Al’âge de 20 ans, tout jeune homme doit effectuer son service militaire, c’est alors un conscrit. La loi du 25
novembre 1950 fixe à 18 mois la durée de celui-ci. Mais, pour faire face aux besoins en hommes liés à la guerre,
sans cesse croissants, le gouvernement prolonge le maintien des conscrits appelés sous les drapeaux. Très
jeunes sont donc ces « appelés en Algérie » qui quittent la France à partir d’août 1955.Il seront 1,2 million dans
ce cas jusqu’en 61. Leur temps de présence sous les drapeaux selon les spécialités et grades peut varier de 24 à33
mois.D’autres hommes s’engagent volontairement alors qu’ils ont déjà rempli leurs obligations militaires, ce sont
les réservistes.
Le point sur les appelés en Algérie :
MNA et FLN : deux partis politiques qui veulent mener l’Algérie à son indépendance.
Le MNA (Mouvement National
Algérien) s’appelle jusqu’en
1954 le Mouvement pour le
Triomphe des Libertés
Démocratiques en Algérie
(MTLD). Fondé par Messali
Hadj (ci-contre), ce parti
politique milite pour
l’indépendance de l’Algérie .
Sur cette photo posent les 6 chefs
historiques du FLN (Front de Libération
Nationale), l’autre parti politique qui
lutte pour l’indépendance algérienne.Il
est fondé en 1954 par des membres du
MTLD qui quittent alors le mouvement
de M. Hadj, optant pour l’action directe.
Le FLN possède une branche armée
appelée l’ALN (Armée de Libération
Nationale).
Tout au long du conflit, les deux partis
s’opposent pour avoir l’appui des civils
algériens qu’ils vivent en Algérie ou en
France. Cette opposition qui va parfois
jusqu’à la mort, tourne largement en la
faveur du FLN.
1954-1955 : L’engagement.
Photographie de Messali Hadj
(à droite : les six chefs historiques du FLN en 1954)