evolution des organismes vivants et histoire de la terre

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Classe de 3ème collège
BO HS Août 2008
Il n’y a plus de textes d’accompagnement
Mais des « ressources » en ligne sur Eduscol
alain salvadori
IA-IPR SVT
06 novembre 2009
ACQUIS DES CLASSES ANTERIEURES
Sixième: « Diversité, parentés et unité des organismes
vivants
Cinquième: « Evolution des paysages – Respiration et
occupation des milieux de vie »
Quatrième: « Activité interne du globe – Reproduction
sexuée et maintien des espèces dans les milieux »
Les roches sédimentaires,
archives géologiques, montrent
que, depuis plus de 3 milliards
d’années, des groupes
d’organismes vivants sont
apparus, se sont développés,
ont régressé et ont pu
disparaitre
Les espèces qui constituent ces
groupes apparaissent et
disparaissent au cours des
temps géologiques.
Leur comparaison conduit à
imaginer entre elles une
parenté, qui s’explique par
l’évolution
Les fossiles ne parlent pas d’eux-mêmes,
c’est nous qui les faisons parler: milieu de
vie et de mort, comparaison avec des
espèces actuelles, actualisme, fossiles
stratigraphiques…
Les temps géologiques, longs, sont
difficilement perceptibles par les élèves.
Les caractères partagés, les
développements comparables sont admis
par les élèves mais le concept de parenté
des espèces bouscule leurs connaissances
(parenté = intraspécifique = générations).
Ne pas l’introduire trop tôt.
Au cours des temps géologiques, de
grandes crises de la biodiversité ont
marqué l’évolution ; à des
extinctions en masse succèdent des
périodes de diversification.
Permet d’introduire l’influence de
l’environnement sur le peuplement des
milieux.
Il s’agit de constater la diversité des espèces
après une crise.
L’évolution sera une explication à la diversité.
La cellule, unité du vivant et
l’universalité du support de
l’information génétique dans tous les
organismes, Homme compris,
indiquent, sans ambigüité une
origine primordiale commune.
On passe ici du constat au niveau des
organismes et des espèces au niveau
cellulaire et moléculaire..
Une espèce nouvelle présente des
caractères ancestraux et aussi des
caractères nouveaux par rapport à
une espèce antérieure dont elle
serait issue
Passage de la représentation en groupes
emboités à des arbres d’apparentement des
espèces. La dimension temporelle permet de
passer à un arbre phylogénétique . On peut
ici souligner que l’évolution n’est pas
perceptible à l’échelle humaine.
L’Homme, en tant qu’espèce, est
apparu sur la Terre en s’inscrivant
dans le processus de l’évolution.
Il est aujourd'hui le seul représentant de la
lignée. Il faut le traiter comme les autres
espèces.
L’apparition de caractères nouveaux au
cours des générations suggère des
modifications de l’information
génétique: ce sont les mutations.
Des événements géologiques ont
affecté la surface de la Terre depuis son
origine en modifiant les milieux et les
conditions de vie; ces modifications de
l’environnement sont à l’origine de la
sélection de formes adaptées.
La succession des formes vivantes et
des transformations géologiques ayant
affecté la surface de la Terre depuis son
origine, est utilisée pour subdiviser les
temps géologiques en ères et en
périodes de durée variables.
Passage des innovations génétiques
intraspécifiques aux différences
d’informations génétiques entre espèces.
transmission  reproduction sexuée
 parenté .
Chaque espèce est un facteur de sélection
à l’égard des autres espèces dans un
environnement, limitation de chaque
espèce  sélection naturelle.
Mais aussi « collaboration » (les singes
transportent les graines).
coévolution, éco-évolution.
 c’est l’écosystème qui évolue.
 mutation puis sélection
 l’évolution n’a pas de but, donc pas de
finalité (cf. Lamarck)
Cela est donc une conclusion et non pas
un point de départ.
Donc …
Il s’agit de construire une théorie de l’évolution
Définition d’une théorie: c’est une tentative d’explication du monde, inscrite
dans un contexte historique et culturel, elle propose un énoncé universel,
elle est réfutable et fait abstraction des croyances religieuses. Elle cherche
à rendre compte de la cohérence des faits entre eux.
 il faut donc partir de faits indiscutables
 les faire parler (ils ne disent rien en eux-mêmes) = les interpréter
 l’accumulation et la convergence de faits (pièces d’un puzzle) permet de
construire progressivement la théorie (le puzzle). Une pièce de puzzle n’a
de sens que si elle est avec les pièces voisines.
 se référer progressivement à des données identifiées, des faits
scientifiques (indiscutables) pour abreuver la théorie.
 disposer d’arguments pour répondre aux élèves (problème de l’Homme,
cf. les créationnismes)
 l’évolution n’a pas de but donc pas de finalité, il n’y a pas de loi dans
l’évolution
 il n’y a d’évolution que s’il y a diversité, ce qui conforte le fait d’insister sur
cette diversité
Soit …
CONSTATS
dans roches sédimentaires
 Niveau organismes, espèces
 Temps
CONVERGENCE DES FAITS
SCIENTIFIQUES
INTERPRETES
 Construction d’une
THEORIE DE L’EVOLUTION
COMPARAISONS
 Hypothèse d’une parenté
CRISES
Extinctions
 Diversification
 Environnement
NIVEAU CELLULAIRE
et MOLECULAIRE (ADN)
ARBRES « D’APPARENTEMENT »
DES ESPECES
ARBRE PHYLOGENETIQUE
ENVIRONNEMENT
 Sélection
 Coévolution, éco évolution
MUTATIONS
Parenté
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