FEMMES EN ÉGLISE : LIVRES l4
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LA FEMME DANS L’ÉGLISE – TRADITION ET
THÉOLOGIE FÉMINISTE 2465
Anne Carr, Coll. Cogitatio Fidei, Ed. du Cerf, Paris 1993
Anne Carr, professeure de théologie dogmatique à l’université de
Chicago, nous propose une première évaluation critique des
théologies féministes. Tout le propos de son livre est de montrer
que si le féminisme est aujourd’hui un défi pour le christianisme, ce
défi est en fait une « grâce transformante » pour l’Église, c'est-à-
dire une invitation à une conversion et à une meilleure intelligence
des symboles chrétiens fondamentaux. Son essai a le grand mérite
de ne jamais dissocier l’étude des mouvements féministes
américains de la redéfinition de la place de la femme dans l’Église.
Ainsi, en partant de la question hautement symbolique de
l’ordination des femmes, tout l’ouvrage tend à nous convaincre que
la théologie féministe est une contribution décisive à la théologie
tout court.
LE FÉMININ DE L’ÊTRE – POUR EN FINIR AVEC LA
CÔTE D’ADAM 618
Annick de Souzenelle, Coll. Spiritualités vivantes, Ed. Albin Michel,
Paris 1997
Pour Annick de Souzenelle, la Bible contient la clé qui peut nous
donner accès à la redécouverte du sens du féminin, cette dimension
essentielle, oubliée par notre société. À partir d’une lecture du texte
biblique en hébreu, elle nous parle de notre existence et de notre
vocation. Elle s’inscrit en faux contre l’image d’une Ève « sortie de
la côte d’Adam », pour mettre en évidence la réalité féminine,
appelée Ishah « l’autre côté d’Adam », présente en chacun de nous.
Puis elle réinterprète les figures de matriarches comme Sarah,
Rébecca, Léah ou Rachel, mais aussi celles de Marie et de Marie-
Madeleine, et même des personnages masculins à « valeur »
féminine, tels que Lot, le neveu d’Abraham ou Lazare, l’ami de
Jésus.