnellement, on distingue
trois
grandes
phases :
Le temps de la préparation et de la réalisation
du jeu.
Quel que soit le support proposé, les
joueurs élaborent le canevas qu’ils vont monter.
Entre les points d’articulation, la place est libre pour
l’improvisation.
Le temps des échanges de parole sur le jeu.
Ce qui importe, c’est le rapport analyse/création: :
l’aller-retour entre l’action et le regard sur l’action.
Le temps de la reprise , de la recherche, des
essais sur le jeu.
La reprise du jeu permet de tenir
compte des remarques et propositions faites, ainsi
que de prendre conscience des nuances, tout en
gardant le premier canevas.
Jean-Claude Reygner (PIUFM)