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Le projet CASDAR INDIBIO 2011
Le projet CASDAR INDIBIO 2011Le projet CASDAR INDIBIO 2011
Le projet CASDAR INDIBIO 2011-
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-2013 associe :
2013 associe :2013 associe :
2013 associe :
L’Institut de l’Elevage, trois équipes Inra spécialisées dans les relations entre pratiques
agricoles et biodiversité l’UMR INPL – INRA Agronomie et Environnement Nancy – Colmar,
l’INRA URH Theix équipe RAPA, l’INRA UMR Agronomie Grignon, France Nature
Environnement, Muséum National d'Histoire Naturelle.
Les résultats du projet CASDAR INDIBIO portent sur la mise à disposition des prescripteurs
de l’agriculture d’un ensemble réduit et simplifié d’indicateurs fiables sur le plan
scientifique ayant du sens auprès des éleveurs dans le but d’apprécier le niveau de prise
en compte de la biodiversité sur une exploitation d’élevage en mesurant l’impact des
pratiques agricoles sur la biodiversité ordinaire. Ces travaux ont permis la mise au point
de la méthode BIOTEX développée dans ce guide.
1.
1.1.
1. P
PP
Préambule
réambuleréambule
réambule
: Apprécier la prise en compte de la biodiversité ordinaire dans
: Apprécier la prise en compte de la biodiversité ordinaire dans : Apprécier la prise en compte de la biodiversité ordinaire dans
: Apprécier la prise en compte de la biodiversité ordinaire dans
les processus de production
les processus de production les processus de production
les processus de production en élevage
en élevage en élevage
en élevage herbivore
herbivoreherbivore
herbivore
La biodiversité reflète le nombre, la diversité et la variabilité des organismes vivants, ainsi que la
façon dont ils changent d’un endroit à l’autre et avec le temps. Elle recouvre la diversité au sein d’une
même espèce (diversité génétique), entre les espèces (diversité des espèces) et entre les écosystèmes
(diversité écologique).
Outre ce raisonnement qui structure le concept, des définitions traduisent l’importance que
l’homme attache à certaines formes de biodiversité. Il existe ainsi une biodiversité dite remarquable qui
comprend les habitats et espèces rares ou menacées d’extinction, qui s’oppose à la biodiversité
ordinaire qui n’a pas de valeur direct mais qui par sa richesse, son abondance et ses multiples
interactions assurent le bon fonctionnement des écosystèmes essentiel au maintien des hommes
(Chevassus-au-Louis, 2009).
Travailler sur la biodiversité nécessite en premier lieu de savoir ce que l’on veut évaluer et comment
il est possible de le faire. Lorsque l’on travaille à l’échelle d’un territoire agricole ou à l’échelle de
l’exploitation agricole, on cherche communément à préserver la richesse spécifique du milieu, c’est à
dire sa composition en espèces.
Or, il faudrait mobiliser des moyens très importants pour mesurer la richesse spécifique d’un
territoire ou d’un paysage. Cependant, il est envisageable d’évaluer, de mesurer la structure et la
composition d’un territoire par des mesures indirectes ce qui nous donne des indications sur sa
biodiversité, plus précisément sur sa richesse spécifique.