hepatite b

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Dr PENALBA
Formation NANCY 07 et 08.12.2016
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Répartition, 5 à 10 % de la population, en Afrique
subsaharienne/est de l’Asie, puis bassin amazonien,
est de l’Europe, 2 à 5 % pour l’Inde et le MoyenOrient, <1% pour l’Europe/ Amérique du nord
France : 280 000 porteurs,1500 décès par an
Survie 7 jours hors du corps
Incubation :30 à 180 jours
Virus détectable : 30 à 60 après l’infection
Epidémiologie VHB
Prévalence AgHBs
2 milliards AcHBc +
370 M AgHBs
8% - Forte
2-7% - Intermediaire
<2% - Faible
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Transmission, tous les liquides biologiques, très
contagieuse
Transmission périnatale (TME), horizontale par le sang
chez les enfants <5 ans = modes de contamination
habituels en zone d’endémie = 90% deviennent porteurs
chroniques si <1 an, 30 à 50 % si< 5 ans
Adultes, par relations sexuelles, réutilisation de
matériel, transfusion, le sang, MAIS, 5 à 10%
seulement deviendront porteurs chroniques
En France 10% après 20 ans .
% enfants AgHBs(+) à 12 mois
Risque de contamination fœtale selon
la charge virale
N=250 AgHBe(+)
Sérovaccination à la naissance
* P<0,05
Yuan et Al J Viral Hepat 2006
Log Copies/mL
Evolution VHB selon l’âge de contamination
Infection Chronique(%)
80
80
60
Infection chronique
40
20
0
Naissance
60
Infection Symptomatique (%)
100
100
40
Infection symptomatique
1- 6 mois
7-12 mois
Age de contamination
20
0
1-4 ans
Autres enfants
Et Adultes
Contact intra-familial = risque de transmission (lésions
cutanées, matériel de toilette, salive ? ), de même, les
collectivités d’enfants, les institutions, la prison
31% pas de facteur de risque retrouvé
Pas de risque pour : poignée de main, baiser,
éternuement, toux, nourriture, usage des toilettes, visite,
…..
Groupes à haut risque d’infection par le VHB
Personnes nées dans une zone de haute ou de moyenne
prévalence pour le VHB
Personnes vivant sous le même toit avec un porteur de
l’Ag HbS
Partenaires sexuels d’un porteur de l’Ag HbS
Utilisateurs de drogue par voie IV
Détenus
Antécédents d’infection sexuellement transmissible
Homosexualité masculine
Hémodialysés
Séropositifs pour le VIH et le VHC
Elévation chronique des ALAT ou des ASAT
Les femmes enceintes
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Avoir des partenaires sexuels vaccinés.
Utilisation du préservatif si le partenaire n’est pas
immunisé.
Ne pas partager la brosse à dents, ni les rasoirs.
Couvrir les lésions cutanées ouvertes.
Nettoyage des gouttes de sang par un antiseptique
ou par l’eau de javel.
Eviter les dons de sang, de sperme et d’organes.
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3 000 infections
◦ 3 hépatites fulminantes
◦ 60 à 150 infections chroniques
◦ 15 à 30 CHC
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Exhaustivité des déclarations
15%
Exposition sexuelle
55%
Evitable par la vaccination ciblée
85%
Deux catégories : voyageurs
multipartenaires
Les vaccins chez les 15 ans
2003-2004
42%
2008-2009
43%
Mais HEXAVALENT Vac 6 ans
2013
51%
VACCIN
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Efficacité
99% nourrisson
95% enfant
90% adulte

Risque post-exposition =
30% VHB / 1,8 VHC / 0,32 VIH
• Campagne de vaccination
hépatite B en 1995
– Application des recommandations de l’OMS
– Accusation : SEP, myofasciite
à macrophages (adjuvant à aluminium)
– Effet Kouchner…désastreux qui dure encore aujourd’hui
• et pourtant de nombreuses études
rassurantes
NEJM 2001, 344, 327-32 - NEJM 2002, 1, 4, 461-6
Arch Neurol. 2003, 60, 504-9
Commission de l’Affsaps
Cohorte française KIDSEP
Avis du HCSP 14 décembre 2007
Académie nationale de médecine…
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Indemnité record pour une infirmière atteinte
de sclérose après vaccination contre
l'hépatite B
Une infirmière de 37 ans qui avait contracté une
sclérose en plaques après avoir été vaccinée
contre l'hépatite B pour raisons professionnelles
vient d'obtenir de la justice une indemnité
record : 2,4 millions d'euros .Cette infirmière
psychiatrique exerçait à l'époque à St Cyr au
Mont d'Or.
Août 2014 – Article 2

La cour administrative de Nancy vient de donner droit à la plainte d'une
infirmière psychiatrique de 37 ans qui avait dû se faire vacciner contre
l'hépatite B en 1991 pour raisons professionnelles et qui a développé par
la suite une sclérose en plaques .La justice vient de lui attribuer une
indemnité record de 2,4 millions d'euros. Elle exerçait à l'époque au
centre
hospitalier
spécialisé
de
St
Cyr
au
Mont
d'Or.
La vaccination préventive contre l'hépatite B intervient donc en 1991 et
très tôt, les premiers symptômes d'une sclérose en plaques apparaissent.
Diagnostic confirmé en 1994. L'état de santé de l'infirmière se dégrade
de telle sorte qu'elle doit partir en retraite anticipée en 1997. Un taux
d'invalidité
permanente
de
60%
lui
est
alors
reconnu.
L'infirmière s'estime gravement lésée et une bataille judiciaire s'engage
alors pour obtenir une indemnisation plus large du préjudice. Elle
introduit un recours gracieux en 2003 pour obtenir réparation contre le
ministère de la Santé. Refus de l'administration. Puis nouvelle démarche
en 2006 devant le tribunal administratif de Besançon, toujours en vain.
L'ancienne infirmière réclame alors à la justice administrative une
expertise, qu'elle obtient . En définitive, la cour administrative d'appel
de Nancy reconnaît que la sclérose en plaques est bien "imputable aux
injections vaccinales" et que les perspectives professionnelles de
l'infirmière ont été réduites en raison de son handicap, justifiant un
préjudice professionnel certain.
Dès 2004, une étude américaine avait déjà conclu au lien possible
entre l'administration du vaccin contre l'hépatite B et "la survenue d'une
sclérose en plaques chez des adultes de 18 ans et plus ". Mais un
collège d'experts français avait contesté ce potentiel lien de causalité. A
la fin des années 2000 , la justice a néanmoins examiné avec plus de
bienveillance les recours introduits par des victimes obligées de se faire
vacciner dans un contexte professionnel.
En 2007 , le tribunal des affaires de sécurité sociale de Valence avait
d'ailleurs reconnu le préjudice professionnel d'une autre infirmière ,
Béatrice Morin, elle aussi atteinte de sclérose en plaques. Le tribunal
avait rendu une décision analogue établissant un lien direct et certain
entre cette pathologie et la vaccination contre l'hépatite B .
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1981 arrêt V pasteur ,suspicion de présence de
particules virales
Campagne de vaccination 1995 dans les écoles ,
simple application des recos OMS mais
communication désastreuse
Accusation : SEP , myofasciite à macrophage
Arrêt de la vaccination/ dans le même temps des
rappels à 5 ans ….
Depuis toutes les études sont rassurantes mais la
crainte persiste , régulièrement alimentée par les
médias
V des nourrisons , des soignants , V ciblée chez
l’adulte
HEPATITE B et GROSSESSE 2013
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France 2006 : pas de dépistage 9,9%
pas de sérovaccination à la
naissance 7,7%
Enquête Picardie 2006
pas de traçabilité
9,9%
pas de dépistage
7,2%
65 nouveaux nés
92% Ig
né de mère Ag HBs +52% indication
pertinente et conforme, bonne traçabilité
Vaccin obligatoire
Etudiants des professions
médicales / paramédicales
/pharmaceutiques
Vaccin obligatoire si
exposé à
un risque professionnel évalué par le
Médecin du Travail
Professionnels :
Des établissements de soins
Des laboratoires
Des transports sanitaires
Des services communaux d’hygiène/santé
Des services de secours – SDIS
Des pompes funèbres, en lien avec lieu de soins
Des services enfance, handicapés, personnes
âgées
Services sanitaires de maintien à domicile
Garde d’enfant
Service de protection de l’enfance (pouponnière)
Blanchisserie des lieux de soins
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Professionnels libéraux
Secouristes
Pompes funèbres
Blanchisserie
Tatoueurs
Personnel privé
Egoutiers
Policiers
Eboueurs
Hépatite B
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L'hépatite B est une maladie grave, l'infection chronique par le virus de
l'hépatite B pouvant conduire à une cirrhose ou à un cancer du foie. Le risque
de transmission lors d'un accident d'exposition au sang est élevé pour les
professionnels de santé mais aussi pour les personnels de secours ou de
sécurité (pompiers, policiers ou gendarmes). Il existe une possibilité de
transmission soignant-soigné. De plus, les vaccins anti-hépatite B
actuellement disponibles sont très efficaces et bien tolérés.

Le maintien de l'obligation vaccinale contre l'hépatite B des
professionnels de santé exposés et des étudiants ou élèves des filières
correspondantes (en vigueur depuis la loi n° 91-73 du 18 janvier 1991) est
donc recommandé, dans les mêmes conditions que celles qui sont détaillées
dans l'instruction du 21 janvier 2014 relative aux modalités d'application de
l'arrêté du 2 août 2013 fixant les conditions d'immunisation des personnes
mentionnées à l'article L.3111-4 du code de la santé publique (notamment les
modalités du contrôle de l'immunisation contre l'hépatite B).
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Deux points méritent toutefois d'être signalés :
Les personnes ayant présenté une hépatite B ancienne
guérie sont considérées comme immunisées. Elles ne
relèvent pas de la vaccination mais remplissent
néanmoins les obligations vaccinales.
L'accès aux formations en santé ne doit pas être interdit
en cas d'infection chronique par le virus de l'hépatite B.
Dans cette situation, une évaluation précoce du risque
de transmission soignant-soigné est nécessaire. Les cas
complexes peuvent justifier l'avis d'une commission
d'experts nationale ou régionale. Cette commission,
recommandée dans le rapport du HCSP du 11 juin
2011, n'est en effet toujours pas mise en place.


L'obligation vaccinale des professionnels de santé a
désormais deux objectifs indissociables : protéger les
soignants et protéger les patients d'une contamination
par le soignant.
Il estime également que toute recommandation ou
obligation vaccinale devrait concerner de la même
manière les professionnels de santé libéraux et les
professionnels du secteur médico-social.
Vaccin grippe CH de Charleville-Mézières
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2002
-> 440 vaccins
2003
-> 565 vaccins
2004
-> 625 vaccins
2005 à 2008 -> 1 230 à 1 317 vaccins
2009
-> 1 074 vaccins
2010
->
578 vaccins
…….
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