Le changement climatique l’innocence du carbone UTL Tours – 2 février 2016 [email protected] Petit rappel des transitions énergétiques Jusqu’au début du XIXème siècle Bois (composé carboné - feu : arme de destruction massive) Moulins, voile, animaux, esclaves XIXème siècle « Révolution industrielle » Charbon (combustible fossile) Transport maritime et terrestre XXème siècle Pétrole, gaz naturel (fossiles) Électricité (dont hydroélectrique) Depuis milieu du XXème siècle Nucléaire « fissile » XXIème siècle Transition vers énergie durable Thermonucléaire contrôlé (ITER) ? La révolution industrielle n’a pas contribué à l’abolition de l’esclavage seulement par altruisme mais parce que les nouvelles énergies coûtaient moins cher… Accompagner une croissance de la population de 700 millions à 7,36 milliards en 2 siècles + 227.000 personnes chaque jour x 10 De l’énergie primaire à sa conversion Dissipation d’énergie thermique lors des conversions à mauvais rendement Agrocarburants Renouvelables Nucléaire Hydroélectrique Charbon Gaz ? Pétrole Plus de 90 % de l’énergie est issue des combustibles fossiles (hors biomasse) Épuisement progressif : transition énergétique, mais y-a-t’il urgence ? Effet de serre des émissions de CO2 ? En 1980, 55 ans de réserves mondiales de pétrole Selon l’US Geological Survey en 2014, 125 ans… A quel prix ? Agrocarburants Renouvelables Nucléaire Hydroélectrique Charbon + pétrole + gaz, y compris de schiste Charbon Gaz ? Pétrole Plus de 90 % de l’énergie est issue des combustibles fossiles Épuisement progressif : transition énergétique, mais y-a-t’il urgence ? Effet de serre des émissions de CO2 ? Proportion des gaz dans l’air O-H C-O C-H N-O Azote CO2 0,03 -> 0,04 % H2O Vapeur d’eau (1 à 5%) Oxygène Argon 34 % 19 % 4% 4% Proportion des gaz dans l’air O-H C-O C-H N-O Azote 34 % 19 % 4% 4% Concentration (ppb) 3000 CO2 25000,04 % 2000 1500 1000 Oxygène Méthane CH4 0,00018 % 0,00018 % Protoxyde d'azote N2O 500 0,00003 % 0 Vapeur d’eau 1985 (1 à1990 5%) 1995 2000 ppb : milliardième Année Argon 2005 2010 2015 Source : observatoire de Mauna Loa de la NOAA Émissions de CO2 L’Europe est responsable de 11 % des émissions, derrière la Chine, les USA, 3 pays du G8 + Australie Le chinois émet 27 % de CO2 de plus que le français mais 2,6 fois moins que l’américain Les plus gros émetteurs n’étaient pas contraints par le protocole de Kyoto ou en étaient sortis COP21 : plus de prix ni de marché du carbone Jusqu’en 2030 Au contraire de l’esprit de COP21 un regain de projets de centrales au charbon dans 50 pays qui ont adopté l’accord 2440 centrales en projet ou en construction Un combustible fossile devenu bon marché abondant (3 siècles de ressources ?) mais polluant (suies, fumées, particules) et dangereux (extraction) : 500010000 morts par an, sans compter les graves affections du poumon Le Soleil et le vent n’envoient pas de facture Pourquoi alors est-t-elle si « salée » ? Le Soleil et le vent n’envoient pas de facture Pourquoi alors est-t-elle si « salée » ? Le Soleil et le vent n’envoient pas de facture Pourquoi alors est-t-elle si « salée » ? Chiffrer le coût de l’intermittence Productivité de 14,8 % des fermes éoliennes allemandes centrales thermiques à gaz d’appoint ne fonctionnant pas assez longtemps pour être rentables le stockage dans les barrages hydroélectrique a ses limites du réseau électrique pour « aller chercher » l’électricité produite de façon disséminée sur tout le territoire (50 % du coût de l’électricité en Australie par exemple) du coût énergétique élevé de la fabrication des panneaux solaires (~ 20 ans de fonctionnement) de la maintenance (éolien en mer en milieu salin et corrosif) Photovoltaïque : marge de progression importante D’un rendement faible : ≤ 16 % pour le meilleur silicium commercial Les rendements du photovoltaïque « organique » sont plus faibles Multicouches GaInP-AsGa-Ge > 30 % espéré Boites quantiques -> 87 % théorique ? Mais en GaAs… Conversion continu-alternatif par un onduleur La plus développée des EnR pour l’électricité : l’hydroélectrique Le barrage des 3 gorges sur le Yang Tse Kiang, le plus grand du monde Logements de 1,5 million de personnes détruits et reconstruits (+185 m), a nécessité 27 millions de m3 de béton, retient 40 milliards de tonnes d’eau Plus de 45000 grands barrages dans 150 pays Alternative à « produire toujours plus d’énergie » mieux l’utiliser : efficacité énergétique Meilleure isolation des bâtiments Pompes à chaleur COP jusqu’à 7 Cogénération (chauffage gratuit…) Vers de meilleurs rendements de la conversion de puissance électrique de courant continu -> alternatif DC/AC (« inverter » ou onduleur) et alternatif -> continu AC/DC (redresseur) – GREMAN CERTeM Pôle S2E2 Supprimer les pertes dans le transport d’électricité grâce aux matériaux supraconducteurs ? Energies du futur ? Solaire à concentration (CNRS THEMIS abandonné, relancé dans PEGASE) Nucléaire de quatrième génération prolongerait de 5000 ans les réserves d’uranium sécurité à renforcer Fusion thermonucléaire contrôlée (ITER) Les miroirs concentrent l’énergie solaire pour chauffer un fluide caloporteur qui peut être stocké et continuer à produire de l’électricité après le coucher du soleil Fission, nucléaire de 4ème génération, fusion thermonucléaire 4 2 He Energie de fission (nucléaire) Energie de fusion (thermonucléaire) 2 1 235 92 U H Nombre de neutrons + protons du noyau Nucléaire de 4ème génération Surrégénérateurs : électricité pendant ~ 5000 ans Les déchets radioactifs actuels seraient suffisants pour assurer l’indépendance énergétique de la France, et seraient recyclés… Fission, nucléaire de 4ème génération, fusion thermonucléaire 4 2 He Energie de fission (nucléaire) Energie de fusion (thermonucléaire) 2 1 déchets radioactifs 235 92 U H Nombre de neutrons + protons du noyau Nucléaire de 4ème génération Surrégénérateurs : électricité pendant ~ 5000 ans Les déchets radioactifs actuels seraient suffisants pour assurer l’indépendance énergétique de la France, et seraient recyclés… Fission, nucléaire de 4ème génération, fusion thermonucléaire 4 2 He Energie de fission (nucléaire) Energie de fusion (thermonucléaire) 2 1 Beaucoup moins de déchets radioactifs mais danger du plutonium 235 92 U H Nombre de neutrons + protons du noyau Nucléaire de 4ème génération Surrégénérateurs : électricité pendant ~ 5000 ans Les déchets radioactifs actuels seraient suffisants pour assurer l’indépendance énergétique de la France, et seraient recyclés… Fission, nucléaire de 4ème génération, fusion thermonucléaire 4 2 Ni danger, ni déchets radioactifs, mais pas encore au seuil de rentabilité He Energie de fission (nucléaire) Energie de fusion (thermonucléaire) 2 1 235 92 U H Nombre de neutrons + protons du noyau Nucléaire de 4ème génération Surrégénérateurs : électricité pendant ~ 5000 ans Les déchets radioactifs actuels seraient suffisants pour assurer l’indépendance énergétique de la France, et seraient recyclés… Fusion thermonucléaire Soleil (1026 watts, 0.01 W/m3) ITER (5.108 watts ; 5 105 W/m3) Une usine pilote en Espagne réutilise le CO2 pour fabriquer un carburant L'énergie utilisée est celle du soleil, la matière première est le dioxyde de carbone produit par les cimenteries voisines, le procédé est à base de la photosynthèse de microalgues Les projections de l’Agence Internationale de l’énergie ne prévoient pas une transition énergétique rapide Projections de température selon le rapport AR5 du Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : 0,3°C à 4,8°C en 2100 (4,8/0,3 = 1600 %) Fig. 11.25b du rapport AR5 : valeurs basses les plus probables Information non reportée dans le « Résumé pour décideurs » Modèles Mesures 1 articles parmi 1350 autres signés de 1500 auteurs « GIECOsceptiques » Modèles Sensibilité climatique Augmentation de température pour un doublement du CO2 dans l’air TCR : Transient climate response, au moment d’un doublement ECS : Equilibrium climate sensitivity Sensibilité climatique (°C) 7 TCR ECS C 5 F G 4 3 Publiées dans des revues internationales à comité de lecture D 6 A B H I E a 2 c b 1 M N R h d f P O S T W g Q j U m p e i k J n l o V K L 0 2000 2005 2010 Année de publication 2015 Dispersion des résultats comparable à l’écart entre le poids d’un adulte de 100 kg et celui d’un nourrisson Consensus ? Pour les 2°C (1,5°C) de COP21, quelle sensibilité retenir puisque les valeurs s’excluent mutuellement ? A: Andronova & Schlesinger 2001, B: Forest et al 2002, C: Knutti et al 2002, D: Gregory et al 2002, E: Frame et al 2005, F: Forest et al 2006, G: Tomassini et al 2007, H: Allen et al 2009, I: Lin et al 2010, J: Spencer & Braswell 2010, K: Lindzen & Choi 2011, L,e: Libardoni & Forest 2011, M: Olsen et al 2012, N,i: Schwartz 2012, O,g: Aldrin et al 2012, P: Ring et al 2012, Q,h: Rojelj et al 2012, R,k: Otto et al 2013, S,l: Lewis 2013, T: Skeie et al 2014, U: Lewis & Curry 2014, V: Soon et al 2015, W,p: Loehle 2015, a: Stott & Forest 2007, b: Knutti & Tomassini 2008, c: Gregory & Foster 2008, d: Meinshausen et al 2009, f: Padilla et al 2011, g: Gillett et al 2012, j: Harris et al 2013, m: Skeie et al 2014, n: Lewis & Curry 2014, o: Harde (2014). Modèles « Grand frais » sur la sensibilité climatique Augmentation de température pour un doublement du CO2 dans l’air TCR : Transient climate response, au moment d’un doublement ECS : Equilibrium climate sensitivity Sensibilité climatique (°C) 7 D 6 C 5 F G 4 3 ECS tendency TCR ECS TCR tendency A B H I E a 2 c b 1 GIEC M N R h d f P O S T W g Q j U m p e i k J n l o V K L 0 2000 2005 2010 Année de publication 2015 Publiées dans des revues internationales à comité de lecture Dispersion des résultats comparable à l’écart entre le poids d’un adulte de 100 kg et celui d’un nourrisson Les valeurs postérieures au rapport AR5 du GIEC sont inférieures à la valeur obsolète ECS = 3°C Tendance à la baisse de ~10 % par an A: Andronova & Schlesinger 2001, B: Forest et al 2002, C: Knutti et al 2002, D: Gregory et al 2002, E: Frame et al 2005, F: Forest et al 2006, G: Tomassini et al 2007, H: Allen et al 2009, I: Lin et al 2010, J: Spencer & Braswell 2010, K: Lindzen & Choi 2011, L,e: Libardoni & Forest 2011, M: Olsen et al 2012, N,i: Schwartz 2012, O,g: Aldrin et al 2012, P: Ring et al 2012, Q,h: Rojelj et al 2012, R,k: Otto et al 2013, S,l: Lewis 2013, T: Skeie et al 2014, U: Lewis & Curry 2014, V: Soon et al 2015, W,p: Loehle 2015, a: Stott & Forest 2007, b: Knutti & Tomassini 2008, c: Gregory & Foster 2008, d: Meinshausen et al 2009, f: Padilla et al 2011, g: Gillett et al 2012, j: Harris et al 2013, m: Skeie et al 2014, n: Lewis & Curry 2014, o: Harde (2014). Mesures Augmentation annuelle du taux de CO2 0,0002 %/0,04 % = 0,5 % Passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle (% de volume d’air) Depuis 20 ans, l’augmentation annuelle relative reste en moyenne de 0,5 % 2 ppm x 84 ans = 168 ppm 568/400 = 1,42 loin d’un doublement en 2100 Pourquoi de tels écarts d’une année à l’autre ? 0,8 % 0,5 %/an 0,14 % Mesures Retard des fluctuations de CO2 sur celles de température : La conséquence précéderait la cause ? Humlum O., Stordahl K., Solheim J.E., Global & Planetary Change 100, 51 (2013) F. Lansner 2009 - Si la température baissait de 0,3°C par rapport à 1992, permettant à la droite de croiser l’axe des abscisses, le taux de CO2 pourrait se stabiliser - La solubilité du CO2 dans l’eau augmente avec l’abaissement de la température - Il y a 60 fois plus de CO2 dans les océans que dans l’air Projections de température selon le GIEC Combinaison de sensibilité climatique et de scénarios d’émissions de CO2 Pour un même scénario d’émissions, les modèles se contredisent mutuellement et divergent de plus en plus des mesures Fig. TS14a du rapport AR5 du GIEC Modèles Mesures Mesures Temperature anomaly (°C) 1 A l’opposé des prédictions des modèles une tendance au refroidissement est observée depuis 2002 Début de phase descendante d’un cycle de 60 ans ? (c) 60-yr cycle + 0.6°C/century HadCRUT4 HadCRUT4 0 -1 1880 1900 1920 1940 1960 1980 Year Températures les plus précises, mesurées par différents satellites Remote Sensing System (RSS) Satellites de la NOAA Université d’Alabama à Huntsville (UAH) Ecart de température (°C) 2 -0.5°C/siècle (RSS TLT) 1 0 -1 -2 2002 -0.3°C/siècle (UAH) 2004 2006 2008 2010 Année 2012 2014 2000 Mesures ? ou Corrections ? Privilégier les mesures par satellite pour éviter les températures « torturées » par la NASA et la NOAA Crédit : Steven Goddard Mesures Ce refroidissement 2002-2015 n’est pas une surprise Dans les années 1970, les premiers modèles de climat étaient calés sur le refroidissement observé… Mesures Comment faire du chaud avec du froid ? Les modèles ont deux « boutons » ajustables aérosols « effet de serre » Ecart de température (°C) 0,8 0,6 0,4 Mesures HadCruT Modèle 0,2 GIEC 3°C 0,5-1,5°C 0,0 -0,2 -0,4 0,8°C -0,6 -0,8 -1,0 -1,2 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020 Année La sensibilité climatique suit la température mesurée alors qu’elle est censée la prévoir… Les modèles de climat sont-ils vraiment prédictifs ? Mesures Comment faire du chaud avec du froid ? Les modèles ont deux « boutons » ajustables aérosols « effet de serre » Ecart de température (°C) 0,8 0,6 0,4 Mesures HadCruT Modèle 0,2 GIEC 3°C 0,5-1,5°C 0,0 -0,2 -0,4 0,8°C -0,6 -0,8 -1,0 -1,2 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020 Rasool et Schneider, Science 1971 Année La sensibilité climatique suit la température mesurée alors qu’elle est censée la prévoir… Les modèles de climat sont-ils vraiment prédictifs ? Mesures Les moyennes des modèles repris par le GIEC sont-elles validées par les observations ? Ni au siècle dernier, ni au début de ce siècle Temperature anomaly (°C) Modèles 1 IPCC A1F1 projection model HadCRUT4 data 0 -1 1880 1900 1920 1940 1960 Year Fig. TS.9(a) du rapport AR5 1980 2000 Mesures L’effet de serre du CO2 est déjà (presque) saturé Angström (1900) Couche de CO2 absorbante ~ 100 mètres Terre Les molécules de CO2 vibrent à 20 et 70 THz (1 THz = 1000 milliards de vibrations par seconde). L’atmosphère est opaque à ces deux fréquences. Satellite NIMBUS 4 Hanel et al 1972 288/4 x 2,2 LN(568/400)/238,5 = 0,23°C en 2100 Farmer 1974 Mesures « Hiatus » depuis 23 ans… ~ 40 % de tout le CO2 émis par les combustibles fossiles n’a pas eu d’impact sur la température mesurée indépendamment par les satellites RSS (o) et UAH (l) : là où les modèles sont censés prendre « tout leur sens », 2,5°C d’écart attendu (Sloan et Wolfendale 2013), ils ne sont pas validés par les mesures… Ecart de température RSS et UAH (°C) « L’énergie provenant de la surface est déposée à une altitude de quelques kilomètres. Au-dessus, ce sont les processus radiatifs qui dominent et c’est là que l’effet de serre prend tout son sens. » (Bréon, Le Monde) 3 4 2 éruptions volcaniques 1 0 2 -1 1993 -2 340 0 360 380 400 ~ 40 % des émissions de CO2 -2 360 370 380 390 Concentration de CO2 (ppm) 400 Mesures Réponse du GIEC : pour tenter d’expliquer la « pause », le « plateau », le « hiatus » (qu’il reconnait donc) 4 1022J/(5,4 1024 J/°C x 19) = 0,0004°C par an 1/36 000ème de l’énergie des océans « Les incertitudes sur une valeur aussi faible restent trop grandes pour justifier la conjecture » 2 • Wunsch et Heimat 2014 (MIT) Anomalie de forçage océanique (W/m ) la chaleur se serait « cachée » dans les océans ? 1 ARGO 0 2004 2006 2008 2010 2012 Année de publication 2014 2016 Mesures Ecart de température (°C) 0,8 0,6 0,4 Mesures HadCRUT3 Modèle 0,2 0,0 -0,2 -0,4 -0,6 -0,8 -1,0 -1,2 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020 Année Pétrole Charbon Gaz Ciment Pas de corrélation évidente entre température et émissions de CO2 Mesures Au contraire de la prophétie en 2007 d’un Arctique libre de glace dès l’été 2014 Écart de volume de banquise Récupération spectaculaire du volume et de la superficie de banquise à son plus bas estival PIOMAS 1000 km3 Univ Washington 2007 2015 Naval Research Laboratory Pauvre Al Gore. Il essaie de sauver sa réputation en essayant de faire fondre la banquise Mesures La superficie de banquise Antarctique a pulvérisé son record le 21/9/2014 20,14 millions de km2 = record de 2013 + superficie de la France Record absolu de froid en Antarctique : 93,2°C en août 2010 mesuré par satellite + gain de volume de calotte glaciaire (NASA) RSS NSIDC : 26 juillet 2015 Sea level rise (mm/yr) 5 Cycle déduit, hausse moyenne du niveau des océans : 17-18 cm/siècle (NOAA) Superficie totale de banquise redevenue excédentaire par rapport à la moyenne en 2013 et 2014 Comment expliquer 0,6°C/siècle et 17-18 cm/siècle ? Fig. 3.14 de l’AR5 2 1 0 -1 1900 1920 1 6 1940 1960 1980 2000 Year 2 Global sea ice area anomaly (10 km ) Schlesinger M.E., Ramankutty N., An oscillation in the global climate system of period 65-70 years, Nature 367, 723 (1994) 3 -2 1880 2013 UIUC 0 -1 -2 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 1 Temperature anomaly (°C) 3 sentinelles du climat : cycle de ~ 60 ans documenté depuis 1994 Mesures (a) 4 Year (c) 60-yr cycle + 0.6°C/century HadCRUT4 0 -1 1880 1900 1920 1940 1960 Year 1980 2000 Mesures Simulation de la température moyenne des grandes villes d‘Europe avec cycles de ~ 248 ans (De Vries/Suess) et 60 ans (AMO) Température (°C) H.J. Lüdecke, A. Hempelmann, C.O. Weiss, Clim. Past Discuss. 11, 279 (2015) Les deux cycles viennent de passer par un maximum et amorcent leur décroissance Année Taches solaires : le « réchauffement climatique » a commencé à la fin du dernier « petit âge glaciaire » (1695) Selon Zarkova et al, Nature 2015 prochain minimum vers 2030 Émissions de CO2 Règne de Louis XIV Règne de Louis XIV Température du thermomètre « Central England » Taches solaires : le « réchauffement climatique » a commencé à la fin du dernier « petit âge glaciaire » (1695) Selon Zarkova et al, Nature 2015 prochain minimum vers 2030 Émissions de CO2 Règne de Louis XIV Règne de Louis XIV Température du thermomètre « Central England » Modèles Impact sur le climat des politiques de réduction des émissions (COP21) Sensibilité climatique (°C) 7 D 6 C 5 F G 4 3 ECS tendency TCR ECS TCR tendency A B H I E a 2 c b 1 M L N R h d f P O S T W g Q j U m p e i k J n l o V K Calculées avec la valeur GIEC AR5 ECS = 3°C, les promesses des Etats à COP21 éviteraient un réchauffement de 0,05°C d’ici 2030 0,17°C d’ici 2100 (0,2°C MIT) B. Lomborg, Impact of Current Climate Proposals Global Policy, DOI: 10.1111/1758-5899.12295 (2015) 0 2000 2005 2010 2015 Année de publication A: Andronova & Schlesinger 2001, B: Forest et al 2002, C: Knutti et al 2002, D: Gregory et al 2002, E: Frame et al 2005, F: Forest et al 2006, G: Tomassini et al 2007, H: Allen et al 2009, I: Lin et al 2010, J: Spencer & Braswell 2010, K: Lindzen & Choi 2011, L,e: Libardoni & Forest 2011, M: Olsen et al 2012, N,i: Schwartz 2012, O,g: Aldrin et al 2012, P: Ring et al 2012, Q,h: Rojelj et al 2012, R,k: Otto et al 2013, S,l: Lewis 2013, T: Skeie et al 2014, U: Lewis & Curry 2014, V: Soon et al 2015, W,p: Loehle 2015, a: Stott & Forest 2007, b: Knutti & Tomassini 2008, c: Gregory & Foster 2008, d: Meinshausen et al 2009, f: Padilla et al 2011, g: Gillett et al 2012, j: Harris et al 2013, m: Skeie et al 2014, n: Lewis & Curry 2014, o: Harde (2014). Modèles Impact sur le climat des politiques européennes et françaises de réduction des émissions sur la base de la TCR du GIEC ! 20 % x 25 % x 0,94 % (France) x 1-2.5°C = 0,0005-0,001°C de réchauffement évité… 20 % x 25 % x 11 % (Europe) x 1-2.5°C = 0,005-0,01°C de réchauffement évité… 500 Proportion de CO2 (ppm) Paquet climat européen, d’ici 2020 : • 20 % d’efficacité énergétique • 20 % d’énergies renouvelables • Réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre 400 25 % 300 200 naturel 75 % 100 0 1960 1970 1980 1990 2000 Année Politiques dont on ne peut mesurer l’impact… 2010 Mesures Le CO2 bouc émissaire Les émissions de CO2 qui ne peuvent plus être désignées comme coupables d'un réchauffement qui a pris fin, sont désignées sans vergogne comme cause de Blizzard US Inondations Tempêtes Cyclones … Alors qu’ils relèvent non du thermomètre mais du baromètre Corrélation entre le temps et la pression atmosphérique découverte il y a 3 siècles par Torricelli, inventeur du BAROMETRE Media et politiciens plus « giecquiens » que le GIEC (§ TS6.4 de l’AR5) Energie cyclonique cumulée 40 % des émissions de CO2 Comme le dénonçait cet article dès 1871, intitulé « changements imaginaires du climat » Chaque mois apporte son lot de « plus sec », « plus humide », « plus venteux », « plus froid », « plus chaud », censé n’avoir jamais été observé… Une fluctuation n’a rien à voir avec la tendance qui prime en climatologie Rôle bénéfique du carbone et du CO2 Sans carbone, pas de Vie sur Terre Déclarer le carbone Ennemi Public N°1 ? Liaison du carbone avec oxygène, hydrogène, azote Brique des protéïnes, structure de base de la Vie, des acides nucléïques porteurs de l’information génétique, des molécules qui stockent l’énergie nécessaire à la vie… Humains et animaux consomment du glucose pour produire leur énergie et expirent de la vapeur d’eau et du CO2 Les plantes font l’inverse : elles absorbent le CO2 par photosynthèse pour produire le glucose, nécessaire à leur existence, à leur vie et à leur croissance CO2 non seulement indispensable à la vie végétale par photosynthèse mais irremplaçable Soleil Oxygène 6 CO2 + 6 H2O = C6H12O6 + 6 O2 CO2 Eau Mesures L’augmentation du CO2 dans l’air a entraîné un verdissement de la Planète Comment se prétendre « vert » au sens figuré et lutter contre le verdissement de la Planète au sens propre? Source : Université de Boston L’augmentation de CO2 profite à la Planète surtout en zone aride Des écosystèmes semi-arides dans l’hémisphère sud (ici en Australie) « se gavent » de CO2, s’opposant au stress hydrique, au point de modifier de façon observable sa concentration dans l’air (D.B. Metcalfe, Nature, 2014) Mesures Une concentration accrue en CO2 bénéficie à la croissance des plantes Absence de toxicité jusqu’à 10 000 ppm (seuil dans un sous-marin) Une concentration accrue en CO2 améliore le rendement des récoltes : bénéfice de 3000 milliards d’euros depuis 1961 C. Idso (2013) Maïs Blé Riz Concentration de CO2 Mesures Bénéfice pour la chaine nutritive marine Le bénéfice du CO2 est aussi mesuré pour la chaine nutritive des océans via une augmentation inattendue du plancton d’un facteur 10 pour les coccolithophores dans l’Atlantique en seulement 50 ans(Bigelow Laboratory for Ocean Sciences, 2016) alors qu’un effet négatif de l’acidification était craint. 60 fois plus de CO2 dans les océans que dans l’air Solubilité à 2°C : 3 g/l, pH 7,5 Solubilité à 30°C : 1,2 g/l, pH 8 DpH : -0,0017/an Mesures Oscillation saisonnière de l’augmentation de 0,01 % du CO2 dans l’air en un siècle en fonction de la latitude La Jolla Mauna Loa 6 ppm en 2013 Antarctique 5 ppm en 1959 L’appétit de la végétation pour le CO2 a le plus augmenté là où la végétation en est avide comme à La Jolla (Californie) Mesures Le CO2 profite à la végétation comme en témoigne l’amplitude de l’oscillation saisonnière à La Jolla (Californie) qui augmente 36 %/21 % soit 71 % plus vite que le CO2 lui-même La végétation apparait avide de ce complément de CO2 Elle semblait en état de « malnutrition » Oscillation du CO2 (ppm) 25 2013 20 15 (1969) x 1,36 10 5 1969 0 2 4 6 Mois 8 10 12 Éviter l’amalgame entre CO2, gaz de la Vie sur Terre et polluants émis lors de combustions Sont polluants fumées, acroléine, hydrocarbures aromatiques polycycliques (biomasse), particules fines (diesel) Responsables de 4,4 millions de décès prématurés par an selon l’OMS (« dirty cooking ») à cause de foyers de cuisson domestiques alimentés par bois et biomasse dans des habitations mal ventilées Monoxyde de carbone CO (poison) Emissions limitées par pots catalytiques • La végétation, les plantes nutritives, la chaine marine, bénéficient du supplément de CO2. Pourquoi les en priver ? • > 1350 publications (populartechnology.net), signés de 1500 auteurs, insistent sur la variabilité naturelle du climat ou sur un effet de serre minime comparé à 1725 articles en croisant les mots-clés : [anthropogenic] AND [greenhouse OR CO2] AND [warming] • Cesser de gaspiller les ressources fossiles • Développer l’efficacité énergétique (GREMAN – CERTeM - S2E2) • Développer la recherche sur les futures énergies renouvelables en s’affranchissant du problème de l’intermittence [email protected]