Le diabète de type 2, une maladie fréquente, souvent silencieuse.

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Le diabète de type 2, une maladie fréquente,
souvent silencieuse.
Il existe plusieurs formes de diabète. Le diabète de type 2 est la
plus fréquente d’entre elles.
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Le diabète de type 2 touche 2,9 millions de personnes en France, auxquelles il faut
ajouter environ700 000 personnes chez qui le diabète est méconnu.
Environ deux tiers des personnes ayant un diabète de type 2 sont en surpoids ou obèses.
Ce diabète était autrefois appelé diabète gras
Il concerne en majorité les adultes de plus de 40 ans. Ce diabète était aussi appelé
diabète de la maturité.
L’hérédité joue un rôle très important.
La maladie évolue à bas bruit pendant des années et seule une mesure de la glycémie
peut alors la retrouver. Cependant, ces années passées avec un taux de sucre élevé
augmentent de risque de complications comme une maladie cardiovasculaire, une
insuffisance rénale ou des dégâts sur les vaisseaux de la rétine. Ces complications sont
elles mêmes longtemps silencieuses mais n’en sont pas moins sérieuses
D D’où l’importance du dépistage, car plus le diagnostic est fait tôt, plus on peut mettre
en place les mesures nécessaires et éviter les complications qui ne sont pas inéluctables
quand le diabète est bien soigné le plus tôt possible.
Pourquoi suis-je devenu diabétique ?
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Vous faites partie d’une famille à risque, d’autres membres de votre famille ont un
diabète.
Le diabète de type 2 est une des maladies héréditaire les plus fréquentes chez l’adulte,
mais l’hérédité n’est qu’un des facteurs du risque de devenir diabétique.
Il existe d’autres facteurs qui augmentent le risque d’être diabétique sur lesquels on
peut agir, alors qu’on ne change pas son hérédité.
En agissant sur ces autres facteurs (poids, alimentation, activité physique etc.), on peut
retarder l’apparition du diabète pendant de nombreuses années.
Si vous ne faites rien, avec l’âge, le surpoids, la sédentarité, une alimentation
déséquilibrée (surtout trop grasse), votre risque augmente.
On parle de diabète quand la glycémie atteint 1,26 g/l dans le sang, à jeun.
D On n’est pas un peu diabétique et il n’y a pas de petit diabète. Cependant, les
mesures d’hygiène de vie peuvent suffire, pendant quelque temps, pour retarder
ou maîtriser le diabète et revenir à un taux de sucre dans le sang normal.
L’insuline fait moins bien son travail et le pancréas ne peut plus en
fournir assez.
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L’insuline est fournie par le pancréas et permet au sucre, le carburant de l’organisme
d’être transformé en énergie.
A cause de la graisse accumulée (ventre mais aussi organes internes comme le foie),
l’insuline n’arrive plus à faire entrer le sucre là où il y en a besoin. Celui-ci s’accumule
dans le sang, on dit qu’il y a hyperglycémie.
Le pancréas essaie de compenser en fabricant plus d’insuline, mais après quelques
années et d’une fait d’une hérédité, il n’y arrive plus.
Les deux axes du traitement
D Une alimentation équilibrée et s’il y a surpoids une perte de quelques kilos. On
voit une amélioration pour une perte de 5% du poids actuel environ.
D Une activité physique même modérée, par exemple 30 minutes de marche par
jour.
Comment le poids et le diabète sont-ils liés ?
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La graisse qui envahit les organes fait comme une barrière à l’action de l’insuline. Plus
on est gras, plus il faut d’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang.
Certaines personnes très obèses ne sont pas diabétiques, leur pancréas arrive sans doute
à fournir de très grandes quantités d’insuline, suffisamment pour aider à maintenir un
taux de sucre dans le sang normal. Elles n’ont pas d’hérédité de diabète en général.
Quand, du fait de l’hérédité, le pancréas ne peut fournir de telles quantités, le diabète
apparaît.
D Perdre quelques kilos (5% du poids actuel environ), en aidant l’insuline à faire son
travail, peut suffire pour soigner le diabète dans les premiers temps ou à retarder son
apparition.
Comment l’activité physique et le diabète sont-ils liés ?
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L’activité physique consomme de l’énergie, donc du sucre, au niveau des muscles.
Elle permet de remplacer de la graisse par du muscle ce qui va encore augmenter la
consommation de sucre.
Les muscles d’une personne qui fait une activité physique (même modérée) régulière
sont plus sensibles à l’action de l’insuline.
D Le diabète est plus facile à équilibrer chez une personne active physiquement que
chez une personne sédentaire.
Pourquoi se soigner si on ne ressent ni douleur, ni fatigue ?
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Le diabète peut rester silencieux pendant de nombreuses années, néanmoins, les
artères s’abiment à cause de l’excès de sucre dans le sang en permanence et ces
anomalies conduisent aux complications du diabète.
C’est parfois lors d’une de ces complications que le diabète est découvert (troubles de
la vision, douleurs dans les jambes, insuffisance rénale).
Ces complications mettent des années à survenir et quand on les découvre, cela
signifie que le diabète évoluait à bas bruit depuis très longtemps. Un dépistage précoce
aurait permis de les éviter.
On sait maintenant qu’un mauvais équilibre au début de la maladie « se paye » par des
complications dans les années à venir, même si le taux de sucre est très bien régulé par
la suite.
D Meilleur est l’équilibre dès le début plus le risque de complication est
repoussé. On parle de mémoire métabolique.
Quelle relation entre diabète et excès de cholestérol ou
hypertension artérielle
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Ce sont également des facteurs héréditaires, il faut donc les rechercher si d’autres
membres de la famille sont atteints.
En plus de l’hérédité, comme pour le diabète, le manque d’activité physique et le
surpoids ainsi qu’un mauvais équilibre alimentaire augmentent très fortement le risque.
Tout comme le diabète, s’ils ne sont pas soignés, ils encrassent les artères.
On les appelle facteurs de risque cardiovasculaires, car leur présence entraîne un risque
accru d’infarctus ou d’artérite.
D’autres facteurs de risque peuvent encore s’y ajouter comme le tabagisme, l’apnée du
sommeil ou la consommation excessive d’alcool et les antécédents familiaux d’infarctus
ou d’AVC précoce (avant l’âge de 55 ans pour les hommes, 65 ans pour les femmes)
D Le diabète est une maladie métabolique. Il s’accompagne souvent d’autres
désordres métaboliques qu’il est important de traiter pour protéger le
cœur et les artères.
Que faire pour mes enfants si j’ai un diabète ?
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Si vos enfants sont minces et ont moins de 30 ans, le risque est faible.
Si vos enfants ont un surpoids, il faut faire un dosage de la glycémie, même avant 30
ans, de même avant une grossesse chez votre fille
Après 45 ans, il faut rechercher un diabète par une prise de sang à jeun.
D On peut conseiller à ses enfants de de rester mince et d’avoir une
alimentation équilibrée. On sait que l’activité physique régulière retarde
de nombreuses années le risque de devenir diabétique si on y est
prédisposé.
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