LES PLANTES DU GENRE ARTEMISIA ET LE PALUDISME
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LES PLANTES DU GENRE ARTEMISIA Concours scientifiques du projet Eddsica 2014/2015 RAPPEL SUR LA TAXONOMIE Définition: la taxonomie ou taxinomie est la science qui étudie la classification des êtres vivants pour leur attribuer un nom. Elle vérifie aussi leur liens de parenté. Cette science aboutit à plusieurs groupes emboités les uns dans les autres en fonction des caractères partagés ou des attributs possédés par les espèces. Etres vivants = Végétaux= Végétaux à racines Végétaux à fleurs Végétaux à Fruits Famille des astéracées Genre Artemisia Annua Afra Maritima Le genre Artemisia regroupe des herbacées, arbrisseaux et des arbustes de la famille des Astéracées. des Les Astéracées ont la caractéristique commune d'avoir des fleurs minuscules, réunies en inflorescence appelée capitules, c'est-à-dire serrées les unes à côté des autres, sans pédoncules. Les fleurs sont placées sur l'extrémité d'un rameau ou d'une tige et entourées d'une structure formée par des bractées florales. L’ensemble des bractées florales forme une structure en forme de coupe ou de collerette appelée involucre. Le genre Artemisia Les plantes du genre Artemisia ont toutes des caractères partagés avec d’autres espèces animales et végétales mais aussi plusieurs points communs entre elles, et c’est bien pour cela que nous les rangeons dans la même catégorie. Il en existe plus de 300 espèces. Les feuilles sont à disposition pennée sur les tiges ou rameaux. Le limbe des feuilles est extrêmement découpé. Elles ont presque toutes des propriétés aromatiques. Certaines d’entre elle ont des propriétés médicinales et au moins l’une d’entre elle peut conduire à la fabrication d’une drogue. L’ Artemisia maritima et l’ Artemisia afra Ce sont des plantes vivaces et ligneuses. Ce sont des arbrisseaux. Elles ont l’avantage d’être, semble-t-il, bien adaptées au climat du Sénégal. L’ Artemisia afra est très cultivée en Afrique du sud. L’ Artemisia maritima aurait l’avantage de bien résister à l’air salin du Delta du Saloum région cible de notre association. L’ Artemisia annua C’est la plante la plus étudiée et la plus connue actuellement. Elle semble fragile et elle est annuelle, ce qui exige de la replanter chaque année. Deux autres Artemisia qu’il faut connaitre L’ Artemisia absinthium qui sert à produire l’absinthe une drogue très prisés au XIXème siècle. L’ Artemisia dranculus qui est plus connue sous le nom de: Estragon Deux molécules issues des 3 Artemisia retenues ont été isolées L’ Artémisine et dérivés de cette molécule l’ arthéméter et la luméfantrine qui peuvent être synthétisées. Les flavonoïdes. Ce n’est pas une mais un groupe de molécules Le rôle de l’ Artémisine est bien connu et depuis longtemps contre le paludisme. La molécule est même brevetée. Les scientifique craignent que les mécanismes de résistance face à cette molécule ne se développent. Les flavonoïdes seraient moins efficaces seuls mais plus s que l’ Artémisine seule s’ils sont pris en association avec cette molécule. Peut être aussi qu’il existe d’autres molécules non encore identifiées ou tout simplement que les effets des molécules se combinent pour arriver l’efficacité du produit. De toutes façons, pour nous la question ne se pose pas. Les Artemisia sont efficaces et nous partons de ce principe. Seule l’ Artemisia annua comporte de l’ Artémisine et pas l’ Artemisia afra ni l’ Artemisia maritima. Or l’ Artemisia afra est très utilisée en Afrique du sud contre le paludisme et avec succès. Notre objectif n’est pas de démontrer que les plantes du genre Artemisia sont efficaces puisque leur efficacité a déjà été démontrée. Nous avons décidé de nous concentrer sur les produits transformés à base d’ Artemisia. Quels sont les « produits finis » les plus efficaces qui peuvent être issus de ces plantes ? Ce pourraient être les plus pratiques et les plus faciles à produire. Ce pourraient être aussi les moins chers. Ou encore les plus faciles à utiliser. Les plantes séchées à base d’Artemisia peuvent être utilisées sous quatre formes différentes Une poudre à avaler. Des gélules. Un sirop. Des feuilles pour une tisane. Laquelle de ces quatre formes pourrait le mieux convenir aux populations locales ?
