Pierre Delebecque, Didier Laporte, Eric Vigeolas Un peu d’histoire • Les détecteurs de traces a pixels Hybrides ont vu le jour pour la première fois en 1994 dans l’expérience Dephi du LEP au CERN Détecteurs à pixel hybrides • Comme beaucoup de détecteurs le principe de fonctionnement est relativement simple: Création d’un champ électrique dans un milieu semi conducteur • Ionisation de ce milieu par les particules a détecter • Collection des électrons créés pour un traitement électronique (analogique puis numérique) • • Le pixel est dit hybride car chaque segment de Silicium (pixel) est relié a son électronique de lecture individuellement par une microbille métallique à hybride, l’électronique de lecture et le détecteur sont deux éléments distincts Contraintes de ce type de détecteur • • • • • • • L’avantage de ce type de détecteur est qu’il résiste assez bien aux radiations, mais celles-ci ne sont pas sans effets négatifs L’un des effets et la perte de la zone de déplétion (zone permettant la détection des particules) nous obligeant a augmenter progressivement la tension aux bornes du détecteur Un autre effet est l’augmentation du courant de fuite lors des irradiation La combinaison de ces deux effets conduit a l’apparition d’une puissance dissipée dans le silicium qui a tendance a augmenter avec les irradiation Pour combiner le tout l’une des propriétés du Silicium est que sont courant de fuite double tous les 8°C La combinaison de tous ces effets conduit a une boucle fermée de la puissance dissipée qui si nous ne refroidissons pas suffisamment peut conduire à une divergence thermique à ce que nous appelons le thermal runaway Ceci explique que la durée de vie d’un détecteur sera déterminée par le taux d’irradiation et la tension max que l’on peut atteindre La limite à ne pas atteindre Détecteur Rth Ou TFOM Liquide de refroidissement Le projet IBL • En 2006 le détecteur pixel (80 millions de pixels 2m^2 de Silicium) a été mis en route dans l’expérience ATLAS du LHC • Le projet IBL consiste a ajouter une couche supplémentaire de pixel dans le détecteur actuel pour palier à la défaillance de la couche interne (B_layer la plus irradiée) Projet IBL Contraintes de conception • Premier détecteur traversé par les particules ils doivent être le plus transparents possibleà un minimum de matière la plus légère possible • Pour une durée de vie maximale la température doit être la plus basse possible • Pour garantir une bonne précision dans la mesures des trajectoires ces structures doivent être stables Des choix techniques • • • Outre des performances d’échange performantes (changement de phase), le refroidissement diphasique permet de réduire la quantité de matière présente au cœur du détecteur (60% liquide/40% gazeux) Des matériaux a base de carbone sont sélectionnés pour leur bon compromis conductivité thermique * Module d’Young/ densité Un choix de matériaux ayant des coefficients de dilatation thermique les plus proches de celui du Silicium Quelques résultats Des performances améliorée depuis le détecteur Pixel • Plusieurs choix ont conduits a l’ amélioration des performances des structures IBL par rapport a Pixel: • Utilisation du Co2 a la place du C3f8 (moins de liquides nécessaire pour être plus froid, tubes plus petits (facteur 2)) • Utilisation de la mousse de carbone a la place du carbonecarbone • Utilisation de composites fibres de carbones résines cyanates plus fin et avec de meilleures caractéristiques mécaniques et thermiques Lineique weight g/ mm X/ X0 (%) Thermal perf. (°Ccm^2/ w) Thermal Bow ( µm) Pixel Staves 0.067 1.8 19.6 30 IBL Ti-Stave 0.037 0.7 10 ? Profit 55% 38% 51% Principales difficultés pour les simulations • Deux paramètres sont prépondérant dans la prédiction des performances thermomécaniques: • La connaissance des caractéristiques matériaux à Ce n’est pas évident pour les matières composites ou les mousses • La maitrise des interfaces (assemblage collés avec parfois absorption des colles)