« L’immatériel est aujourd’hui le facteur clé de succès des économies développées …En quelques années, une nouvelle composante s’est imposée comme un moteur déterminant de la croissance des économies : l’immatériel. le succès économique reposait essentiellement sur la richesse en matières premières, sur les industries manufacturières et sur le volume de capital matériel dont disposait chaque nation. Cela reste vrai, naturellement. Mais de moins en moins. Aujourd’hui, la véritable richesse n’est pas concrète, elle est abstraite. Elle n’est pas matérielle, elle est immatérielle. C’est désormais la capacité à innover, à créer des concepts et à produire des idées qui est devenue l’avantage compétitif essentiel. » http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/sircom/technologies_info/i mmateriel/immateriel.pdf L’information est un bien d’expérience • Définition: un bien qu’on doit avoir consommé pour en connaître la valeur => On ne sait pas ce qu’on achète Ex. : Le Monde d'aujourd'hui vaut-il 7,5 F ? Le défi: trouver l ’équilibre entre la diffusion gratuite de l ’information => faire connaître le produit et sa diffusion payante Importance de la marque - et - la réputation du produit l’image L’info est abondante : H. Simon : « l’abondance d'info crée une pauvreté de l'attention » -> Pour l'utilisateur, la clé : trouver l'information; -> Pour le vendeur, la nécessité de focaliser l’attention. L'abondance d'informations fait que l'attention des utilisateurs est une ressource de plus en plus rare -> notion bien d’attention ( pour les producteurs) Le coût de production de l'info : Coûteuse à produire Peu coûteuse à reproduire Solution 1 : La différenciation des prix La différenciation des produits Solution 2 : La stratégie des « coûts » Techniques de discrimination : choix de prix différents pour les différents segments du marché produire différentes version du bien d’information afin de segmenter le marché discrimination par le délai d’accès à l’information Diminuer les coûts = augmenter les volumes, dans ce cas Pour dissuader la concurrence -> innovation sinon diminution sans fin du prix. Le risque de piratage: Problèmes : Faible coût de copie crée le risque de piratage ( reproduction par le client) Solution : Les systèmes de propriété intellectuelle La dimension technologique : Economie de l’info : info + infrastructure technique(Infrastructure de réseau) Economies d'échelle de demande : par exemple abonnés téléphoniques Plus classique: économies d'échelle d'offre : le coût de production de l’information fixe est amortie sur de plus gros volumes L'information est avant tout une relation: Elle ne possède aucune valeur a priori mais acquiert sa valeur lors de la réception dans un système de connaissances particulier. Autrement dit, sa valeur dépend du récepteur et du contexte de réception et n'est nullement déterminée par sa nature. Exemple: une information en chinois a une valeur quasi nulle pour un francophone. La valeur d'usage de l'information : Un outil d’aide à la décision et à l’action -> Son usage est son emploi pour la décision. Nécessité : Le caractère plus ou moins indispensable d'une information pour son récepteur définit également sa valeur. C'est en partie pour cette raison notamment que les documents ressources destinés directement aux professionnels sont souvent payants (les bilans d'entreprises par exemple). - Usabilité. C'est la facilité plus ou moins grande pour le récepteur de décrypter et de comprendre l'info. Une arme de compétitivité économique : surveillance de l’environnement ( concurrents, marchés, technologie, aspects sociétaux); discerner les opportunités et les menaces; préparer l’innovation. • Donc, La valeur marchande diffère de la valeur d’usage / valeur utile; L’information consommée n ’a de valeur utile qu’en fonction de son usage; À partir de quelle quantité d’information est-on convenablement informé? Problèmes liés à la valeur de l ’information: non appropriabilité (possibilité de consommation collective qui doit être intégrée) distinction entre prix de l ’info / prix du support faible coût de reproduction révélation de la valeur à l ’usage coût pour recevoir l’information caractère périssable de l ’information difficile de fixer un prix pour les biens informationnels Définition 1 : bien numérisable (et donc transférable) et ayant une valeur pour des consommateurs. Définition2 :L’information est une entité immatérielle et sans énergie, qui prend une forme physique seulement dans la mesure où elle est stockée sur un support physique (comme un disque dur) ou transmise sous forme physique (comme un signal radio). l’information comprend les logiciels, les bases de données, la musique, la vidéo, le contenu des livres, les dessins, l’information génétique, les mémoires humaines et organiques, et d’autres entités éventuellement susceptibles d’être représentées, stockées et communiquées sous forme de bits. On les appelle des biens d’information. l'information, bien rival ? L'information consommée par le client final bien non rival : la consommation de l'un ne diminue pas celle de l'autre L'information comme facteur de production chaque producteur la considère comme un bien rival : l'utilisation par l'un diminue le profit de l'autre d'un point de vue collectif, sa diffusion générale est souhaitable (fonctions de production plus efficaces, plus de concurrence) l'information, bien exclusif? les TIC réduisent le niveau d'exclusion (coûts réduits des moyens de copie, diffusion,..) L'information liée à un support est un bien privée Information = bien public Définition: un bien est dit public si l’usage de ce bien par un agent n’en empêche pas l’usage par d’autres agents potentialité d’une consommation collective exclusion d’usage: oui ou non obligation d’usage: oui ou non Les biens informationnels sont très particuliers : Biens à faible coût de duplication et de diffusion; Biens d’expérience donc utilité mesurée après achat; Biens en réseau donc dépendent de la consommation des autres,; Biens culturels, donc apprentissage; Biens complexes, donc co-produits; Dans des économies de l’information monopolistiques, le paiement pour l’utilisation des biens d’information, des équipements et des installations d’information n’implique aucun transfert de propriété, mais seulement une permission temporaire d’utiliser le bien, l’équipement ou l’installation. En conséquence, ce paiement équivaut à un loyer. Les statuts des biens informationnels Faible (spécifique) Bien public impur • Programme informatique sur mesure indivisibilité de production et d'usage Bien public pur : Elevée (peu spécifique) • TV non cryptée • Forums Internet Non Bien privé pur • Conseil • Leçon particulière Elevé coût d ’un utilisateur supplémentaire Bien public impur Faible • TV cryptée • K7, CD, livres Oui exclusion possible Virginie Lethiais: Economie de l'infomation 19 Habituellement, un bien économique n’est pas disponible gratuitement, mais le cas des biens et services informationnels (BSI) est spécifique. Leurs propriétés intrinsèques autorisent des prix nuls, ce qui est inconcevable pour les autres biens économiques privatifs. La valeur du BSI du point de vue demandeurutilisateur :est le jugement porté sur le produit ou la prestation d’information sur la base de ses attentes et de ses motivations : -> la valeur est une grandeur qui croît lorsque la satisfaction du besoin de l’utilisateur augmente ->ou que la dépense afférente au produit diminue. Pour le producteur: on évoque la notion de « valeur ajoutée» qui est égale à l’excédent entre la valeur des biens et services produits et celle des biens et services consommés pour les produire; Au sens documentaire, la valeur ajoutée correspond au niveau de traitement effectué sur l’information brute en vue d’accroître l’exploitabilité de cette information par le destinataire. -> Les mécanismes d'équilibrage des prix et des quantités sur le marché supposent la répétition de l'acte de production et de vente; -> Pour une information isolée, elles n'ont pas de sens; Exemple : un film-> un grand nombre de spectateurs -> le succès ne modifie pas le prix. L'ajustement dans le domaine informationnel s'observe dans l'élaboration d'informations similaires : services réguliers d'informations actualisées, série de films similaires. Le succès du produit informationnel se traduit par une baisse du prix. deux politiques de fixation du prix des produits nouveaux qui incorporent beaucoup d'information (la recherche) : -> prix décroissant: on fixe un prix élevé pour rembourser rapidement les coûts fixes de recherche. Ensuite, on baisse le prix du produit considérablement pour étendre le marché et faire face aux concurrents qui offrent des produits similaires; -> prix bas pour prendre le monopole du marché tout de suite; on paye alors les coûts fixes de recherche par une très grande diffusion. Conclusion: -> Le plus souvent, les marchés de l'information sont déséquilibrés; -> L'ajustement ne se fait pas, si ce n'est par la disparition des entrepreneurs. -> C'est un domaine très risqué à cause de la difficulté à évaluer le marché. chaque producteur a un monopole: il conserve légalement un droit spécifique sur l'information qu'il a vendue : droit des brevets, droit de la propriété intellectuelle, droit d'auteur; Or Ce monopole est contournable par la production d'informations substituables du point de vue du consommateur; Le producteur conserve alors sa position de monopole par le jeu des prix. Conclusion : Le marché de l'information est ainsi concentré. Pour chaque marché, il tend à ne laisser subsister qu'un seul producteur -> innovation s’impose; Les monopoles s’ installeraient dans une situation fondée sur le fait d'avoir les premiers exploité la vente de produits répondant à un besoin solvable; OR, des besoins nouveaux apparaissent qui demandent d'autres genres d'information; Besoin d’un marché informationnel proposant, des produits spécifiques et innovateurs. Soit C le coût de production d'une information donnée (coût de l'exemplaire original); soit N le nombre d'acheteurs; soit p le prix de vente unitaire. Pour produire l'information, le producteur doit espérer un bénéfice B positif : B = N*p - C Compte tenu des risques et des incertitudes, le producteur ne prend une décision que si la valeur de B est élevée; La décision dépend essentiellement de N, de l'ampleur du public concerné; Plus le public est vaste, plus le producteur peut accepter de produire, plus sa production est importante. Choix à prendre par le producteur: Il envisage de produire telle information. Il prévoit son coût de production, C'est le prix de vente décroissant en fonction du nombre d'exemplaires vendus-> courbe de l’offre il anticipe le volume de ventes qui dépend naturellement de la nature de l'information, de son originalité, de l'attente du public. En outre, il y a l'effet économique du prix. Plus le prix de vente est bas, plus le public sera large-> courbe de la demande Ensuite, en fonction de la position relative des deux courbes, le producteur de l'information décide de produire ou de ne pas produire, de fixer tel prix très haut, pour un public restreint, ou très bas pour une large diffusion; adopter une démarche de marketing -> toucher les clients concrets qui achèteront réellement. Des travaux récents ont tenté d’identifier des particularités de l’économie de l’information notamment des secteurs d ’activités liées à l’Internet: - les coûts supportés par les entreprises sont spécifiques: il s’agit de charges fixes -> la diffusion ou la réplication ne coûtent rien Ces Industries sont généralement composées d’entreprises jeunes; -> or les e/ses anciennes peuvent faire le choix d’investir dans ces secteurs; -> Donc e/ses nouvelles -> prises de risques et innovation pour changer l’état du marché; Le secteur de l’Internet se caractérise par un management de la vitesse -> d’où les contraintes d’action des e/ses -> d’où la notion économie de la vitesse; l’importance des standards: -> entraîner les e/ses de l’économie de l’information vers de fortes interdépendances entre e/ses -> écosystèmes d’affaires; Le premier public : est constitué en grande majorité de professionnels de la culture, d’enseignants, d’étudiants, d’« amateurs »… Les membres de ce public développent et entretiennent leur capital d’expertise par une consommation intense des produits culturels; Le deuxième public : le « grand public » au sens où l’entendent souvent les professionnels de l’offre. Ce public est bien moins régulier dans sa pratique que le précédent et fait preuve d’un intérêt moindre pour les produits culturels. Le troisième public : Le « public potentiel » est composé d’individus qui considèrent le produit culturel comme une source assez forte de satisfaction mais peu accessible.(blocages informationnels) -> susceptibles de devenir futurs amateurs Le quatrième public : non-public » est composé, quant à lui, de consommateurs indifférents, Leur potentialité à consommer des biens culturels est extrêmement faible sinon nulle. Les quatre types de public décrits précédemment réagissent de façon différente aux variations tarifaires: une augmentation significative des tarifs n’aura que peu d’effet sur la décision d’achat du premier public -> baisser l’intensité de leur pratique culturelle (consommer moins); une diminution des tarifs, peut se traduire, pour ce type de public, par une fréquentation et consommation plus intense. Concernant le « grand public », une augmentation des tarifs aura un effet de découragement; une baisse de tarifs particulièrement avantageuse pourra conduire une partie de ce public à se tourner davantage vers le produit culturel. Le « public potentiel », quant à lui, sera assez sensible à des propositions tarifaires fortes; un prix bas peut signifier mauvaise qualité de l’offre -> la capacité d’expertiser la valeur le produit culturel est faible; Il existe de nombreuses façons, pour une organisation ou un individu, d’acquérir de l’information : achat de livres, de rapports, de brevets, de normes, de catalogues industriels, de photographies..., abonnement à des journaux, à des revues, à des " lettres confidentielles ", à des services d’extraits de presse, abonnement à des services bibliographiques (bulletin signalétique, service de diffusion sur profil d’intérêt, banque de données sur disquettes ou cédéroms...), interrogation de services électroniques d’information accessibles à distance (centres serveurs professionnels, kiosque Minitel, Internet...) et déchargement de données (texte, donnée numérique ou factuelle, image...) ; La démarche d’acquisition implique diverses opérations techniques ou administratives qui viennent s’ajouter au prix d’achat éventuel. Il convient donc de distinguer le "prix" d’acquisition (ce qui figure sur le tarif ou le devis du fournisseur) du "coût de revient" de l’acquisition (qui, outre le prix d’achat, prend en considération le temps passé, l’amortissement du Selon certaines études l’évaluation de la consommation de l’information peut se faire sur la base d’une évaluation de la consommation des BSI ci-après: la consommation de logiciels: Type de logiciels; la consommation de logiciels pirates; le prix des logiciels; La consommation téléphonique: le taux d’équipement de téléphones portables; l’utilisation du téléphone fixe et de carte téléphonique; la consommation de livres et de périodiques: consommation faible ou forte ; la qualité de cette consommation ; le coût de ces livres et périodiques; la consommation d’information sur Internet: la quantité d’informations consommées; les types de consommation; la qualité de cette consommation ; degré de satisfaction de la demande Information de la demande :On distingue deux modes d’information de la demande : Mode « push » : attirer l’attention entraîne la consommation (qualité verticale, mass media) Mode pull : les consommateurs recherchent l’information pertinente (qualité horizontale, TIC) TIC et processus de production: Gains de productivité : (numérisation et automatisation des processus de production) : Réduction des coûts de production Amélioration de la qualité des outputs) : valable pour les biens et pour les services Gains de productivité dans les processus de production, traitement et circulation de l’information TIC et marchés : - Ex. Commerce électronique entre consommateurs (pour se représenter l'offre);échanges entre internautes par exemple entre diverses fonctions productives (pour se représenter la demande).(coopération entre entreprises Producteur s Consommateurs Marché Du côté de la demande, la coordination consiste en la formation « d’écosystèmes» de consommateurs échangeant des signaux utiles à leurs décisions d’achat et à la construction dynamique de leurs préférences. Du côté de l’offre, on assiste à l’émergence de relations « coopétitives » entre entités de production, la compétition cédant le pas à un certain degré de coopération lorsqu’il s’agit de tirer parti d’économies d’échelle ou de partager les efforts de R&D. Quant aux processus d’innovation, ils tendent de plus en plus à associer concepteurs et utilisateurs au sein de communautés, telles que celles des producteurs de logiciels libres. La méthodologie suivie pour établir le PIB et la plupart des autres indicateurs macroéconomiques est définie par le Système de comptabilité nationale, qui s’articule autour des tableaux d’entrées-sorties représentatifs des transactions intersectorielles. Dans le cadre de la comptabilité nationale, la production brute de chaque établissement se mesure à sa valeur marchande et est additionnée pour obtenir un résultat par secteur et/ou par région. Le PIB national est la somme des productions nettes des secteurs et des régions. une opération délicate. Des obstacles systématiques s’opposent à l’enregistrement comptable du capital intellectuel, à mettre en parallèle avec la comptabilisation classique du capital fixe. le savoir est particulièrement difficile à quantifier, et aussi à apprécier; Une proportion non connue du savoir est implicite, non codifié et stocké uniquement dans l’esprit de chacun. Dans une économie fondée sur le savoir, les problèmes commencent avec le cadre conceptuel dans lequel s’inscrivent les comptes nationaux. une idée nouvelle peut déclencher un changement énorme, un changement modeste ou aucun changement. Une augmentation des ressources consacrées à la création de savoir a des chances d’accroître le potentiel économique, mais on ne sait pas très bien en quoi et dans quelles proportions. Quatre grandes raisons expliquent donc pourquoi les indicateurs du savoir, ne peuvent prétendre à la couverture systématique des indicateurs économiques classiques : Il n’existe pas de formules ou de “modèles” stables qui permettent de convertir des entrées (apports à la création de savoir) en sorties (production de savoir). Les apports à la création de savoir (entrées) sont difficiles à localiser et à retracer car il n’existe pas de comptes du savoir à l’image des comptes nationaux habituels. Il n’existe pas de système de détermination des prix applicable au savoir susceptible de servir de base à l’agrégation d’éléments de savoir qui, par essence, sont uniques. La formation de savoir nouveau n’est pas nécessairement un apport net au stock de connaissances et on ne sait rien de l’éventuelle obsolescence des éléments qui forment le stock de connaissances. Mesurer les apports au savoir (entrées): les dépenses de recherche-développement (RD); les effectifs d’ingénieurs et de personnels techniques ; les brevets ; et les balances internationales de paiements relatifs à la technologie. Mesurer les stocks et les flux de connaissances : Plus difficile est la mesure des flux de connaissances ou la part du stock de savoir qui entre dans l’économie au cours d’une période donnée. Deux indicateurs sont le plus fréquemment employés : la diffusion incorporée: l’introduction dans les procédés de production de machines, de matériels et de composants incorporant une nouvelle technologie; La diffusion non incorporée : la transmission de savoir, d’expertise technique ou de technologie sous forme de brevets, de licences ou de savoir-faire. (analyse des citations Dans les publications spécialisées et les demandes de brevet, ce qui permet de retracer les interconnexions entre les idées dans des domaines spécialisés. Mesurer le produit du savoir (sorties) : degré d’intensité en R-D, en savoir ou en information. Mesurer les réseaux de savoir : le nombre, la spécialisation et le financement des projets de coopération en matière de recherche entre universités, établissements publics de recherche et industrie ; le nombre, la spécialisation et le financement de centres de recherche université-industrie ; la mobilité du personnel et les caractéristiques du recrutement entre universités, établissements publics de recherche et industrie ; et les méthodes d’accès des entreprises aux résultats de la recherche universitaire, notamment les publications, les conférences, le personnel qualifié, les contacts informels, les échanges temporaires et les projets de R-D sous contrat ou en collaboration. Secteur privé :des méthodes d’accès des entreprises aux résultats d’autres entreprises et d’autres secteurs, notamment les données publiées, la recherche conjointe, les licences croisées ou l’achat de licences et de brevets . Définition : « La production (biens et services) d’une branche d’activité …doit être essentiellement conçue pour assurer ou permettre les fonctions de traitement et de communication de l’information par des moyens électroniques, dont notamment sa transmission et son affichage ». http://www.oecd.org/dataoecd/38/58/3822830 0.pdf OCDE/OECD, 2007 Activités de fabrication des TIC 2610 Fabrication de composants et de cartes électroniques 2620 Fabrication d.ordinateurs et d.équipements périphériques 2630 Fabrication d.équipements de communication 2640 Fabrication de produits électroniques grand public 2680 Fabrication de supports magnétiques et optiques Activités de vente des TIC 4651 Commerce de gros d.ordinateurs, d.équipements périphériques pour ordinateur et de logiciels 4652 Commerce de gros d.équipements et de composants électroniques et de télécommunications Activités de services des TIC 5820 Édition de logiciels 61 Télécommunications 6110 Télécommunications par fil 6120 Télécommunications sans fil 6130 Télécommunications par satellite 6190 Autres activités de télécommunications 62 Programmation informatique, conseil en informatique et autres activités rattachées à l.informatique 6201 Programmation informatique 6202 Conseil en informatique et infogérance 6209 Autres activités rattachées à l.informatique 631 Traitement de données, hébergement et activités connexes ; portails Internet 6311 Traitement de données, hébergement et activités connexes 6312 Portails Internet 951 Réparation d.ordinateurs et d.équipements de communication 9511 Réparation d.ordinateurs et d.équipements périphériques 9512 Réparation d.équipements de communication Définition: « Les activités concernant les contenus et supports consistent à produire, publier ou diffuser de manière électronique des produits de contenu. » « Le contenu correspond à un message organisé destiné à des êtres humains et publié dans les médias et par des activités liées aux médias. Sa valeur pour le consommateur ne tient pas à ses qualités physiques, mais à son caractère informationnel, éducatif, culturel ou divertissant ». http://www.oecd.org/dataoecd/38/58/38228300.pdf OCDE/OECD, 2007 581 Édition de livres, de périodiques et autres activités d’édition 5811 Édition de livres 5812 Édition de répertoires et de fichiers d’adresses 5813 Édition de journaux, revues et périodiques 5819 Autres activités d’édition 591 Production cinématographique, vidéo et de télévision 5911 Production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 5912 Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 5913 Distribution de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 5914 Projection de films cinématographiques 592 Enregistrement sonore et édition musicale 60 Programmation et diffusion 601 Radiodiffusion 602 Programmation et diffusion d’émissions télévisuelles 639 Autres services d’information 6391 Activités des agences de presse 6399 Autres services d’information n.c.a. Projet en cours: établissement du compte satellite du secteur de l’information; (publication dans la semaine en cours) Direction de la Comptabilité Nationale du Haut Commissariat au Plan; Ce compte permettra d’établir la contribution des branches d’activité économiques de CITI (Consommation Intermédiaire des Technologies de l’Information) dans le Produit Intérieur Brut du Maroc; L’établissement de ce compte repose sur un travail technique très approfondi et complexe du fait du manque d’informations plus précise dans le domaine des TIC et aussi de son interaction avec d’autres branches d’activité économiques; Dans ce cadre, un tableau de correspondance entre les branches d’activité économiques et celle de la Nomenclature Marocaine des Activités (NMA) a été élaboré dans le but de: faciliter la collecte de l’information nécessaire pour la préparation du compte satellite du secteur des technologies de l’information; Identifier aussi les produits et services qui font partie du compte secteur de l’information. Vu l’évolution du secteur de l’information dans notre société, les comptables nationaux chargés de ce secteur et en collaboration avec les partenaires et les acteurs dans le secteur de l’information, prévoient la réalisation d’une enquête nationale pour mieux approcher et appréhender la valeur économique du secteur de l’information. Le compte préliminaire à la lumière des problèmes rencontrés dans l’estimation de la valeur des différentes branches économiques de la CITI, l’enquête permettra de combler les insuffisances en information et de redresser les biais des estimations préétablies. CITI NMA 30.00- Fabrication de machines de bureau, de machines comptables et de matériel de traitement de l’information 30.0- Fabrication de machine de bureau et de matériel informatique. 30.01 – Fabrication de machines de bureau 30.02–Fabrication d’ordinateurs et d’autres équipements informatiques 31.30- Fabrication de fils et câbles électriques isolés 31.30- Fabrication de fils et câbles isolés 32.10- Fabrication de tubes et valves électroniques et d’autres composants électroniques 32.10- Fabrication de composantes électroniques 32.20- Fabrication d’émetteurs de radio et télévision, et d’appareils de téléphonie et de télégraphie 32.2- Fabrication d’appareils d’émission et de transmission 32.21- Fabrication d’équipements d’émission et de transmission hertzienne 32.22- Fabrication d’appareils de téléphonie 32.30- Fabrication de récepteurs de télévision et de radio, d’appareils d’enregistrement et de reproduction du son ou d’image, et articles associés 32.30Fabrication d’appareils de réception d’enregistrement ou de reproduction du son ou de l’image 33.12- Fabrication d’instruments et appareils pour la mesure, la vérification, le contrôle, la navigation et d’autres usages, sauf les équipements de contrôle de processus industriels 33.20- Fabrication d’instruments de mesure et de contrôle CITI NMA 33.13- Fabrication d’équipements de contrôle de processus industriels 33.30- Fabrication d’équipements de contrôle de processus industriels 51.51- Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements périphériques pour ordinateur et de logiciels 51.64-Commerce de gros de machines de bureau et de matériel informatique 51.52- Commerce de pièces et équipements de communications 51.65- Commerce de gros de matériels électrique et électronique 64.20- Télécommunications 64.2- Télécommunications 64.51- Télécommunications nationales 64.22- Autres activités de télécommunications 71.23- Location de machines et matériels de bureau (y compris les ordinateurs) 71.33- Locations de machines de bureau et matériel informatique 72- Activités informatiques et activités rattachées 72- Activités informatiques L’émergence d'une industrie du logiciel spécialisé; le volume de chiffre d’affaire global des TIC est de 3,5 milliards d’Euros enregistrés fin 2006 dont 3 Milliards pour les télécommunications; Le nombre d'entreprises créées chaque année au Maroc dans le domaine des TIC s’élève à 1500, et demeure faible malgré une augmentation de 50% par rapport au chiffre enregistré en 2004. Le secteur industriel des TIC a enregistré 11% de taux de croissance en 2006, et contribue à la hauteur de 6,5% dans le PIB national (5% en 2004); En termes d'emplois, le secteur des TIC emploie environ 40 700 personnes; l'information a acquis une dimension stratégique et est alors devenue un bien marchand. C'est pourquoi, les structures documentaires et les bibliothèques, travaillant au cœur de l'économie de l'information, sont de plus en plus régies comme n'importe quel secteur économique. La demande croissante de rentabilité pousse ces services à se tourner vers des sociétés extérieures pour faire réaliser des produits et services. Ces évolutions économiques ont fait émerger un marché en plein essor, celui de l'externalisation documentaire. Dès lors, les professionnels de l'information doivent maîtriser de nouvelles compétences. En effet, de l'analyse des besoins jusqu'au suivi des prestataires, les documentalistes doivent appliquer à leur secteur d'activité des méthodes et techniques couramment utilisées dans d'autres domaines et apprendre à piloter une contribution extérieure. Les professionnels de l'information exercent un métier de service , Pour optimiser la gestion de leur service, les responsables sont de plus en plus nombreux et n'hésitent plus à avoir recours à l'extérieur pour réaliser des tâches de ce type, c'est devenu l'un des outils de management de l'information dont ils disposent. Une grande variété de fonctions peut être sous-traitées. En effet, les coûts générés par la sous-traitance peuvent être moins élevés que le recrutement d'un salarié. http://www.oecd.org/dataoecd/38/58/38228300.pdf http://www.septi.gov.ma/Livre_R%C3%A9f%C3%A9rence_Strat%C3% A9gie_eMaroc.pdf http://www.gfii.asso.fr/article.php3?id_article=1370#1 http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/MG-IntelligenceEco-01.pdf http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/sircom/technologies_in fo/immateriel/immateriel.pdf http://www.oecd.org/dataoecd/43/43/39871530.pdf http://www.vecam.org/article723.html http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/044000180/0000.pd f www-eco.ens -bretagne.fr/Enseignement/3A/cmsi/Bloc%20EDSI/3avl.ppt http://www.memoireonline.com/11/06/275/m_gestion-relationprofessionnels-information-prestataires-de-service22.html#toc34