D’octobre 70 à juin 71 où il revient à Rome, Titus célèbre sa victoire de Judée en faisant massacrer des
milliers de juifs. Il rentre à Rome jouer auprès de son père le rôle non pas simplement de second mais
de vice-empereur car il devient, selon Suétone, « Partie prenante du pouvoir et même tuteur de
l’empire ». Lors du triomphe de sa victoire à Rome, il distribua au peuple de l’argent en son nom et en
celui de son père, et son char surmonta l’arc commémoratif en compagnie de celui de son père.
Dès lors, Vespasien manifeste la volonté d’associer son fils à l’empire comme Auguste l'avait fait
avec Tibère : en 69,il est nommé avec son frère prince de la jeunesse.
En 71,il acquiert la puissance tribunicienne.
En 73,il est censeur, c'est-à-dire qu’il est chargé de faire le recensement des citoyens et de dresser la liste
des sénateurs dans un album.
Il va également exercer 7 consulats en 70,72,74,75,76,77,79.Il va ainsi pouvoir juger
les chevaliers et sénateurs coupables d’infraction politique et de fautes professionnelles.
Il est responsable de l’ordre public, de la gestion du trésor et des biens publics. Le consul est également
chargé au nom du peuple d’accomplir tous les actes religieux qui ne relèvent pas des prêtres et des
autres magistrats.
On peut remarquer que Titus est un homme actif qui s’engage :il remplace son père lors de l’écriture de
courriers officiels ou bien lors de la lecture des actes officiels devant le sénat. Il assume ainsi
directement la gestion des affaires.
En 72,il est nommé préfet du prétoire, quoique cette charge soit d'ordinaire attribuée à un chevalier.