CPPM, le 24 novembre 2016 Réunion Instrumentation Activités Farès Djama (ATLAS) 1996-2007: • Activités traditionnelles d’un instrumentaliste lors de la construction d’une expérience. Ce sont aussi les activités des chercheurs lors de cette phase: • • • • • • R&D Conception Prototypes Validation Construction Intégration • Chacune de ces étapes comprenait des activités extrêmement variées, liées au type de détecteur, à la composition de l’équipe, aux choix de la collaboration, etc: • Contacts avec l’industrie, conception de tests, dessin, adaptation du détecteur aux contraintes de la physique, de la mécanique et de l’électronique de lecture, logistique, métrologie, conditionnement, construction, câblage, intégration… • Tests sous faisceau, calibration, alignement, traitement du signal, mesure des performances… • Contribution à deux sous-détecteurs d’ATLAS: le calorimètre à argon liquide et le détecteur à pixels. 2 Depuis 2008 • Le détecteur prend des données. L’instrumentation traditionnelle s’arrête et se limite à un rôle d’opération et de maintenance. • Mais pas en physique des particules et surtout pas avec le détecteur à pixels. • Pourquoi ? • Le fonctionnement et les performances du détecteur dépendent de “conditions”, que l’on est obligés de varier pour tenir compte des paramètres de la prise de données. • Ces conditions sont la température, les seuils analogiques et digitaux, la tension de polarisation. • Exemples de paramètres: taux de comptage élevés, augmentation de la luminosité du LHC, la puissance dissipée. • La plus grande “contrainte” sont les effets des radiations. • Souvent, ces effets sont anticipés par la simulation. • Parfois non et il faut prendre une décision rapide et argumentée… • Cette activité est en contact permanent avec la physique. • Cette activité éclaire la R&D pour les trajectographes de la prochaine génération. 3 Activités depuis 2008 • 2008-2010: Responsable du logiciel de simulation des pixels: • Avoir une simulation la plus réaliste possible. • Simuler tous les effets instrumentaux (bruits, seuils, cross-talk, temps…) et investiguer leurs effets sur les performances. • 2011-2015: Responsable de tous les logiciels d’exploitation des pixels (et de l’IBL): • • • • • Simulation Reconstruction Monitorage Bases de données (calibration, conditions…) Performances • 2016: • Contribution à la simulation des compteurs CMOS en vue du prochain trajectographe d’ATLAS, l’ITK (installation prévue en 2024-2025). • Editeur d’une future publication ATLAS sur les performances du détecteur à pixels et de l’IBL. • En particulier: Résolution et propriétés des clusters. • Analyse des effets des radiations (autre future publication ?). 4 Quelques illustrations 5 Le détecteur à pixels (longueur ~1.5 m) 6 La couche externe (diameter = 25 cm) 7 A quoi sert un détecteur à pixels ? 8 La simulation reproduit les données… 9 … jusqu’à un certain point… 10 Changement de la latence et de la gamme dynamique de la couche B pour réduire le taux d’occupation et le nombre d’erreurs (2016): 11 Diminution de la zone désertée sous l’effet des radiations: 12 Augmentation du courant de fuite de l’IBL sous l’effet des radiations: 13 Dérive des seuils et de la calibration de l’IBL, entre deux réglages, sous l’effet des radiations: 14 Effet de la temperature sur l’angle de Lorentz (le détecteur à pixels est un très bon thermomètre…) 15 Leviers pour atténuer les effets des radiations et de l’augmentation de la luminosité: • Le détecteur doit fonctionner jusqu’à fin 2023. • Avec un arrêt en 2019-2020. • L’empilement des collisions est déjà plus grand que prévu. La luminosité va encore augmenter… • Le détecteur se détériore… • Leviers, dont il faut valider l’impact sur les performances de physique: • Seuils analogique et digital, latence, calibration, température, tension de polarization, mécanisme de recouvrement des petites charges. 16