Thème 2 : La guerre et les régimes totalitaires au XXe siècle La nde 2 Guerre mondiale Thème 5 : Les Français et la République Les combats de la résistance contre l’occupant nazi et contre le régime de Vichy Problématique : Quelles sont les différentes dimensions des combats de la Résistance ? Qu’est-ce que le régime de Vichy ? Le régime de Vichy n’est pas assimilable à un régime totalitaire Pourtant, le régime de Vichy est l’un des alliés du nazisme Son idéologie : réactionnaire et autoritaire sa politique : collaboration, persécution des Juifs, répression de la Résistance à l’occupant Pourquoi et comment naît la Résistance ? la Résistance nait d’abord de la volonté patriotique et nationale de chasser l’armée allemande son combat contre Vichy devient politique et idéologique Le combat de la Résistance fait partie du grand affrontement des démocraties et des fascismes. I. Le régime de Vichy A.Le régime de Vichy remet en cause la République 1) L’armistice Repères : • 3 septembre 1939 : la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne • Septembre 1939 – avril 1940 : « la drôle de guerre » => pas encore de combats • Avril-mai 1940 : Blitzkrieg => l’Allemagne nazie déferle sur l’Europe du Nord et de l’Ouest => EXODE : des millions de Français quittent leurs foyers et se retrouvent sur les routes • 18 mai 1940 : le maréchal Pétain « le vainqueur de Verdun » devient vice-président du conseil • 17 juin 1940 : discours de Pétain qui demande officiellement l’armistice • 22 juin 1940 : La France signe l’armistice avec l’Allemagne nazie à Rethondes => la moitié nord de la France est occupée par l’armée allemande => Débâcle + armistice = choc profond pour les Français CSQ : La république est radicalement remise en cause la victoire de 1918 semblait avoir consolidé la république Les crises des années 1930 avaient pourtant fragilisé la république Le régime de Vichy développe dès le début un discours antirépublicain 2) Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs 1916 : il s’illustre pendant la bataille de Verdun (il est général) 1917 : commandant en chef des armées françaises 1918 : il est élevé à la dignité de maréchal de France 1934 : ministre de la guerre Il défend la guerre de position défensive Juin 1940 : Président du Conseil Le maréchal Pétain apparaît comme l’homme Philippe Pétain 1856-1951 providentiel C’est un officier prestigieux et respecté de tous (84 ans en 1940) Extrait de l’allocution du maréchal Pétain, 17 juin 1940 « Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur » Français! A l'appel de M. le président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée, qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli son devoir vis-à-vis de nos alliés, sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat (*). Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie. (*) Tel est le texte qui fut prononcé. Sur la suggestion de Paul Baudouin, ministre des Affaires étrangères, la phrase fut rectifie - inutilement et maladroitement - de la manière suivante : " C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut tenter de cesser le combat. " Début juillet 1940 : le gouvernement s'établit en zone non-occupée à Vichy. La majorité des députés et des sénateurs votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Une nouvelle Constitution de l’Etat français est promulguée => Fin de la IIIème République 3) L’instauration d’un régime de dictature Le maréchal Pétain est chef de l’Etat et du gouvernement Il contrôle le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif Les libertés disparaissent Liberté de la presse Liberté d’expression Liberté d’association => c’est la fin de tous les principes démocratiques B. La Révolution nationale 1) L’idéologie Doc. 3 p 328 (manuel d’histoire) : L’idéologie du régime de Vichy 1) Présenter le document (nature, date, auteur) 2) A qui s’adresse ce document ? 3) Qui est responsable de la défaite selon le régime de Vichy ? 4) Quelle est la devise de l’Etat français ? Sur quels piliers est-il construit ? 5) Quelle activité économique est absente du modèle proposé par la Révolution nationale ? Pourquoi ? Le régime de Vichy veut : Restaurer une France rurale respectueuse des hiérarchie traditionnelles Remplacer les valeurs républicaine par des valeurs d’autorité, d’obéissance et d’efforts La Révolution nationale = triomphe de la droite nationaliste et cléricale Revanche contre le Front populaire et les Juifs rendus responsables de la défaite 2) « Travail, famille, patrie » Travail : • exaltation du travail (en particulier celui de la terre) • Instauration du corporatisme • Interdiction des grèves et des syndicats Corporation: organisation professionnelle qui réunit patrons et ouvriers d’un même secteur Famille: • On célèbre la mère au foyer (création de la fête des mères) • L’école doit transmettre le respect des hiérarchies sociales et le catéchisme Patrie: • Le maréchal incarne la patrie => Culte de Pétain « le sauveur » • Maréchal nous voilà devient l’hymne officieux de Vichy (La Marseillaise est interdite par l’occupant en zone Nord) • Les fonctionnaires doivent prêter serment 3) Un régime d’oppression Arrestation des personnalités politiques socialistes et communistes • Léon Blum • Jean Zay Des opposants Des réfugiés étrangers (Espagnols) Des Juifs => Enfermés dans des camps d’internement Octobre 1940 : « statut des Juifs » l’antisémitisme devient légal • Recensement obligatoire • Perte de la nationalité française • Exclusion de certaines professions Milice : organisation militaire qui traque les résistants et les Juifs en collaboration avec l’armée allemande. • Inéligibilité 1941 : les Juifs sont expropriés de leurs biens 1943 : Création de la Milice = répression de + en + violente C. La politique de collaboration 1) La collaboration : un choix du régime de Vichy Collaboration = calcul stratégique Le régime espère alléger les conditions de l’armistice (libération des prisonniers, réduction des frais d’occupation). Si l’Allemagne gagne, Pétain veut que la France occupe une bonne place dans un nouvel ordre européen nazi 24 octobre 1940 : entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler 2) La collaboration : une illusion Les Allemands ne font aucune concession Novembre 1942 : la zone Sud est envahie après le débarquement allié en Afrique du Nord La collaboration devient une véritable soumission Pierre Laval (chef du gouvernement) déclare « souhaiter la victoire de l’Allemagne » Février 1943 : création du STO => la collaboration devient impopulaire STO : service du travail obligatoire. Mobilisation des hommes entre 20 et 23 ans pour travailler dans les entreprises allemandes 3) Un régime complice des nazis La police française et allemande coordonnent leurs actions de répression La milice livre les résistants aux occupants La police française organise les rafles de Juifs 16 juillet 1942 : la rafle du Vél d’Hiv (30000 Juifs sont arrêtés) La police française surveillent les camps d’internement => camps avant le départ pour les camps de la mort Vichy se rend complice de la solution finale Vidéo INA – Reportage de 1972 sur la mémoire de la rafle du Vel d’hiv SAINT-SULPICE-LA-POINTE (Tarn) - camp d'internement II. Les combats de la Résistance A. La France libre 1) L’appel du 18 juin 1940 Le général de Gaulle refuse l’armistice annoncé par le maréchal Pétain le 17 juin Le 18 juin 1940, la BBC diffuse son discours => c’est un appel à l’insoumission et au combat Pour de Gaulle, la guerre n’est pas perdue, car la guerre est mondiale. « La France a perdu une bataille ! Mais la France n’a pas perdu la guerre » Il met en place une armée, les Forces françaises libres, qui compte peu d’hommes au début. Le premier ministre britannique, Winston Churchill, lui apporte son soutien et le reconnaît comme « le chef des Français libres » 2) Un combat politique Le général de Gaulle parle au nom de la France Pour donner une dimension politique à son action Pour incarner l’Etat légitime 1941 : il crée le Comité national français : une forme de gouvernement pour lui permettre de s’affirmer auprès des Américains qui se méfient de lui. De Gaulle est attaché aux valeurs de la République et affirme sa volonté de rétablir la démocratie après la guerre. => Déjà en 1942, il souhaite refonder la République : • Avec de nouvelles institutions • Au moyen de réformes sociales ambitieuses 3) Les combats militaires de la France libre Le général de Gaulle mise sur l’Empire colonial pour libérer la France. Il s’appuie sur les officiers et les gouverneurs de l’empire colonial Tchad 1940 : Félix Eboué (gouverneur) => ralliement de l’AEF (Afrique équatoriale Française) Mai - Juin 1942 : Bataille de Bir Hakeim (Lybie) Le général Koenig résiste aux forces de l’Afrika Korps du général Rommel Permet aux britanniques de l’emporter à El Alamein (Egypte) 1ère contribution militaire importante des FFL Novembre 1942 : Débarquement allié en Afrique du Nord Le Maroc, l’Algérie, l’AOF (Afrique Occidentale Française), les Antilles rejoignent la France libre B. Les résistances intérieures 1) Les organisations Eté 1940 : actes de résistances individuels et spontanés (tracts, graffitis) Progressivement les résistants se regroupent et s’organisent dans la clandestinité • Réseaux de renseignement et de sabotage • Mouvements de Résistance (Libération, Combat = zone Sud ; Défense de la France = zone Nord) Papillons affichés par des élèves du Lycée de Beaulieu dans le jardin vert à Angoulême en novembre 1940. Source : Archives dép. de la Charente W 3007 Qui devient Résistant ? Socialement : • Milieux sociaux variés • beaucoup de jeunes Politiquement : • socialistes et communistes • Une partie de la droite nationaliste => Tous appellent à lutter contre les nazis et contre Vichy 2) Les actions de la Résistance intérieure Objectifs de la Résistance : • Informer la population • Collecter des renseignements • Harceler l’occupant Résistance civile + Résistance militaire Moyens de la Résistance : • Tracts, presse • Services de renseignement clandestins (=> infos transmises à Londres) • Evasion de prisonniers, dissimulation et fuite des Juifs • Sabotages (≠ installations militaires, réseaux de communisation) Résistance = Organisation complexe Risques énormes => répression féroce (arrestations, torture, déportation) menée par les Allemands (Gestapo) et par la police de Vichy. Exemples : • Guy Moquet (militant communiste) • Marc Bloch (historien) • Pierre Brossolette (journaliste) • Jean Moulin (préfet) 3) Des résistants de plus en plus nombreux Les résistants sont minoritaires (moins d’1% de la population) Mais leur nombre augmente 1941 : entrée en guerre de l’URSS => engagement des communistes dans la Résistance 1942 : Création des FTP (Francs-tireurs et partisans), groupe de résistance armée du Parti communiste qui mènent un combat de guérilla 1943 : STO De nombreux jeunes rejoignent les maquis C. Un combat commun et structuré 1) Jean Moulin et l’unification de la Résistance Début 1942 : de Gaulle confie à Jean Moulin l’unification des Résistances intérieure et extérieure Mai 1943 : Jean Moulin fonde le CNR (Conseil National de la Résistance) -> mouvements, partis, syndicats Le CNR reconnaît l’autorité du général de Gaulle Juin 1943 : Jean Moulin est arrêté, torturé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie, puis meurt de ses blessures pendant son transfert en Allemagne Le CNR poursuit l’unification de la Résistance -> création des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) -> Elaboration d’un programme politique en vue de la Libération 2) Des institutions politiques reconnues Juin 1943 : de Gaulle fonde à Alger le CFLN (Conseil français de libération nationale) Personnalités de divers horizons politiques Il réunit une Assemblée consultative Résistants + hommes de la IIIe République Juin 1944 : le CFLN devient le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) Le GPRF représente officiellement la France auprès des Alliés Il prépare les bases d’une nouvelle République Conclusion Les résistants refusent de revenir à une IIIe République discréditée. La Libération est l’occasion d’une profonde rénovation de l’idéal républicain. Suivant le programme du CNR de mars 1944, de grandes réformes visent à établir une république démocratique et sociale. III. La refondation de la république après la guerre A.Le gouvernement provisoire L’épisode des Champs Elysées donne une légitimité populaire réelle au général de Gaulle (soutien des Britanniques) => de Gaulle parvient à s’imposer. Il installe le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) à Paris, tout de suite après la libération de la ville (25 août 1944) Ce gouvernement rassemble des représentants de toutes les forces politiques du moment, des communistes au centre droit, à l’exception de l’extrême droite et de la fraction de la droite qui s’est compromise avec Vichy. Pour affirmer la légitimité du GRPF, de Gaulle accomplit de nombreux voyages en province. A chaque fois, il met en place des représentants officiels du gouvernement, parfois au détriment des représentants locaux de la Résistance, qui doivent se soumettre aux chefs qu’il a nommés. Dans le cadre de cette restauration des pouvoirs de l’État, il décide l’intégration des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) et des FTP (Francs-Tireurs partisans) à l’armée régulière. B. La mise en place d’une épuration officielle DM Devoir à la maison A rendre pour le mardi 7 avril 2015 (Au plus tard) Etude « Libération et épuration » p. 338-339 Questions 1 à 10 + bilan Possibilité de rendre sur format numérique (.doc ou .pdf) => + 1 point [email protected] C. Le vote d’une nouvelle constitution Dès octobre 1945, des élections sont organisées pour élire une assemblée constituante (une assemblée qui a à charge de rédiger une nouvelle constitution). Cette assemblée est dominée par • le P.C.F. qui prend l’appellation de « parti des 75 000 fusillés », alors que le nombre des fusillés pendant l’Occupation est d’environ 25 000 au total qui tire bénéfice de son rôle majeur dans la Résistance • la S.F.I.O. et le M.R.P. (mouvement républicain populaire), parti chrétien-démocrate qui se place au centre droit. Cette assemblée propose aux Français un modèle de constitution inspiré de celui de la IIIe République. Celle-ci favorise le Parlement au détriment du Président de la République. => Hostile à ce projet, de Gaulle quitte donc le gouvernement en janvier 1946 dès le 16 juin 1946, dans le discours de Bayeux il se déclare en faveur d’une nouvelle république fondée sur un pouvoir exécutif fort. Il crée en 1947, le R.P.F. (Rassemblement du peuple français), un nouveau parti chargé d’assurer un débouché politique à ses idées. Le discours de Bayeux, 16 juin 1946 Il est clair et il est entendu que le vote définitif des lois et des budgets revient à une assemblée élue au suffrage universel et direct. Mais le premier mouvement d’une telle assemblée ne comporte pas nécessairement une clairvoyance et une sérénité entières. Il faut donc attribuer à une deuxième assemblée élue et composée d’une autre manière la fonction d’examiner publiquement ce que la première a pris en considération, de formuler des amendements, de proposer des projets. Du Parlement composé de deux Chambres et exerçant le pouvoir législatif, il va de soi que le pouvoir exécutif ne saurait procéder sous peine d’aboutir à cette confusion des pouvoirs dans lequel le gouvernement ne serait bientôt plus rien qu’un assemblage de délégations. (…) Or, comment cette unité (du gouvernement), cette cohésion, cette discipline seraient-elles maintenues à la longue si le pouvoir exécutif émanait de l’autre pouvoir auquel il doit faire équilibre, et si chacun des membres du gouvernement (…) n’était à son poste que le mandataire d’un parti ? C’est donc du chef de l’État, placé au-dessus des partis, élu par un collège qui englobe le Parlement, mais beaucoup plus large, que doit procéder le pouvoir exécutif. Au chef de l’État, la charge d’accorder l’intérêt général, quant au choix des hommes, avec l’orientation qui se dégage du Parlement, à lui la mission de nommer les ministres, et d’abord, bien entendu, le Premier, qui devra diriger la politique et le travail du gouvernement ; au chef de l’État la fonction de promulguer les lois et de prendre les décrets ; à lui la tâche de présider les conseils du gouvernement et d’y exercer cette influence de la continuité dont une nation ne se passe pas. Général de Gaulle. Chambre des députés => vote les lois et le budget. Elle doit composer avec une deuxième assemblée, le Sénat, pour déterminer le texte définitif des lois = système bicaméral IIIe République et IVe République : => le chef de l’État (le Président de la République) => élu par le Parlement. Le Président du Conseil (le chef du gouvernement) => investi par la Chambre des députés CSQ : soumission de l’exécutif au législatif Pour de Gaulle : une des raisons fondamentales des difficultés de la IIIe République finissante (« valse des ministères », négociations avec les partis pour se maintenir au pouvoir) Pour de Gaulle : • Le chef de l’État doit être indépendant des Chambres • Il doit être au-dessus des partis Pour cela : => il doit être élu par un groupe beaucoup plus large que celui des parlementaires afin que sa légitimité s’impose à tout le pays. Le chef du gouvernement, que de Gaulle appelle Premier ministre, est nommé par le Président de la République et n’est donc plus le résultat d’un équilibre politique savant entre les différents partis présents à l’Assemblée nationale. Octobre 1946 : Référendum => la constitution est acceptée par les Français Régime parlementaire Gouvernement de coalition SFIO, PC, MRP Printemps 1947 : grèves (dockers de Marseille, usines Renault) + contexte de Guerre froide => Mai 1947 : le Président du Conseil, Paul Ramadier (SFIO) exclut les ministres communistes. D. Les grandes réformes économiques et sociales L’Etat intervient dans l’économie : Objectifs : reconstruire et moderniser le pays Moyens (méthodes dirigistes): • la planification => sur l’initiative de Jean Monnet, est mis en place le premier plan de modernisation et d’équipement Objectif du plan : retrouver pour 1948 le niveau de production de 1929 • Les nationalisations (Renault, Air France, Banque de France, EDF-GDF) L'avenue de la République de St Nazaire en 1948 et 1957. Mise en place de l’Etat providence • 1944 (effectif en 1945) : vote des (Welfare State en Grande-Bretagne) femmes • février 1945 :comités d’entreprises Objectif : • 1945 : Sécurité sociale Assurer la protection sociale qui • 1947 : les HLM garantit la cohésion sociale • 1950 : Création du SMIG Le préambule de la Constitution de 1946 reconnaît l’intangibilité de ces droits sociaux + le droit au travail + le droit à l’instruction + le droit aux loisirs + garantie pour les femmes d’avoir les mêmes droits que les hommes dans tous les domaines Etude de documents (en ½ groupe) P. 344-345 « Mai 1958 : d’une République à l’autre »