Lymphocytes

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Master 1: 13 Avril 2011
Cellules Immunocompétentes
Moelle osseuse
CS myéloïde
CS
Hématopoïétique
CS lymphoïde
Progéniteur
Granulocytes
Monocytes
Sang
Polynucléaires
PN/PE/PB
Monocytes
Macrophages
Dendritiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T
Cellules NK
Exploration de l ’immunite
à médiation cellulaire
Objectifs


Diagnostic des déficits
immunitaires primitifs
Caractérisation et suivi des
déficits immunitaires
secondaires
Exploration de l ’immunite
à médiation cellulaire
Le lymphocyte


Elément clé dans la réponse
immune adaptative
L’étude des lymphocytes
permet l’identification et la
séparation de sous populations
fonctionnellement distinctes
Sources de lymphocytes

Sang veineux périphérique +++




Les lymphocytes peuvent être étudiés après
lyse des globules
ou
Les lymphocytes sont isolés par centrifugation
sur gradient de ficoll
Seuls les lymphocytes recirculants sont
accessibles
Exploration de l ’immunite
à médiation cellulaire
Gradient de ficoll
Sources de lymphocytes

Organes lymphoïdes
l ’homme)







(Animaux d ’expérience, occasionnellement chez
Rate
Thymus
Ganglion lymphoïde
Tissu lymphoïde associé à l ’intestin: GALT
Tissu lymphoïde associé aux bronches: BALT
Tissu lymphoïde associé aux muqueuses: MALT
Autres: épithélium, réaction locale (ex: Synovie pour la PR)
Lymphocytes:
Caractérisation dans le sang périphérique

Morphologie:




Haut rapport nucléo-cytoplasmique
Noyau à chromatine mottée
12 um
Cytoplasme petit , basophile, quelques (peu) granulations
azurophiles
Immunophénotypage lymphocytaire
Les cellules lymphoïdes portent sur leur
membrane de nombreux antigènes
Ces antigènes sont identifiables grâce à des
anticorps monoclonaux
Certains antigènes sont des marqueurs de
différenciation
CMF: Définition
La cytométrie en flux a une définition très
large.
C ’est un système pour mesurer et analyser les
signaux émis par des particules entraînées par
un courant et examinées une par une à travers
un faisceau de lumière.
La cytométrie en flux
3 exigences



Analyse individuelle des cellules comme au
microscope
Analyse rapide de très nombreuses cellules, ce
qui permet d ’accroître la fiabilité statistique
Analyse plus précise
 Chaque paramètre est quantifié avec
précision
 Etude simultanée de plusieurs paramètres
Bases de la CMF
La CMF analyse les interactions des cellules avec
un faisceau de lumière (laser)
Les signaux lumineux engendrés dépendent
- De caractéristiques propres aux cellules
- De la présence de marqueurs chimiques
ayant réagit avec ces cellules
L’analyseur en cytométrie
è Une source de lumière. Le ban optique permet de diriger
et de focaliser le faisceau de lumière.
è Un système fluidique. Courants liquides pour entraîner
et réguler le flot de particules afin de centrer les
particules par rapport au faisceau lumineux.
è Un matériel électronique pour mesurer l ’intensité des
signaux lumineux, enregistrer conserver et réinterpréter
les informations, trier les cellules lorsqu ’un module trieur
est associé à l ’analyseur.
è Un ordinateur pour analyser les signaux lumineux et les
comparer entre eux.
Paramètres étudiés en CMF
Paramètres étudiés en CMF
Les lumières diffusées
- forward scatter : FS
- Side scatter : SS
Les fluorescences
Paramètres étudiés en CMF
Répartition cellulaire en CMF
Les fluorescences en CMF
Grâce aux anticorps monoclonaux, il est possible de
détecter à la surface des cellules (mais aussi dans
le contenu cytoplasmique) la présence de
marqueurs.
Ces anticorps sont couplés à des substances
fluorescentes, ce qui les rend détectables.
Histogramme monoparamétrique
Histogrammes biparamétriques
Histogrammes biparamétriques
Tri cellulaire
Laser
Veine liquide
d’entraînement
Plaques de
déflexion
-
Non sélectionnées
+
Tube de
collecte
Caractérisation des cellules en cytométrie
de flux



Les différentes populations cellulaires sont identifiées et distinguées au
moyen d ’anticorps spécifiques de leurs molécules de surface.
La CMF permet aussi de compter les cellules d’après leurs antigènes de
surface
Les lymphocytes T matures: CD2-CD3


Lymphocytes T auxiliaires: CD4
Lymphocytes T suppresseurs/cytotoxiques: CD8

Cellules NK: CD56-CD16

Lymphocytes B: CD19-CD20

Monocytes: CD14
Immunophénotypage 5 couleurs:
CD45-CD3-CD4-CD8-CD20
Immunophénotypage 5 couleurs:
CD45-CD2-CD56-CD19-CD3
Fénêtrage en CMF
Les antigènes de différenciation
-De très nombreux anticorps ont été produits
-Certains reconnaissent la même molécule sans
cependant être dirigés contre le même épitope
-Des ateliers internationaux (Workshop) ont
permis de comparer ces Acs et de regrouper les
Ags
qu’ils
reconnaissent
en
classe
de
différenciation (CD)
Marqueurs des lymphocytes T










TCR
CD2, CD5, CD7
CD3
CD4
CD8
CD28
CD40L
CD25
LFA1, ICAM-1
CD45 RA/RO










Récepteur de l’Ag
Marqueurs de lignée T
Transduction du signal
Liaison MHC II
Liaison MHC I
Co-activation/B7
Co-activation CD40
Récepteur à l’IL2
Molécules d’adhésion
Marqueurs de différenciation
Marqueurs des lymphocytes B







BCR
CD19, CD20
CD79a/CD79b
CD21
CD22, CD72
CD40
CD80/86







Récepteur de l’Ag
Marqueurs de lignée B
Transduction du signal
Récepteur C3d/EBV
Molécules d’adhésion
Co-activation /CD4OL
Co-activation /CD28
Caractérisation des cellules en cytométrie
de flux
Comparaison compartiment mémoire et naïf
CD45RO/CD45RA, CD62L, CD27
Marqueurs d’activation (CD25, CD69)
Cellules présentatrices (CP) : cellules dendritiques
(CD myéloïdes et plasmacytoïdes), monocytes,
lymphocytes B (CD11c/CD11b, CD123, DR, CD14,
CD19)
Caractérisation fonctionnelle des
lymphocytes

lymphocytes B naïfs (CD27 -, IgM +, IgD +)

lymphocytes B mémoires (CD27 +, IgM - IgD -)

lymphocytes B immatures (CD27 +, IgM +, IgD +)

lymphocytes T régulateurs (CD4+, CD25+, FoxP3+)
Marqueurs des cellules NK

KIR, LIR, CD94

NK Récepteurs /CMH I

NKp44,46,30,NKG2D

Récepteurs de cytotoxicité

CD16

Récepteur Fc IgG

LFA-1, CD18/11, CD56

Molécules d’adhésion

CD2

Co-activation

RIL2, RIL12, RIL15..

Récepteurs de cytokines
CD3-, CD56+et/ou CD16+
Compartiments cellulaires du système immunitaire
Seuls 2% des lymphocytes totaux se retrouvent dans
le sang circulant.
Les cellules recirculent en permanence des tissus
lymphoïdes vers le sang, la lymphe puis retour aux
organes lymphoïdes.
La majorité des cellules se trouvent temporairement
dans les organes lymphoïdes I (MO, thymus) ou II
(rate, ganglion, plaque de Peyer)
Les relations entre les taux de lymphocytes dans le
sang et les différents tissus ne sont pas connues
Répartition tissulaire
des lymphocytes
Lymphos T
Lymphos B
Cellules NK
Sang
périphérique
70-80%
10-15%
10-15%
Moelle
osseuse
5-10%
80-90%
5-10%
Thymus
99%
<1%
<1%
Ganglion
70-80%
20-30%
<1%
Rate
30-40%
50-60%
1-5%
Méthodes de séparation des lymphocytes

FACS: “Fluorescence activated cell sorter “
Rosette E:Les cellules T se lient sélectivement à des globules

Microbilles: Des microbilles magnétiques recouvertes d ’anticorps

Paning ou élimination des cellules porteuses d ’un marqueur à l ’aide

rouges de mouton formant des rosettes.Une couronne de GR se
forme autour des Lymphocytes T qui sédimentent et se séparent
des autres cellules.
monoclonaux spécifiques d ’un marqueur membranaire sont mises en
présence de la suspension cellulaire. Le tube est alors placé dans un
champ magnétique puissant qui retient les billes et les cellules qui y
sont attachées
d ’Acs fixant le complément
Tri sur microbilles
Evaluation fonctionnelle des lymphocytes T
Réactions d ’hypersensibilité retardée

Réactions d ’HSR in vivo


Test tuberculinique
Test au DNCB
Intradermoréaction

Lecture : taille de l’induration à 48-72 heures

Antigènes:
Tuberculine
Candidine
Anatoxine tétanique
Anatoxine diphtérique
Trychophyton
Proliférations lymphocytaires



Au cours de la réponse adaptative , des lymphocytes
spécifiques de l’antigène vont proliférer avant de se
différencier en cellules effectrices.
La phase de prolifération est indispensable pour engendrer
un nombre de cellules effectrices suffisant.
A la différence de la plupart des autres cellules de
l’organisme les lymphocytes n’atteignent le stade terminal de
leur différenciation qu’après avoir été stimulés par un
antigène
Proliférations lymphocytaires



Il est difficile de détecter la prolifération de lymphocytes
normaux en réponse à un antigène spécifique , parce que
seule une proportion très faible de ces cellules va être
stimulée et se diviser.
Certaines
substances,
les
mitogènes
induisent
prolifération de beaucoup de lymphocytes voir de tous
la
Si la stimulation par les mitogènes est non spécifique,
cependant elle déclenche une réponse cellulaire identique à la
réponse observée en cas de stimulation antigénique
Les mitogènes

La plupart des mitogènes polyclonaux sont des
lectines d’origine végétale ou animale.



Ils sont très utiles pour étudier la capacité des
lymphocytes à répondre à un stimulus non
spécifique.
Certaines lectines peuvent présenter une certaine
spécificité à l’égard d’un type cellulaire
Mitogènes non spécifiques

Concanavalline A: ConA (T)

Phytohémagglutine: PHA (T)

Pokeweed mitogen: PWM (T et B)

Extrait de Nocardia opaca: NWSM
Autres activateurs polyclonaux

Anticorps:


Anti-cellules T: anti CD3
Anti-immunoglobulines

Endotoxines bactériennes (B)

Protéine A du staphylocoque (B)

Sulfate de dextran (polysaccharide)

Virus: EBV
Sélectivité des activateurs




La PHA (phytohémagglutinine A) et la ConA
(concanavaline A) sont spécifiques des cellules T
Les endotoxines activent électivement les
lymphocytes B
Le Pokeweed stimule à la fois les cellules T et les
cellules B.
L’activation des cellules B par les endotoxines et la
protéine A du staphylocoque ne nécessite pas la
présence de cellule T alors que celle induite par le
pokeweed la requiert.
Proliférations lymphocytaires
spécifiques

Réponse allogénique:
 la réaction lymphocytaire mixte:



met en présence des cellules T répondantes et des
cellules stimulantes irradiées
Ne nécessite pas de préimmunisation
Réponse antigénique après présensibilisation in
vivo
 Vaccination antérieure
 Infection fréquente
Mise en évidence de l’activation


Observation des cellules au microscope
Mesure
de
l’incorporation
de
précurseurs
radiomarqués d’ADN (thymidine tritiée), d’ARN ou
des protéines dont la synthèse est augmentée.

Incorporation de BrdU

Analyse du cycle cellulaire

Diminution du CFSE
Le cycle cellulaire




La phase G0 correspond à un état de repos.
Au cours de la phase G1 la cycle entre en cycle. La
taille de la cellule augmente, ainsi que son contenu
en ARN et en protéines.
Au cours de la phase S la cellule synthétise de
l’ADN
La phase G2 précède le stade M qui correspond à
la division de la cellule-mère
Fonction effectrice des LyT


La fonction effectrice des LyT peut
être évaluée par le dosage de
médiateurs tels que cytokines et
cytotoxines
Le dosage des cytokines peut être
réalisé par ELISA sandwich ou test
ELISPOT
Mesures de la production
d ’interleukines
Méthodes:






RIA
ELISA
Luminex
CMF
Elispot: sécrétion
Effet biologique
Différenciation des lymphocytes T
CD4+
TH0
Lymphocytes T CD4
inflammatoires
IL-2
IL-4
IFNg
Lymphocytes T CD4
auxiliaires
TH1
TH2
IL-2
IFN g
TNF b
IL-4
IL-5
IL-6
IL-10
Cytotoxicité non restreinte au
CMH

Les cellules NK

Morphologie: Lymphocyte de grande taille

Phénotype: CD56+; CD57+; CD16+; CD3-

Cible cellulaire:lignée K 562-
Etude des fonctions des cellules
phagocytaires

Locomotion

Capacité d ’ingestion

Métabolisme oxydatif

Bactéricidie

Sécrétion de cytokines
Etude de l’adhérence

Expression des molécules d’adhérence à la surface
des PN

Sang total à +4°C
+ fMLP à 37°C

Ac anti-CD15, CD11b, CD18, CD62L

Repos
Etat de base
Capacité de réponse des PN
Stimulation
Etude du mouvement
Etude du contenu des granules
Morphologie:
Aspect des PN sur frottis
Mesure de la capacité à dégranuler après stimulation
CMF: CD11b, CD35…
ELISA: libération du contenu granulaire dans le milieu
extracellulaire
Histochimie: mesure des différents marqueurs des
granulations
granulations azurophiles: MPO
granules spécifiques: CD11b
granules sécrétoires: CD35
Etude de l’ingestion
Adhérence de E.Coli à la surface des cellules
phagocytaires : CMF
Ingestion de levure: MO
Ingestion de E. Coli opsonisées: CMF
Etude du métabolisme oxydatif
Activation des phagocytes par des stimuli
Solubles: PMA, fMLP, endotoxine
Particulaires: zymosan, bactéries opsonisées
Mesure de la production globale des formes réactives
de l’oxygène
Réduction du cytochrome c: spectrophotométrie
Chimioluminescence
Evaluation du % des PN produisant des FRO
Réduction cytochimique du NBT
CMF
CONCLUSION:
Applications futures
Ces nouveaux examens permettront d'améliorer la
prise en charge de certaines pathologies:
* La transplantation d'organe.
Prévention du rejet
Surveillance des traitements IS
* Caratérisation des déficits immunitaires, MAI
* Mise en place de nouvelles stratégies
thérapeutiques basées sur l'induction de la
tolérance
* Cancers, maladies auto-immunes, maladies
chroniques ou tout simplement dues au grand âge,

Merci pour votre attention….
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