Valeur de l`information

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« L’immatériel est aujourd’hui le facteur clé de succès des économies
développées
…En quelques années, une nouvelle composante s’est imposée comme un
moteur déterminant de la croissance des économies : l’immatériel.
le succès économique reposait essentiellement sur la richesse en matières
premières, sur les industries manufacturières et sur le volume de capital
matériel dont disposait chaque nation. Cela reste vrai, naturellement.
Mais de moins en moins. Aujourd’hui, la véritable richesse n’est pas
concrète, elle est abstraite. Elle n’est pas matérielle, elle est immatérielle.
C’est désormais la capacité à innover, à créer des concepts et à produire
des idées qui est devenue l’avantage compétitif essentiel. »
http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/sircom/technologies_info/i
mmateriel/immateriel.pdf
L’information est un bien d’expérience
• Définition: un bien qu’on doit avoir consommé pour en connaître
la valeur
=> On ne sait pas ce qu’on achète
Ex. : Le Monde d'aujourd'hui vaut-il 7,5 F ?
Le défi: trouver l ’équilibre entre la diffusion gratuite de
l ’information => faire connaître le produit et sa diffusion
payante
Importance de la marque - et - la réputation du produit l’image
L’info est abondante :
H. Simon : « l’abondance d'info crée une
pauvreté de l'attention »
-> Pour l'utilisateur, la clé : trouver l'information;
-> Pour le vendeur, la nécessité de focaliser
l’attention.
 L'abondance d'informations fait que l'attention
des utilisateurs est une ressource de plus en
plus rare -> notion bien d’attention ( pour les
producteurs)




Le coût de production de l'info :
Coûteuse à produire
Peu coûteuse à reproduire
Solution 1 : La différenciation des prix
La différenciation des produits
Solution 2 : La stratégie des « coûts »
Techniques de discrimination :
 choix de prix différents pour les différents
segments du marché
 produire différentes version du bien
d’information afin de segmenter le marché
 discrimination par le délai d’accès à
l’information
 Diminuer les coûts = augmenter les volumes,
dans ce cas Pour dissuader la concurrence ->
innovation sinon diminution sans fin du prix.

Le risque de piratage:
Problèmes : Faible coût de copie crée le risque de
piratage
( reproduction par le client)
Solution : Les systèmes de propriété intellectuelle
La dimension technologique :
Economie de l’info : info + infrastructure
technique(Infrastructure de réseau)
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
Economies d'échelle de demande : par exemple
abonnés téléphoniques
Plus classique: économies d'échelle d'offre : le coût
de
production de l’information fixe est amortie sur de
plus gros volumes
L'information est avant tout une relation: Elle ne
possède aucune valeur a priori mais acquiert sa
valeur lors de la réception dans un système de
connaissances particulier. Autrement dit, sa valeur
dépend du récepteur et du contexte de réception et
n'est nullement déterminée par sa nature.
Exemple: une information en chinois a une valeur quasi
nulle pour un francophone.
 La valeur d'usage de l'information : Un outil
d’aide à la décision et à l’action -> Son usage est
son emploi pour la décision.


Nécessité : Le caractère plus ou moins
indispensable d'une information pour son
récepteur définit également sa valeur. C'est en
partie pour cette raison notamment que les
documents ressources destinés directement aux
professionnels sont souvent payants (les bilans
d'entreprises par exemple).

-
Usabilité. C'est la facilité plus ou moins grande
pour le récepteur de décrypter et de
comprendre l'info.
Une arme de compétitivité économique :
 surveillance de l’environnement ( concurrents,
marchés, technologie, aspects sociétaux);
 discerner les opportunités et les menaces;
 préparer l’innovation.

•
Donc, La valeur marchande diffère de la valeur
d’usage / valeur utile;
L’information consommée n ’a de valeur utile qu’en
fonction de son usage;
À partir de quelle quantité
d’information est-on convenablement informé?

Problèmes liés à la valeur de l ’information:
non appropriabilité (possibilité de consommation
collective qui doit être intégrée)
 distinction entre prix de l ’info / prix du support
 faible coût de reproduction
 révélation de la valeur à l ’usage
 coût pour recevoir l’information
 caractère périssable de l ’information
 difficile de fixer un prix pour les biens
informationnels



Définition 1 : bien numérisable (et donc transférable) et ayant
une valeur pour des consommateurs.
Définition2 :L’information est une entité immatérielle et sans
énergie, qui prend une forme physique seulement dans la
mesure où elle est stockée sur un support physique (comme un
disque dur) ou transmise sous forme physique (comme un
signal radio). l’information comprend les logiciels, les bases de
données, la musique, la vidéo, le contenu des livres, les dessins,
l’information génétique, les mémoires humaines et organiques,
et d’autres entités éventuellement susceptibles d’être
représentées, stockées et communiquées sous forme de bits. On
les appelle des biens d’information.

l'information, bien rival ?

L'information consommée par le client final
 bien non rival : la consommation de l'un ne diminue pas celle
de l'autre

L'information comme facteur de production
 chaque producteur la considère comme un bien rival :
l'utilisation par l'un diminue le profit de l'autre
 d'un point de vue collectif, sa diffusion générale est
souhaitable (fonctions de production plus efficaces, plus de
concurrence)

l'information, bien exclusif?
les TIC réduisent le niveau d'exclusion (coûts réduits des moyens de copie,
diffusion,..)
L'information liée à un support est un bien privée

Information = bien public
Définition: un bien est dit public si l’usage de ce
bien par un agent n’en empêche pas l’usage par
d’autres agents
 potentialité d’une consommation collective


exclusion d’usage: oui ou non
obligation d’usage: oui ou non
Les biens informationnels sont très particuliers :
Biens à faible coût de duplication et de
diffusion;
 Biens d’expérience donc utilité
mesurée après achat;
 Biens en réseau donc dépendent de la
consommation des autres,;
 Biens culturels, donc apprentissage;
 Biens complexes, donc co-produits;


Dans des économies de l’information
monopolistiques, le paiement pour l’utilisation
des biens d’information, des équipements et
des installations d’information n’implique
aucun transfert de propriété, mais seulement
une permission temporaire d’utiliser le bien,
l’équipement ou l’installation. En conséquence,
ce paiement équivaut à un loyer.
Les statuts des biens
informationnels
Faible
(spécifique)
Bien public impur
• Programme
informatique
sur mesure
indivisibilité de
production et
d'usage
Bien public pur :
Elevée
(peu
spécifique)
• TV non cryptée
• Forums Internet
Non
Bien privé pur
• Conseil
• Leçon
particulière
Elevé
coût
d ’un
utilisateur
supplémentaire
Bien public
impur
Faible
• TV cryptée
• K7, CD, livres
Oui
exclusion possible
Virginie Lethiais: Economie de l'infomation
19

Habituellement, un bien économique n’est pas
disponible gratuitement, mais le cas des biens
et services informationnels (BSI) est spécifique.
Leurs propriétés intrinsèques autorisent des
prix nuls, ce qui est inconcevable pour les
autres biens économiques privatifs.

La valeur du BSI du point de vue demandeurutilisateur :est le jugement porté sur le produit
ou la prestation d’information sur la base de
ses attentes et de ses motivations :
-> la valeur est une grandeur qui croît lorsque la
satisfaction du besoin de l’utilisateur augmente
->ou que la dépense afférente au produit
diminue.


Pour le producteur: on évoque la notion
de « valeur ajoutée» qui est égale à l’excédent
entre la valeur des biens et services produits et
celle des biens et services consommés pour les
produire;
Au sens documentaire, la valeur ajoutée
correspond au niveau de traitement effectué
sur l’information brute en vue d’accroître
l’exploitabilité de cette information par le
destinataire.
-> Les mécanismes d'équilibrage des prix et des
quantités sur le marché supposent la répétition
de l'acte de production et de vente;
-> Pour une information isolée, elles n'ont pas de
sens;
Exemple : un film-> un grand nombre de
spectateurs -> le succès ne modifie pas le prix.


L'ajustement dans le domaine informationnel
s'observe dans l'élaboration d'informations
similaires : services réguliers d'informations
actualisées, série de films similaires.
Le succès du produit informationnel se traduit
par une baisse du prix.

deux politiques de fixation du prix des
produits nouveaux qui incorporent
beaucoup d'information (la recherche) :
-> prix décroissant: on fixe un prix élevé pour
rembourser rapidement les coûts fixes de
recherche. Ensuite, on baisse le prix du produit
considérablement pour étendre le marché et faire
face aux concurrents qui offrent des produits
similaires;
-> prix bas pour prendre le monopole du marché tout
de suite; on paye alors les coûts fixes de recherche
par une très grande diffusion.
Conclusion:
-> Le plus souvent, les marchés de l'information
sont déséquilibrés;
-> L'ajustement ne se fait pas, si ce n'est par la
disparition des entrepreneurs.
-> C'est un domaine très risqué à cause de la
difficulté à évaluer le marché.
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chaque producteur a un monopole: il conserve
légalement un droit spécifique sur l'information qu'il a
vendue : droit des brevets, droit de la propriété
intellectuelle, droit d'auteur;
Or Ce monopole est contournable par la production
d'informations substituables du point de vue du
consommateur;
Le producteur conserve alors sa position de monopole
par le jeu des prix.
Conclusion :
Le marché de l'information est ainsi concentré.
Pour chaque marché, il tend à ne laisser
subsister qu'un seul producteur -> innovation
s’impose;
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Les monopoles s’ installeraient dans une
situation fondée sur le fait d'avoir les premiers
exploité la vente de produits répondant à un
besoin solvable;
OR, des besoins nouveaux apparaissent qui
demandent d'autres genres d'information;
Besoin d’un marché informationnel proposant,
des produits spécifiques et innovateurs.
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Soit C le coût de production d'une information donnée
(coût de l'exemplaire original); soit N le nombre
d'acheteurs; soit p le prix de vente unitaire.
Pour produire l'information, le producteur doit espérer
un bénéfice B positif :
B = N*p - C
Compte tenu des risques et des incertitudes, le
producteur ne prend une décision que si la valeur de B
est élevée;
La décision dépend essentiellement de N, de l'ampleur
du public concerné;
Plus le public est vaste, plus le producteur peut
accepter de produire, plus sa production est
importante.
Choix à prendre par le producteur:

Il envisage de produire telle information.

Il prévoit son coût de production, C'est le prix de vente
décroissant en fonction du nombre d'exemplaires vendus->
courbe de l’offre

il anticipe le volume de ventes qui dépend naturellement de la
nature de l'information, de son originalité, de l'attente du public.

En outre, il y a l'effet économique du prix. Plus le prix de vente
est bas, plus le public sera large-> courbe de la demande

Ensuite, en fonction de la position relative des deux courbes, le
producteur de l'information décide de produire ou de ne pas
produire, de fixer tel prix très haut, pour un public restreint, ou
très bas pour une large diffusion;

adopter une démarche de marketing -> toucher les clients concrets
qui achèteront réellement.
Des travaux récents ont tenté d’identifier des particularités de l’économie de
l’information notamment des secteurs d ’activités liées à l’Internet:
- les coûts supportés par les entreprises sont spécifiques: il s’agit de charges
fixes -> la diffusion ou la réplication ne coûtent rien
Ces Industries sont généralement composées d’entreprises jeunes;
-> or les e/ses anciennes peuvent faire le
choix d’investir dans ces secteurs;
-> Donc e/ses nouvelles -> prises de risques et innovation pour
changer
l’état du marché;
Le secteur de l’Internet se caractérise par un management de la vitesse
-> d’où les contraintes d’action des e/ses -> d’où la notion économie de
la vitesse;
l’importance des standards:
-> entraîner les e/ses de l’économie de l’information vers de fortes
interdépendances entre e/ses -> écosystèmes d’affaires;
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Le premier public : est constitué en grande majorité de
professionnels de la culture, d’enseignants, d’étudiants, d’«
amateurs »… Les membres de ce public développent et
entretiennent leur capital d’expertise par une consommation
intense des produits culturels;
Le deuxième public : le « grand public » au sens où l’entendent
souvent les professionnels de l’offre. Ce public est bien moins
régulier dans sa pratique que le précédent et fait preuve d’un
intérêt moindre pour les produits culturels.
Le troisième public : Le « public potentiel » est composé
d’individus qui considèrent le produit culturel comme une source
assez forte de satisfaction mais peu accessible.(blocages
informationnels) -> susceptibles de devenir futurs amateurs
Le quatrième public : non-public » est composé, quant à lui, de
consommateurs indifférents, Leur potentialité à consommer des
biens culturels est extrêmement faible sinon nulle.



Les quatre types de public décrits
précédemment réagissent de façon différente
aux variations tarifaires:
une augmentation significative des tarifs
n’aura que peu d’effet sur la décision d’achat
du premier public -> baisser l’intensité de leur
pratique culturelle (consommer moins);
une diminution des tarifs, peut se traduire,
pour ce type de public, par une fréquentation
et consommation plus intense.
Concernant le « grand public », une
augmentation des tarifs aura un effet de
découragement;
 une baisse de tarifs particulièrement
avantageuse pourra conduire une partie de ce
public à se tourner davantage vers le produit
culturel.



Le « public potentiel », quant à lui, sera assez
sensible à des propositions tarifaires fortes;
un prix bas peut signifier mauvaise qualité de
l’offre -> la capacité d’expertiser la valeur le
produit culturel est faible;


Il existe de nombreuses façons, pour une organisation ou un
individu, d’acquérir de l’information :
achat de livres, de rapports, de brevets, de normes, de catalogues
industriels, de photographies..., abonnement à des journaux, à des
revues, à des " lettres confidentielles ", à des services d’extraits de
presse, abonnement à des services bibliographiques (bulletin
signalétique, service de diffusion sur profil d’intérêt, banque de
données sur disquettes ou cédéroms...), interrogation de services
électroniques d’information accessibles à distance (centres
serveurs professionnels, kiosque Minitel, Internet...) et
déchargement de données (texte, donnée numérique ou factuelle,
image...) ;
La démarche d’acquisition implique diverses opérations
techniques ou administratives qui viennent s’ajouter au prix
d’achat éventuel. Il convient donc de distinguer le "prix"
d’acquisition (ce qui figure sur le tarif ou le devis du fournisseur)
du "coût de revient" de l’acquisition (qui, outre le prix d’achat,
prend en considération le temps passé, l’amortissement du
Selon certaines études l’évaluation de la consommation de l’information peut se faire sur
la base d’une évaluation de la consommation des BSI ci-après:
la consommation de logiciels:

Type de logiciels;

la consommation de logiciels pirates;

le prix des logiciels;
La consommation téléphonique:

le taux d’équipement de téléphones portables;

l’utilisation du téléphone fixe et de carte téléphonique;
la consommation de livres et de périodiques:

consommation faible ou forte ;

la qualité de cette consommation ;

le coût de ces livres et périodiques;
la consommation d’information sur Internet:
la quantité d’informations consommées;

les types de consommation;

la qualité de cette consommation ;

degré de satisfaction de la demande


Information de la demande :On distingue deux
modes d’information de la demande :

Mode « push » : attirer l’attention entraîne la
consommation (qualité verticale, mass media)

Mode pull : les consommateurs recherchent
l’information pertinente (qualité horizontale, TIC)

TIC et processus de production:
Gains de productivité : (numérisation et automatisation des
processus de production) :
 Réduction des coûts de production
 Amélioration de la qualité des outputs) : valable pour les biens
et pour les services
Gains de productivité dans les processus de production, traitement et
circulation de l’information


TIC et marchés :
- Ex. Commerce électronique
 entre consommateurs (pour se représenter l'offre);échanges
entre internautes par exemple
 entre diverses fonctions productives (pour se représenter la
demande).(coopération entre entreprises
Producteur
s
Consommateurs
Marché



Du côté de la demande, la coordination consiste en la
formation « d’écosystèmes» de consommateurs
échangeant des signaux utiles à leurs décisions d’achat
et à la construction dynamique de leurs préférences.
Du côté de l’offre, on assiste à l’émergence de relations
« coopétitives » entre entités de production, la
compétition cédant le pas à un certain degré de
coopération lorsqu’il s’agit de tirer parti d’économies
d’échelle ou de partager les efforts de R&D.
Quant aux processus d’innovation, ils tendent de plus
en plus à associer concepteurs et utilisateurs au sein de
communautés, telles que celles des producteurs de
logiciels
libres.


La méthodologie suivie pour établir le PIB et la
plupart des autres indicateurs macroéconomiques
est définie par le Système de comptabilité
nationale, qui s’articule autour des tableaux
d’entrées-sorties représentatifs des transactions
intersectorielles.
Dans le cadre de la comptabilité nationale, la
production brute de chaque établissement se
mesure à sa valeur marchande et est additionnée
pour obtenir un résultat par secteur et/ou par
région. Le PIB national est la somme des
productions nettes des secteurs et des régions.
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une opération délicate. Des obstacles
systématiques s’opposent à l’enregistrement
comptable du capital intellectuel, à mettre en
parallèle avec la comptabilisation classique du
capital fixe.
le savoir est particulièrement difficile à
quantifier, et aussi à apprécier;
Une proportion non connue du savoir est
implicite, non codifié et stocké uniquement
dans l’esprit de chacun.
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
Dans une économie fondée sur le savoir, les
problèmes commencent avec le cadre
conceptuel dans lequel s’inscrivent les comptes
nationaux.
une idée nouvelle peut déclencher un
changement énorme, un changement modeste
ou aucun changement.
Une augmentation des ressources consacrées à
la création de savoir a des chances d’accroître le
potentiel économique, mais on ne sait pas très
bien en quoi et dans quelles proportions.
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Quatre grandes raisons expliquent donc pourquoi les
indicateurs du savoir, ne peuvent prétendre à la couverture
systématique des indicateurs économiques classiques :
Il n’existe pas de formules ou de “modèles” stables qui permettent de
convertir des entrées (apports à la création de savoir) en sorties
(production de savoir).
Les apports à la création de savoir (entrées) sont difficiles à localiser et à
retracer car il n’existe pas de comptes du savoir à l’image des comptes
nationaux habituels.
Il n’existe pas de système de détermination des prix applicable au savoir
susceptible de servir de base à l’agrégation d’éléments de savoir qui, par
essence, sont uniques.
La formation de savoir nouveau n’est pas nécessairement un apport net
au stock de connaissances et on ne sait rien de l’éventuelle obsolescence
des éléments qui forment le stock de connaissances.
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Mesurer les apports au savoir (entrées):
les dépenses de recherche-développement (RD);
les effectifs d’ingénieurs et de personnels
techniques ;
les brevets ;
et les balances internationales de paiements relatifs
à la technologie.
Mesurer les stocks et les flux de connaissances :
Plus difficile est la mesure des flux de connaissances ou la
part du stock de savoir qui entre dans l’économie au
cours d’une période donnée. Deux indicateurs sont le
plus fréquemment employés :
 la diffusion incorporée: l’introduction dans les
procédés de production de machines, de matériels et de
composants incorporant une nouvelle technologie;
 La diffusion non incorporée : la transmission de savoir,
d’expertise technique ou de technologie sous forme de
brevets, de licences ou de savoir-faire. (analyse des
citations Dans les publications spécialisées et les
demandes de brevet, ce qui permet de retracer les
interconnexions entre les idées dans des domaines
spécialisés.


Mesurer le produit du savoir (sorties) :
degré d’intensité
en R-D,
en savoir
ou en information.
Mesurer les réseaux de savoir :





le nombre, la spécialisation et le financement des projets de coopération
en matière de recherche entre universités, établissements publics de
recherche et industrie ;
le nombre, la spécialisation et le financement de centres de recherche
université-industrie ;
la mobilité du personnel et les caractéristiques du recrutement entre
universités, établissements publics de recherche et industrie ;
et les méthodes d’accès des entreprises aux résultats de la recherche
universitaire, notamment les publications, les conférences, le personnel
qualifié, les contacts informels, les échanges temporaires et les projets de
R-D sous contrat ou en collaboration.
Secteur privé :des méthodes d’accès des entreprises aux résultats d’autres
entreprises et d’autres secteurs, notamment les données publiées, la
recherche conjointe, les licences croisées ou l’achat de licences et de
brevets .
Définition :
« La production (biens et services) d’une branche
d’activité …doit être essentiellement conçue
pour assurer ou permettre les fonctions de
traitement et de communication de
l’information par des moyens électroniques,
dont notamment sa transmission et son
affichage ».
http://www.oecd.org/dataoecd/38/58/3822830
0.pdf
OCDE/OECD, 2007

Activités de fabrication des TIC
2610 Fabrication de composants et de cartes électroniques
2620 Fabrication d.ordinateurs et d.équipements périphériques
2630 Fabrication d.équipements de communication
2640 Fabrication de produits électroniques grand public
2680 Fabrication de supports magnétiques et optiques
Activités de vente des TIC
4651 Commerce de gros d.ordinateurs, d.équipements périphériques pour
ordinateur et de logiciels
4652 Commerce de gros d.équipements et de composants électroniques et de
télécommunications
Activités de services des TIC
5820 Édition de logiciels
61 Télécommunications
6110 Télécommunications par fil
6120 Télécommunications sans fil
6130 Télécommunications par satellite
6190 Autres activités de télécommunications
62 Programmation informatique, conseil en informatique et autres activités
rattachées à
l.informatique
6201 Programmation informatique
6202 Conseil en informatique et infogérance
6209 Autres activités rattachées à l.informatique
631 Traitement de données, hébergement et activités connexes ; portails
Internet
6311 Traitement de données, hébergement et activités connexes
6312 Portails Internet
951 Réparation d.ordinateurs et d.équipements de communication
9511 Réparation d.ordinateurs et d.équipements périphériques
9512 Réparation d.équipements de communication
Définition:
« Les activités concernant les contenus et supports
consistent à produire, publier ou diffuser de manière
électronique des produits de contenu. »
 « Le contenu correspond à un message organisé destiné
à des êtres humains et publié dans les médias
et par des activités liées aux médias. Sa valeur pour le
consommateur ne tient pas à ses qualités physiques,
mais à son caractère informationnel, éducatif, culturel
ou divertissant ».
http://www.oecd.org/dataoecd/38/58/38228300.pdf
OCDE/OECD, 2007

581 Édition de livres, de périodiques et autres activités d’édition
5811 Édition de livres
5812 Édition de répertoires et de fichiers d’adresses
5813 Édition de journaux, revues et périodiques
5819 Autres activités d’édition
591 Production cinématographique, vidéo et de télévision
5911 Production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de
télévision
5912 Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de
programmes de télévision
5913 Distribution de films cinématographiques, de vidéo et de programmes
de télévision
5914 Projection de films cinématographiques
592 Enregistrement sonore et édition musicale
60 Programmation et diffusion
601 Radiodiffusion
602 Programmation et diffusion d’émissions télévisuelles
639 Autres services d’information
6391 Activités des agences de presse
6399 Autres services d’information n.c.a.

Projet en cours: établissement du compte satellite du secteur de l’information;
(publication
dans la semaine en cours)




Direction de la Comptabilité Nationale du Haut Commissariat au Plan;
Ce compte permettra d’établir la contribution des branches d’activité économiques de
CITI (Consommation Intermédiaire des Technologies de l’Information) dans le Produit
Intérieur Brut du Maroc;
L’établissement de ce compte repose sur un travail technique très approfondi et
complexe du fait du manque d’informations plus précise dans le domaine des TIC et
aussi de son interaction avec d’autres branches d’activité économiques;
Dans ce cadre, un tableau de correspondance entre les branches d’activité économiques
et celle de la Nomenclature Marocaine des Activités (NMA) a été élaboré dans le but de:


faciliter la collecte de l’information nécessaire pour la préparation du compte satellite du
secteur des technologies de l’information;
Identifier aussi les produits et services qui font partie du compte secteur de l’information.


Vu l’évolution du secteur de l’information dans notre société, les comptables nationaux
chargés de ce secteur et en collaboration avec les partenaires et les acteurs dans le
secteur de l’information, prévoient la réalisation d’une enquête nationale pour mieux
approcher et appréhender la valeur économique du secteur de l’information.
Le compte préliminaire
à la lumière des problèmes rencontrés dans
l’estimation de la valeur des différentes branches économiques de la CITI,
l’enquête permettra de combler les insuffisances en information et de redresser les
biais des estimations préétablies.
CITI
NMA
30.00- Fabrication de machines de bureau, de
machines comptables et de matériel de traitement de
l’information
30.0- Fabrication de machine de bureau et de matériel
informatique.
30.01 – Fabrication de machines de bureau
30.02–Fabrication
d’ordinateurs
et
d’autres
équipements informatiques
31.30- Fabrication de fils et câbles électriques isolés
31.30- Fabrication de fils et câbles isolés
32.10- Fabrication de tubes et valves électroniques et
d’autres composants électroniques
32.10- Fabrication de composantes électroniques
32.20- Fabrication d’émetteurs de radio et télévision, et
d’appareils de téléphonie et de télégraphie
32.2- Fabrication d’appareils d’émission et de
transmission
32.21- Fabrication d’équipements d’émission et de
transmission hertzienne
32.22- Fabrication d’appareils de téléphonie
32.30- Fabrication de récepteurs de télévision et de
radio, d’appareils d’enregistrement et de reproduction
du son ou d’image, et articles associés
32.30Fabrication
d’appareils
de
réception
d’enregistrement ou de reproduction du son ou de
l’image
33.12- Fabrication d’instruments et appareils pour la
mesure, la vérification, le contrôle, la navigation et
d’autres usages, sauf les équipements de contrôle de
processus industriels
33.20- Fabrication d’instruments de mesure et de
contrôle
CITI
NMA
33.13- Fabrication d’équipements de contrôle de
processus industriels
33.30- Fabrication d’équipements de contrôle de
processus industriels
51.51- Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements
périphériques pour ordinateur et de logiciels
51.64-Commerce de gros de machines de bureau et de
matériel informatique
51.52- Commerce de pièces et équipements de
communications
51.65- Commerce de gros de matériels électrique et
électronique
64.20- Télécommunications
64.2- Télécommunications
64.51- Télécommunications nationales
64.22- Autres activités de télécommunications
71.23- Location de machines et matériels de bureau (y
compris les ordinateurs)
71.33- Locations de machines de bureau et matériel
informatique
72- Activités informatiques et activités rattachées
72- Activités informatiques



L’émergence d'une industrie du logiciel
spécialisé;
le volume de chiffre d’affaire global des TIC est
de 3,5 milliards d’Euros enregistrés fin 2006
dont 3 Milliards pour les télécommunications;
Le nombre d'entreprises créées chaque année
au Maroc dans le domaine des TIC s’élève à
1500, et demeure faible malgré une
augmentation de 50% par rapport au chiffre
enregistré en 2004.


Le secteur industriel des TIC a enregistré 11%
de taux de croissance en 2006, et contribue à la
hauteur de 6,5% dans le PIB national (5% en
2004);
En termes d'emplois, le secteur des TIC
emploie environ 40 700 personnes;
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l'information a acquis une dimension
stratégique et est alors devenue un bien
marchand. C'est pourquoi, les structures
documentaires et les bibliothèques, travaillant
au cœur de l'économie de l'information, sont de
plus en plus régies comme n'importe quel
secteur économique. La demande croissante de
rentabilité pousse ces services à se tourner vers
des sociétés extérieures pour faire réaliser des
produits et services.
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Ces évolutions économiques ont fait émerger
un marché en plein essor, celui de
l'externalisation documentaire. Dès lors, les
professionnels de l'information doivent
maîtriser de nouvelles compétences. En effet,
de l'analyse des besoins jusqu'au suivi des
prestataires, les documentalistes doivent
appliquer à leur secteur d'activité des
méthodes et techniques couramment utilisées
dans d'autres domaines et apprendre à piloter
une contribution extérieure.
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Les professionnels de l'information exercent un
métier de service ,
Pour optimiser la gestion de leur service, les
responsables sont de plus en plus nombreux et
n'hésitent plus à avoir recours à l'extérieur pour
réaliser des tâches de ce type, c'est devenu l'un des
outils de management de l'information dont ils
disposent. Une grande variété de fonctions peut
être sous-traitées.
En effet, les coûts générés par la sous-traitance
peuvent être moins élevés que le recrutement d'un
salarié.
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http://www.septi.gov.ma/Livre_R%C3%A9f%C3%A9rence_Strat%C3%
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http://www.oecd.org/dataoecd/43/43/39871530.pdf
http://www.vecam.org/article723.html
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http://www.memoireonline.com/11/06/275/m_gestion-relationprofessionnels-information-prestataires-de-service22.html#toc34
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