2BD_-4-_EcoPol_-instruments_ - HEH

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La politique économique
2ème BAC DROIT
France Gaube
1
F. Gaube - les politiques économiques
La politique économique
1. Introduction
2. Les agents de la politique économique
3. Les objectifs de la politique économique
4. Les instruments de la politique économique
4.1.Les politiques conjoncturelles
4.1.1. La politique monétaire
4.1.2. La politique budgétaire
4.1. Les politiques structurelles




2
F. Gaube - les politiques économiques
La politique économique
Les agents
de la
politique
économique
instruments
politiques
conjoncturelles
3
objectifs
politiques
structurelles
F. Gaube - les politiques économiques
croissance
stabilité
des prix
emploi
commerce
extérieur
4. Les instruments de la PE.
4
F. Gaube - les politiques économiques
4. Les instruments de la PE.
Les instruments de la politique économique
1. Les politiques conjoncturelles
2. Les politiques structurelles
-
5
F. Gaube - les politiques économiques
4.1. Les politiques conjoncturelles
« La conjoncture économique est déterminée par des fluctuations à
court terme des variables économiques tels la variation des prix, la
croissance, l’emploi, les soldes extérieurs et soldes publics »
La politique conjoncturelle va essayer d’agir sur les variables du carré
magique
La politique conjoncturelle va donc tenter d’agir sur ces variables
économiques au moyen de 2 principaux instruments :
 politique monétaire ET
 politique budgétaire
Elle a une portée à court terme.
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F. Gaube - les politiques économiques
4.2. Les politiques structurelles
Les politiques structurelles :
 ont une portée à long terme.
 agissent sur les structures mises en place en vue
d’atteindre des objectifs macroéconomiques (croissance
forte, ..).
 ont des instruments variés et parfois contradictoires.
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F. Gaube - les politiques économiques
4.1. Les politiques conjoncturelles
4.1.1. La politique monétaire
4.1.2. La politique budgétaire
8
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
a. Composition de la masse monétaire.
Elle est constituée de
 monnaie fiduciaire : pièces et billets dont la valeur est
basée sur la confiance que leur accorde ses utilisateurs
Fiducia : confiance en latin
monnaie scripturale : monnaie en compte
Scribere : écrire en latin

9
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire

b. Création des différentes formes de monnaies
La création monétaire constitue l’offre de monnaie
 Monnaie fiduciaire
 Monnaie scripturale
10
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
La création de la monnaie fiduciaire :
BCE est la seule habilitée à émettre l’euro (article 282pt3
TFUE).
- Billets
La « BCE et les BN peuvent émettre les billets en euros »
(article 128 pt 1 TFUE)
 En Belgique : BNB
- Pièces
 Les « Etats membres peuvent émettre des pièces en euros,
sous réserve de l’approbation, la la BCE du volume de
l’émission. (article 128 pt 3 TFUE)
 En Belgique : Monnaie Royale

11
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
Création de la monnaie scripturale
12
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
Création de la monnaie scripturale
Le total de monnaie en circulation (Q) pour un montant initial
de Y€ et une part x de dépôt octroyé est modélisé
mathématiquement comme suit :
Q= Y (
1
)
1- x
Exemple : Q = 5000€ pour une mise initiale (Y) de 1000€ et une
part de dépôt (x) de 4/5

Le multiplicateur de dépôt est le coefficient par lequel un
dépôt initial est multiplié pour obtenir le dépôt final total
correspondant
Multiplicateur =
1
.
taux de réserve
Pour notre exemple : Multiplicateur = 5 car taux de réserve = 1/5

13
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
c. Instruments de la politique monétaire
Avant 1989
Action sur la quantité de monnaie fiduciaire mise en
circulation
En 1970 : 30% de la masse monétaire
En 2009 : 7% de la masse monétaire


Actuellement, action limitée

Après 1989
14
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
c. Instruments de la politique monétaire
Après 1989
La politique monétaire peut s’exercer de différentes manières
sur la quantité de monnaie fiduciaire mise en circulation :
inefficace compte tenu de son volume
 sur le taux d’intérêt des crédits à court terme
 sur l’inflation.

L’Objectif principal de la BCE est :

15
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
Banque centrale européenne
taux directeur
Banques nationales : BNB, Trésor français, ….
Banques commerciales
Emprunteurs : entreprises, particuliers, Etat belge, …
Mécanisme régit par l’article 123 TFUE
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4.1.1. La politique monétaire
Action sur les taux directeurs :
des taux directeurs rend le crédit plus chers
 provoque un ralentissement de l’activité économique
 permet de limiter l’inflation
-
des taux directeurs a l’effet inverse : crédit démocratique
 relance l’activité.
 Accroissement de l’inflation
-
17
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.1. La politique monétaire
Pour en savoir plus : Documentaire « La dette » de Sophie
Mitrani et Nicolas Ubelmann
18
F. Gaube - les politiques économiques
4.1. Les politiques conjoncturelles
4.1.1. La politique monétaire
4.1.2. La politique budgétaire
19
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
20
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Le budget de l’Etat est (d’un point de vue juridique) :
 un acte légal (confectionné par le gouvernement et voté par
Le parlement
 Annuel
 Constitué d’un ensemble de comptes qui décrivent,
 Pour l’année civile en cours
 Toutes les dépenses prévues et recettes prévues
 De l’Etat (des communautés et régions)
 Accompagnées de leurs justifications

21
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Les recettes de l’état sont de différents types :
•Recettes fiscales :
On distingue :
l’impôt direct
22
l’impôt indirect
IPP, ISOC,
TVA, accises, droit d’enregistrement
Perçu périodiquement sur les revenus des ménages ou entreprises
par le biais de précompte ou via AER
Perçu sur des transactions de biens et de services
Impôt progressif (accroissement du taux avec le revenu)
Impôt dégressif (adapté à la situation familiale)
Identique pour tous
Ni progressif
Ni dégressif
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire

Recettes en capital : Elles proviennent de la vente d’un bien
de l’Etat, de l’encaissement des droits de succession

Recettes non fiscales et non parafiscales : elles
découlent de l’activité d’une entreprise publique, de la
redevance TV

Recettes parafiscales ou de sécurité sociale : elles
constituent les cotisations sociales versées par les employeurs
et travailleurs
23
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Les dépenses de l’Etat sont de différents types :
 1. Les dépenses courantes
 2. Les dépenses en capital : ce sont les dépenses qui
entraînent un accroissement du patrimoine du pays. Ce
sont les investissements réalisés par l'Etat. Ce sont des
dépenses ponctuelles. Exemples
 3. La charge d’intérêt : elle constitue l’intérêt payé sur
le capital emprunté par l’Etat.
24
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Les dépenses courantes sont de différents types :
1.1 Dépenses à caractère social : elles n'entraînent pas un accroissement direct du
patrimoine du pays. Ce sont des dépenses régulières et répétitives. Exemples :
1.2. Les autres dépenses courantes
 Les services collectifs : ce sont ceux qui satisfont les besoins ressentis par une grande
partie de la population. Ce sont des dépenses régulières. Exemples :

Les subsides et subventions : ce sont des sommes d'argent versées à fond perdu, par
l'Etat, à une Entreprise, un Etablissement, … à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Exemples :

Les traitements et salaires : ce sont les rémunérations versées aux fonctionnaires
travaillant au service de l'Etat. Exemples :

Les achats de biens et de services : ce sont toutes les dépenses permettant le
fonctionnement des institutions du pays. Exemples :
25
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
La politique budgétaire va agir sur le solde budgétaire.
Le solde budgétaire : recettes - dépenses
Ce solde peut être de 3 types :
 Positif : surplus budgétaire
 Nul : équilibre budgétaire
 Négatif : déficit budgétaire
Différence : solde de financement et solde primaire
Solde de financement :
Différence entre les recettes totales et les dépenses totales
Solde primaire :
Différence entre les recettes et dépenses (hors charge d’intérêt)
26
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Notion de dette publique




La dette publique – déficit budgétaire
Valeur de la dette publique
Evolution de la dette publique
Dette belge : partiellement illégitime ?
27
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Notion de dette publique
D’où vient la dette publique ?
 http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs&lr=
1
Différentes causes :
Problématique de l’annulation de la dette :
Dette illégitime, illégale odieuse
28
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire

Instruments de la politique budgétaire
Différents moyens d’agir sur le budget de l’Etat :
Soit le message de Guy Quaden, gouverneur de la banque nationale de
Belgique, le 31/10/2008 au journal L’’écho.
 Quelles sont les tendances exprêmes déconseillées par Monsieur
Quaden en matière de gestion budgétaire ?

« Mon message est le suivant : pas de fondamentalisme dans la
recherche de l’équilibre budgétaire à un coût trop élevé pour
l’activité et l’emploi. C’est la leçon des années 1930. Mais pas de
laisser aller, synonyme de dérapages structurels et d’endettement
excessif. C’est la leçon des années 70. »
29
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Deux instruments de la politique budgétaire


30
Politique budgétaire expansive
Politique de rigueur budgétaire
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire

Politique budgétaire expansive
le déficit budgétaire :
En période de récession économique, l'Etat peut s'engager dans
la conduite de l'activité économique
 Etat accroit ses dépenses sans augmenter ses recettes
Conséquences : la demande publique augmente

L’Etat investit, fait de grands travaux d’aménagement,….
Conséquences :


On parle d'effet multiplicateur Keynésien
31
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire

32
Politique budgétaire expansive
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire

Politique budgétaire expansive
Conséquences de cette politique :
 Endettement
 Financement de l’endettement
33
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire




Politique de rigueur budgétaire
Face aux conséquences négatives de la politique
budgétaire expansive (inflation et effet d’éviction), les
libéraux sont contre le déficit budgétaire.
Ils prônent l’équilibre budgétaire.
Comment équilibrer le budget ?
34
F. Gaube - les politiques économiques
4.1.2. La politique budgétaire
Rôle de l’Union européenne.
La Belgique peut-elle choisir sa politique budgétaire ou est-elle
soumise à des contraintes européennes ?
article 126 TFUE
 «1. Les Etats membres évitent les déficits publics excessifs
 2. La commission surveille l’évolution de la situation budgétaire et
du montant de la dette publique dans les Etats membres en vue de
déceler les erreurs manifestes. »

35
F. Gaube - les politiques économiques
4. Les instruments de la PE.
En résumé : les politiques conjoncturelles

budgétaire et monétaire

Les deux leviers peuvent être actionnés ensemble, ce que l’on appelle le « policy
mix », c’est-à-dire la combinaison des politiques budgétaire et monétaire.
Que reste-t-il des politiques conjoncturelles nationales ?
Les critiques les plus virulents du nouveau contexte européen considèrent que
l’instauration de la monnaie unique et de la BCE a conduit à une perte de souveraineté
des États membres et à la fin de l’autonomie des politiques budgétaires. Les États
membres auraient définitivement perdu le pouvoir régalien de « battre monnaie » et
de la gérer


Outre ces politiques conjoncturelles, les Etats peuvent agir sur les structures
36
F. Gaube - les politiques économiques
4. Les instruments de la PE.
Les instruments de la politique économique
-
4. 1. Les politiques conjoncturelles
4.2. Les politiques structurelles
37
F. Gaube - les politiques économiques
4.2. Les politiques structurelles
Les politiques structurelles :
 ont une portée à long terme.
 agissent sur les structures mises en place en vue
d’atteindre des objectifs macroéconomiques (croissance
forte, ..).
 ont des instruments variés et parfois contradictoires.
38
F. Gaube - les politiques économiques
4.2. Les politiques structurelles
On distingue différents types de politiques structurelles :
 politique salariale
 politique des prix
 politique fiscale
 politique environnementale
 politique industrielle
 ….
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F. Gaube - les politiques économiques
4.2.1 La politique salariale

Cette politique vise à déterminer le niveau salarial et l’adapter au coût de la vie (indexation).
Différents agents de la politique économiques interviennent dans la prise de décision :
- les travailleurs, représentés par les syndicats dans les négociations sont pour l’indexation des
salaires

- les employeurs, représentés par la FEB sont favorables à la modération salariale car elle
favoriserait la compétitivité des entreprises ( en retard actuellement sur celle des pays
limitrophes)
- les pouvoirs politiques (tout dépend de leur couleur politique)
- L’union européenne est contre l’indexation automatique des salaires car c’est contraire aux
principes capitalistes (cela nuit à la concurrence libre entre les entreprises). Les entreprises sont
en effet contraintes d’appliquer une mesure qui vient majorer ses coûts de productions et est
défavorable à sa compétitivité
40
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.1 La politique salariale
Indexation des salaires se fait sur base de l’indice santé.
L’indice santé est lié à l’IPC
41
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.2. La politique des prix
Notre économie est basée sur l’économie de marché où les prix sont fixés selon le
principe de L’offre et de la demande
Toutefois, l’Etat peut dans certains cas intervenir sur les prix en fonction des objectifs
poursuivis.
Exemples :
Cette intervention de l’Etat sur le prix est variable :
 Le contrôle des prix ou prix réglementés.
Il concerne les secteurs suivants : les médicaments à usage humain ; les implants
remboursables ; les établissements d’accueil pour personnes âgées ; la
télédistribution ; la distribution de l’eau potable ; le traitement des déchets ; les taxis.
Dans ces secteurs, le ministre de l’Economie fixe le prix ou les marges maxima.
 Le prix normal
42
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.2. La politique des prix

Le prix normal
La loi du 22 janvier 1945 sur la réglementation économique et les prix établit le régime du "prix
normal" comme principe général. Ceci implique que même si le contrôle des prix n’est pas requis,
il est interdit de vendre à des prix qui sont anormaux (anormalement élevés).
Qu’est-ce qu’un prix anormal ? Qui détermine ce prix anormal ?
 Le pouvoir judiciaire apprécie le caractère anormal d’un prix en fonction de l’état du marché,
des coûts d’exploitation et des marges et il interdit ce genre de pratiques.


Suite à la libéralisation des marchés, il y des risques de dérives en matières de prix. Que faire
si c’est le cas ?
Déposer plainte devant la Direction générale du Contrôle et de la Médiation qui procèdera à
un enquête longue et complexe, où l’état du marché est particulièrement examiné.
Exemple : Le gel des prix de l’électricité
Cette mesure temporaire fait suite à un contrôle des prix qui relevait une surévaluation du prix
de vente par rapport aux coûts de production des entreprises concernées. Le prix pratiqué
n’était donc pas normal
43
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.2. La politique des prix

D’autres actions sur les prix :

La taxation : quel est l’effet de la taxation ?
Exemple : CARBURANTS :
 Comment calcule-t-on le prix concrètement ?
 Le Ministère des Affaires économiques calcule chaque jour le prix au litre des produits finis (essence,
diesel, gasoil de chauffage, ...) en tenant compte de leur cotation internationale et du cours du dollar.
 A ce prix s'ajoute :
- une marge de distribution qui couvre tous les frais opérationnels pour amener le produit de la
raffinerie au consommateur.
- les frais liés à la réserve de stockage obligatoire,
- les frais de distribution,
- la contribution au fonds d'assainissement du sol des stations-service
- les taxes (accises et T.V.A.).

De cette manière, l’état fixe indirectement un prix plancher en dessous duquel, il est impossible de
vendre
44
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.2. La politique des prix

D’autres actions sur les prix :

La législation : loi anti-dumping (vendre moins cher à l’extérieur du pays ou vendre
à perte : pratiques commerciales interdites), fixation d’un minimum salarial, …
De cette manière, l’état fixe directement un prix plancher en dessous duquel,
il est impossible de vendre

action indirecte sur le prix
On peut également agir sur :
 l’offre et la demande. Exemple : accroissement des accises ou taxes de
certains produits
 les coûts de production. Exemple : accroissement des charges sociales, ….
45
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.3. La politique énergétique
Qui dit énergie dit gaz, pétrole, … énergies fossiles (non renouvelables) et
électricité
La politique énergétique au niveau belge s’inscrit dans le cadre de l’Union
européenne.
Objectifs de cette politique au niveau européen :
 assurer une sécurité en matière d'approvisionnement énergétique à un prix
abordable pour tous les consommateurs en diminuant la dépendance de
l’Union-européenne aux énergies fossiles et en favorisant les énergies
renouvelables.
 une réduction concrète des émissions de gaz à effet de serre causées par la
production ou la consommation d'énergie,
 efficacité énergétique

46
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.3. La politique énergétique
Les agents de cette politique économique sont très nombreux :
GIEC : Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat
Le GIEC est un organe intergouvernemental qui a té créé sous l’égide de l’ONU en 1988.
Il expertise l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de
changement climatique provoqué par l'homme
Il ne s'agit donc pas d'un laboratoire de recherche, mais d'un organisme qui effectue une
évaluation et une synthèse des travaux de recherche menés dans les laboratoires du monde
entier. Tout chercheur travaillant dans un des domaines concernés - même quelqu'un qui
tenterait de remettre en cause l'influence de l'homme sur le climat - verra ses travaux pris en
compte dans le cadre des procédures d'expertise organisées par le GIEC.
Le recours à cette expertise internationale fait la qualité des rapports du GIEC qui sont
synonyme d’une certaine indépendance.


Les pouvoirs publics : compétences régionales : ministre de l’énergie et fédéral : ministre de
l’énergie et du climat
47
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.3. La politique énergétique
Les groupes pétroliers
Ils n’ont aucun intérêt à trouver des solutions alternatives au pétrole . Plus le pétrole devient
rare, plus il risque de voir son prix augmenter et dès lors ces entreprises pourront engranger des
bénéfices conséquents.

Nations Unies – protocole de Kyoto et peut être protocole du Qatar
La limitation des émissions de GES issue du Protocole de Kyoto ne fait plus l’unanimité et peine à
aboutir sur un nouveau protocole (le prolongement du protocole de Kyoto qui arrive à
échéance).

L’OPEP cartel (Organisation des pays exportateurs de pétrole)
A l’origine, les prix sont influencés par ces pays producteurs grâce à leur action sur l’offre
mondiale de pétrole. La limitation de cette offre de pétrole permettait de maintenir des recettes
élevés pour l’Opep.
Face à ce maintien des prix élevés, les pays non-OPEP ont développé leur capacité de production
(rentabilité possible compte tenu des prix) et la concurrence face à l’OPEP s’est accrue.
Actuellement, le rôle de l’OPEP dans le prix du pétrole est remis en cause et sont impact sur
ceux-ci est quasi nul.

48
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.3. La politique énergétique
Problématiques énergétiques



Demande de pétrole augmente alors que les réserves
s’épuisent.
Les estimations des réserves pétrolières sont incertaines.
Les solutions alternatives au pétrole existent mais me
permettent pas de compenser entièrement l’utilisation du
pétrole
49
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.4. La politique environnementale
Face aux enjeux du réchauffement climatique, cette politique est sous jacente
aux autres. L’environnement est partout, on ne peut pas en faire abstraction.
Les agents de cette politique :
 Ministres fédéraux et régionaux
 Union-européenne
 Nations Unies : (kyoto)
 Les associations de consommateurs,
 Greenpeace, …



Toutefois, lutter en faveur de l’environnement implique une multitude de
conséquences ou de choix :
Accroissement des côuts de production pour les entreprises,
Lutte contre la surconsommation,
50
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.4. La politique environnementale
Face aux enjeux du réchauffement climatique, cette
politique est sous jacente aux autres. L’environnement est
partout, on ne peut pas en faire abstraction.
Les agents de cette politique :
 Ministres fédéraux et régionaux
 Union-européenne
 Nations Unies : (kyoto)
 Les associations de consommateurs,
 Greenpeace, …
51
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.4. La politique environnementale
Toutefois, lutter en faveur de l’environnement implique une
multitude de conséquences ou de choix :
 Accroissement des coûts de production pour les
entreprises,
 Lutte contre la surconsommation,
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F. Gaube - les politiques économiques
4.2.5. La politique industrielle
Elle vise à stimuler et à orienter les activités industrielles.
Les pouvoirs publics peuvent
 inciter la recherche et développement : subventionnement de
ce type d’activité
 favoriser l’implantation d’entreprise sur le territoire belge
Différentes actions sont possibles :
 niveau infrastructure : déployer des infrastructures
favorables aux entreprises : routes, canaux, chemin de fer, …
 niveau finances publiques :
53
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.5. La politique industrielle
Différentes actions sont possibles :
 niveau finances publiques :
Différentes mesures sont envisageables :
 allègement de la fiscalité des entreprises : diminution du précompte professionnel : La Belgique est un des
pays ou la taxation du travail est la plus forte. Cet allègement augmenterait la compétitivité des entreprises.

les intérêts notionnels : déduction d’intérêts fictifs. L’entreprise qui investit grâce à ses fonds propres peut
déduire des intérêts en guise de charge. De cette manière, elle diminue son résultat et ses impôts. Cette
mesure est fortement décriée par les syndicats car elle permet aux entreprises d’éluder l’impôt sans
contrepartie (par exemple obligation d’embauche) et oblige dès lors l’Etat a rechercher d’autres recettes
fiscales.
alléger les charges sociales des entreprises : cela favorise leur compétitivité (car leurs coûts de production
diminuent et dès leur leurs prix de ventes sont plus concurrentiels)
Mais la diminution des cotisations sociales met à mal le système de sécurité sociale et est donc défavorables à
l’ensemble de la population (précarisation des chômeurs, des retraités, …)
 alléger les contraintes sociales (délai de préavis, flexibilité accrue des prestations, augmentation du temps de
travail, …)
 alléger les contraintes environnementales : être moins strict sur l’impact polluant ….

54
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.6. La politique fiscale
cf . Tax shift
55
F. Gaube - les politiques économiques
4.2.7. La politique santé
Cf. taxation des sodas, du diesel
56
F. Gaube - les politiques économiques
Glossaire
Autarcie « Etymologie : du grec autos, soi-même et arkein, suffire. L'autarcie désigne la situation de ce
qui se suffit à
soi-même. Le terme peut s'appliquer à une famille, un village, une région, un pays... qui produisent l'essentiel
de ce qu'ils consomment en n'ayant pas ou peu recours au commerce.
Pour une nation ou un pays, l'autarcie est une théorie économique qui prône l’économie fermée. Elle vise à
produire à l'intérieur des frontières l'essentiel des biens nécessaires pour satisfaire les besoins de la
population et à réduire au strict minimum les importations. L'autarcie est de l'autosuffisance économique ».


Contingent : troupe fournie par un Etat, un territoire; quantité limitée de marchandises

Dévaluation : mesure de politique monétaire qui vise à baisser la valeur de la monnaie, diminuer la parité
d’une monnaie
Dette souveraine : dette émise ou garantie par un émetteur souverain (Etat souverain)
La dette souveraine est l’ensemble des emprunts réalisés par un Etat : les crédits bancaires, les emprunts à
d’autres Etats, et les titres émis par les finances publiques.


Coûts de production : ensemble des coûts engagés par une entreprise pour produire soit salaires,
matières premières, fournitures diverses, amortissements des machines, …

Pouvoir d’achat : ensemble des biens que l’on peut acheter avec une unité monétaire
57
F. Gaube - les politiques économiques
Glossaire






Dette illégale : dette contraire aux lois en vigueur
Dette illégitime : dette dont le taux d’intérêt est usurier,
dont les fonds empruntés ont une destination contraire
aux motifs invoqués, dont le rapport de force entre les
parties est tel qu’il met à mal le débiteur.
Dette odieuse : dette contractée par un régime
despotique pour des objectifs étrangers aux intérêts de la
Nation, aux intérêts des citoyens.
Taux usuraire : taux abusif
Usurier : personne qui prête à usure
Usure : intérêt perçu au-delà du taux licite
58
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